18- Le trône maudit des nains
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18- Le trône maudit des nains
Un message des dieux
C’est bizarre d’après ma carte il n’est pas sensé y avoir de croisement de cette importance à cet endroit. Nous serions-nous perdus ? C’est bien possible vu que je suis le seul à m’intéresser à notre orientation. Quelle route prendre ? Vers le sud ou vers le nord ? J’aurai préféré une route vers l’est…
Quel est ce bruit ? Un sifflement ! Pas le genre de sifflement des animaux ou de signalisation, non le sifflement d’un homme qui vaque tranquillement à ses occupations. Chef par défaut de cette expédition, comme souvent, je fais signe à Dylane et à Nel d’aller voir l’origine de ce bruit. Avec un peu de chance on va vite retrouver notre chemin.
Tandis que mes éclaireurs accomplissent leur mission je me remémore les événements qui nous on conduit ici.
Tout à commencé trois jours après notre descente dans les souterrains de Norek et notre rencontre sanglante avec les criminels locaux. Tout porte à croire que notre action a vraiment porté un coup dans la fourmilière norletienne. Les représentants de la milice nous gardaient bien à l’abri de peur que la pègre ne lance des représailles.
Ça en dit long sur la sécurité de cette ville ! Alors qu’à trois nous avons massacré plus d’une vingtaine de forbans ils seraient tout de même capables de nous attaquer en pleine rue ! Si les criminels sont si bien implantés et audacieux c’est soit que les autorités sont incompétentes soit qu’elles tolèrent ou aident. A moins que ce ne soit le résultat de l’influence des forces de Logralys.
Quoi qu’il en soit le troisième jour on nous a annoncé que le conseil des chanceliers désirait nous voir. On nous a donc fait entrer dans la salle du conseil et nous avons enfin pu rencontrer ces illustres personnages.
La grande chancelière a tout de suite retenu mon attention, enfin son pendentif plutôt. Le bijou qui ornait le cou de cette femme plutôt quelconque était frappé du symbole d’Eissa, la déesse de la mort et de la renaissance. Bien entendu aucun de mes compagnons n’a remarqué ce détail. J’ignore toujours si Nusmoy est une prêtresse ou simplement une dévote.
L’allure martiale d’Umar Winmoy cadre bien avec son rôle de chancelier militaire. Cela mis à part je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur lui.
J’ai enfin pu voir Duna Revin. La robe de la chancelière de magie avait quelque chose d’étrange voir de quasi hypnotique sur moi. Duna ne s’est pas montrée très bavarde. Au contraire elle donnait l’impression de bouder dans son coin. Je n’ai pas le souvenir qu’elle nous ait adressé la parole. Elle se contentait de jouer avec la magie dans son coin. Sans doute c’est elle fait sermonner pour ses cachotteries. Cela confirme que je dois me méfier d’elle.
Le chancelier diplomate, un elfe du nom de Masba Oliver, était sans conteste le plus amical dans l’assemblée. Au vu de sa fonction c’est plutôt un bon point. La richesse de ses atours, son assurance et ses contacts avoués avec le roi des elfes me font m’interroger sur les relations entre la cour elfique et Norek. Il me manque surement des éléments.
Le dernier chancelier est bien sur Gutryn que nous cherchions à voir depuis tant de temps. Sa richesse et son assurance le placent dans la même catégorie que Masba mais à un rang tout juste inférieur. Étrange d’ailleurs que ce ne soit aucun de ces deux la qui préside mais une femme dont je n’ai pas entendu parler de l’influence en ville. Cela aurait-il un rapport à l’orbe ou à la non-vie ?
L’entretien avec le conseil à proprement parler n’a pas duré très longtemps. Après un rapide rappel des événements passés on nous a informés que la mine de Rularon se trouvait en fait en territoire nain et que ses propriétaires n’en autorisaient pas l’exploitation.
Ce métal doit avoir des propriétés ou une valeur fantastique car le conseil a aussitôt mis en place un plan pour que les nains acceptent de le leur fournir. Il se trouve que les dits nains n’ont que faire de ce métal car très peu d’entre eux pratiquent la magie. Par contre ils sont très friands de jussy, une pierre rare qu’eux seuls savent travailler. Par chance le conseil possède une exploitation de cet élément. Enfin possédait. Ne pouvant travailler le jussy ils ont fait don de l’exploitation à un peuple vaguement vassal les Neryes.
Le conseil a donc décidé de monter une mission diplomatique sur place. Bien sur ils ont tout de suite pensé à nous ! Officiellement nous éloigner de la ville devrait faire revenir le calme. Notre petit groupe devrait passer inaperçu pour que l’opération reste secrète. Je ne sais pas ce que l’on nous cache ou s’il s’agit d’un piège mais c’est l’occasion rêvée pour obtenir de Gutryn les informations que je désire tant.
Après un accord sur le principe Duna, Winmoy et Nusmoy ont quitté la pièce, nous laissant en compagnie de Masba pour nous briefer et de Gutryn pour négocier les termes du contrat.
J’ai laissé le volet financier à mes compagnons et je me suis occupé des informations. Mes questions sur les serviteurs Laakiens à bien entendu éveillé la curiosité de Gutryn mais c’était inévitable. Il nous à confirmé avoir deux de nos concitoyennes et un très jeune enfant à son service. En échange de nos services il nous à promis l’autorisation de les rencontrer et il à également accepté de rechercher toutes les informations possibles sur le navire sur lequel il les a obtenus. De plus Fenrir lui a demandé de prendre Suzie à son service. C’est agréable de le voir penser à se racheter.
J’ai également surpris Masba en le questionnant sur la bibliothèque de la cour elfique. Il est resté très évasif sur ses réponses mais m’a conseillé de voir avec le roi elfe lui-même lors de sa venue à Norek dans quelques mois.
Et voila comment nous nous sommes retrouvés en chariots sur les routes minables au nord est de Norek. En plus de nous quatre et de ma chère Sissifa le conseil nous à adjoint un diplomate semi-elfe du nom de Marin Kim. Ce personnage hautain souhaite que l’on le nomme seigneur Kim ! Il est très condescendant et ne fait aucun effort pour lier avec nous où pou masquer le dédain qu’il nous porte. Je dois prendre sur moi pour persévérer dans mes efforts de tolérance à son encontre. Si nous n’étions pas en mission je crois qu’il y a bien longtemps que j’aurai « douché » les ardeurs de sa majesté ! S’il continue à ma taper sur le système je vais demander à Sissifa de le garder occupé.
En plus d’être désagréable et le protégé d’un chancelier le seigneur Kim est perspicace. Il a tout de suite relevé les erreurs de noms commises par mes amis. Nos réponses évasives quand il s’est enquit de ce Fenrir et de cette Edelle n’ont fait que confirmer ses doutes. Bref le conseil saura. Bien entendu il pourrait arriver un « accident » à notre ambassadeur sur le trajet du retour mais ce n’est pas ma façon de faire.
En plus nous aurons bien besoin de lui car de toute évidence notre opération n’est pas aussi secrète que le conseil ne le pensait. Ça ne peut pas être une coïncidence que nous ayons trouvé sur le bord de la route un sac rempli de faux documents noreltiens ainsi que des bijoux. On cherche à nous doubler. Voila pourquoi il est si primordial que nous retrouvions notre route !
A les voila qui reviennent. Ils ont l’air… décontenancés, je ne trouve pas d’autres mots. Nel vient s’asseoir a coté de moi sur le banc avant du chariot et me relate sa singulière rencontre avec le siffleur. Selon lui l’homme savait nos noms à tous, nos vrais noms ! Il leur à aussi parlé de la non-vie et leur a souligné l’importance de ne pas se tromper de chemin. Ce sur quoi il leur à dit de suivre la voie du nord puis il a mystérieusement disparu ! Sur une souche Nel à trouvé une petite figurine en bois. Alors qu’il me la montre je reconnais tout de suite sur le bouclier de ce petit guerrier la rune de Teris le dieu messager d’Orhan ! A la description que me font Nel et Dylane du supposé dieu j’en conclus qu’il s’agit bien vraisemblablement de Teris ! Que se joue t-il en coulisse pour que les dieux viennent nous aide dans cette minable mission diplomatique ? Au point même qu’ils nous offrent un présent. La statuette est clairement magique. Sous son socle Nel a pu déchiffrer un texte qui indique qu’il peut nous aider mais pas plus d’une fois par semaine. Un avertissement nous déconseille d’y avoir recours plus souvent et nous expose la vulnérabilité du guerrier de bois au feu.
Cette fouine de Kim n’a pas loupé une miette de notre conversation il est un peu déstabilisé que je pense qu’un dieu soit venu nous guider. Rapporte donc ça au conseil ça va les faire réfléchir un peu.
De mon coté je ne vais pas aller à l’encontre des conseils d’un seigneur d’Orhan. Direction le nord. Que pouvait-il y avoir au sud pour que Teris lui-même veille a ce que nous allions au nord ? Un point de plus à mentionner dans ma prochaine missive pour Nomikos.
C’est bizarre d’après ma carte il n’est pas sensé y avoir de croisement de cette importance à cet endroit. Nous serions-nous perdus ? C’est bien possible vu que je suis le seul à m’intéresser à notre orientation. Quelle route prendre ? Vers le sud ou vers le nord ? J’aurai préféré une route vers l’est…
Quel est ce bruit ? Un sifflement ! Pas le genre de sifflement des animaux ou de signalisation, non le sifflement d’un homme qui vaque tranquillement à ses occupations. Chef par défaut de cette expédition, comme souvent, je fais signe à Dylane et à Nel d’aller voir l’origine de ce bruit. Avec un peu de chance on va vite retrouver notre chemin.
Tandis que mes éclaireurs accomplissent leur mission je me remémore les événements qui nous on conduit ici.
Tout à commencé trois jours après notre descente dans les souterrains de Norek et notre rencontre sanglante avec les criminels locaux. Tout porte à croire que notre action a vraiment porté un coup dans la fourmilière norletienne. Les représentants de la milice nous gardaient bien à l’abri de peur que la pègre ne lance des représailles.
Ça en dit long sur la sécurité de cette ville ! Alors qu’à trois nous avons massacré plus d’une vingtaine de forbans ils seraient tout de même capables de nous attaquer en pleine rue ! Si les criminels sont si bien implantés et audacieux c’est soit que les autorités sont incompétentes soit qu’elles tolèrent ou aident. A moins que ce ne soit le résultat de l’influence des forces de Logralys.
Quoi qu’il en soit le troisième jour on nous a annoncé que le conseil des chanceliers désirait nous voir. On nous a donc fait entrer dans la salle du conseil et nous avons enfin pu rencontrer ces illustres personnages.
La grande chancelière a tout de suite retenu mon attention, enfin son pendentif plutôt. Le bijou qui ornait le cou de cette femme plutôt quelconque était frappé du symbole d’Eissa, la déesse de la mort et de la renaissance. Bien entendu aucun de mes compagnons n’a remarqué ce détail. J’ignore toujours si Nusmoy est une prêtresse ou simplement une dévote.
L’allure martiale d’Umar Winmoy cadre bien avec son rôle de chancelier militaire. Cela mis à part je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur lui.
J’ai enfin pu voir Duna Revin. La robe de la chancelière de magie avait quelque chose d’étrange voir de quasi hypnotique sur moi. Duna ne s’est pas montrée très bavarde. Au contraire elle donnait l’impression de bouder dans son coin. Je n’ai pas le souvenir qu’elle nous ait adressé la parole. Elle se contentait de jouer avec la magie dans son coin. Sans doute c’est elle fait sermonner pour ses cachotteries. Cela confirme que je dois me méfier d’elle.
Le chancelier diplomate, un elfe du nom de Masba Oliver, était sans conteste le plus amical dans l’assemblée. Au vu de sa fonction c’est plutôt un bon point. La richesse de ses atours, son assurance et ses contacts avoués avec le roi des elfes me font m’interroger sur les relations entre la cour elfique et Norek. Il me manque surement des éléments.
Le dernier chancelier est bien sur Gutryn que nous cherchions à voir depuis tant de temps. Sa richesse et son assurance le placent dans la même catégorie que Masba mais à un rang tout juste inférieur. Étrange d’ailleurs que ce ne soit aucun de ces deux la qui préside mais une femme dont je n’ai pas entendu parler de l’influence en ville. Cela aurait-il un rapport à l’orbe ou à la non-vie ?
L’entretien avec le conseil à proprement parler n’a pas duré très longtemps. Après un rapide rappel des événements passés on nous a informés que la mine de Rularon se trouvait en fait en territoire nain et que ses propriétaires n’en autorisaient pas l’exploitation.
Ce métal doit avoir des propriétés ou une valeur fantastique car le conseil a aussitôt mis en place un plan pour que les nains acceptent de le leur fournir. Il se trouve que les dits nains n’ont que faire de ce métal car très peu d’entre eux pratiquent la magie. Par contre ils sont très friands de jussy, une pierre rare qu’eux seuls savent travailler. Par chance le conseil possède une exploitation de cet élément. Enfin possédait. Ne pouvant travailler le jussy ils ont fait don de l’exploitation à un peuple vaguement vassal les Neryes.
Le conseil a donc décidé de monter une mission diplomatique sur place. Bien sur ils ont tout de suite pensé à nous ! Officiellement nous éloigner de la ville devrait faire revenir le calme. Notre petit groupe devrait passer inaperçu pour que l’opération reste secrète. Je ne sais pas ce que l’on nous cache ou s’il s’agit d’un piège mais c’est l’occasion rêvée pour obtenir de Gutryn les informations que je désire tant.
Après un accord sur le principe Duna, Winmoy et Nusmoy ont quitté la pièce, nous laissant en compagnie de Masba pour nous briefer et de Gutryn pour négocier les termes du contrat.
J’ai laissé le volet financier à mes compagnons et je me suis occupé des informations. Mes questions sur les serviteurs Laakiens à bien entendu éveillé la curiosité de Gutryn mais c’était inévitable. Il nous à confirmé avoir deux de nos concitoyennes et un très jeune enfant à son service. En échange de nos services il nous à promis l’autorisation de les rencontrer et il à également accepté de rechercher toutes les informations possibles sur le navire sur lequel il les a obtenus. De plus Fenrir lui a demandé de prendre Suzie à son service. C’est agréable de le voir penser à se racheter.
J’ai également surpris Masba en le questionnant sur la bibliothèque de la cour elfique. Il est resté très évasif sur ses réponses mais m’a conseillé de voir avec le roi elfe lui-même lors de sa venue à Norek dans quelques mois.
Et voila comment nous nous sommes retrouvés en chariots sur les routes minables au nord est de Norek. En plus de nous quatre et de ma chère Sissifa le conseil nous à adjoint un diplomate semi-elfe du nom de Marin Kim. Ce personnage hautain souhaite que l’on le nomme seigneur Kim ! Il est très condescendant et ne fait aucun effort pour lier avec nous où pou masquer le dédain qu’il nous porte. Je dois prendre sur moi pour persévérer dans mes efforts de tolérance à son encontre. Si nous n’étions pas en mission je crois qu’il y a bien longtemps que j’aurai « douché » les ardeurs de sa majesté ! S’il continue à ma taper sur le système je vais demander à Sissifa de le garder occupé.
En plus d’être désagréable et le protégé d’un chancelier le seigneur Kim est perspicace. Il a tout de suite relevé les erreurs de noms commises par mes amis. Nos réponses évasives quand il s’est enquit de ce Fenrir et de cette Edelle n’ont fait que confirmer ses doutes. Bref le conseil saura. Bien entendu il pourrait arriver un « accident » à notre ambassadeur sur le trajet du retour mais ce n’est pas ma façon de faire.
En plus nous aurons bien besoin de lui car de toute évidence notre opération n’est pas aussi secrète que le conseil ne le pensait. Ça ne peut pas être une coïncidence que nous ayons trouvé sur le bord de la route un sac rempli de faux documents noreltiens ainsi que des bijoux. On cherche à nous doubler. Voila pourquoi il est si primordial que nous retrouvions notre route !
A les voila qui reviennent. Ils ont l’air… décontenancés, je ne trouve pas d’autres mots. Nel vient s’asseoir a coté de moi sur le banc avant du chariot et me relate sa singulière rencontre avec le siffleur. Selon lui l’homme savait nos noms à tous, nos vrais noms ! Il leur à aussi parlé de la non-vie et leur a souligné l’importance de ne pas se tromper de chemin. Ce sur quoi il leur à dit de suivre la voie du nord puis il a mystérieusement disparu ! Sur une souche Nel à trouvé une petite figurine en bois. Alors qu’il me la montre je reconnais tout de suite sur le bouclier de ce petit guerrier la rune de Teris le dieu messager d’Orhan ! A la description que me font Nel et Dylane du supposé dieu j’en conclus qu’il s’agit bien vraisemblablement de Teris ! Que se joue t-il en coulisse pour que les dieux viennent nous aide dans cette minable mission diplomatique ? Au point même qu’ils nous offrent un présent. La statuette est clairement magique. Sous son socle Nel a pu déchiffrer un texte qui indique qu’il peut nous aider mais pas plus d’une fois par semaine. Un avertissement nous déconseille d’y avoir recours plus souvent et nous expose la vulnérabilité du guerrier de bois au feu.
Cette fouine de Kim n’a pas loupé une miette de notre conversation il est un peu déstabilisé que je pense qu’un dieu soit venu nous guider. Rapporte donc ça au conseil ça va les faire réfléchir un peu.
De mon coté je ne vais pas aller à l’encontre des conseils d’un seigneur d’Orhan. Direction le nord. Que pouvait-il y avoir au sud pour que Teris lui-même veille a ce que nous allions au nord ? Un point de plus à mentionner dans ma prochaine missive pour Nomikos.
Pollonium- Dévoileur de mondes
- Messages : 442
Date d'inscription : 28/04/2012
Age : 40
Localisation : Saint cyr en pail
Personnage
Nom: Julien
Race: Crabe radioactif
Les neryes
Les subtilités de la diplomatie sont déjà dures à supporter d’habitude mais la c’est pénible en plus. Je n’arrive que difficilement à comprendre les élucubrations du patriarche des Neryes qui est sans doute le plus lettré de la tribu ! A coté de cela le seigneur Kim ne fait rien pour vraiment nous aider. Par politesse je fais mine de boire le breuvage que l’on nous à offert. On dirait une sorte de yaourt fermenté et alcoolisé. Mon estomac n’est pas fan ! Par chance la nourriture passe mieux.
Ma parole c’est interminable. Aurais-je du laisser le diplomate se débrouiller seul ? Le hic c’est que je n’ai pas une totale confiance en lui.
Ah voila nous abordons le cœur de l’affaire. Ce village vétuste construit de bois n’est pas la demeure originelle des Neryes. Ils vivaient justement dans les anciennes mines de jussy. Un peuple troglodyte ? Voila qui expliquerait leur air miteux, l’absence d’agriculture et le manque global d’efficacité.
Il y a environ une cinquantaine d’année des lugrokis ont surgit des profondeurs et ont décimé puis chassé les Neryes qui furent alors contraints de prendre la fuite et d’abandonner leurs demeures ancestrales.
Les voila aujourd’hui dans l’impossibilité d’accéder à notre demande puisque ils ne contrôlent plus la mine. Si nous parvenons à les débarrasser des lugrokis et surtout de leur puissant sorcier ils seront par contre ravis de nous fournir tout le jussy que nous désirons. Tu m’étonnes, ce n’est pas comme si ça leur coûtait quelque chose !
Nous sortons pour en discuter entre nous. Je ne suis pas mécontent de me dérouiller les jambes et de passer à autre chose ! Kim insiste beaucoup pour que nous acceptions. Pendant qu’il marchande avec mes amis j’évalue la situation. Les forces ennemies doivent être conséquentes pour chasser au moins une cinquantaine de personnes hors de leur foyer. A moins que les lugrokis ne soient de formidables guerriers. Je ne sais pas grand-chose sur eux, à part ce qu’en disent les légendes et ça ne cadre pas. Quel dommage que nous ayons du garder l’anonymat sur Nomikos. Si j’avais pu revoir Gydd elle m’en aurait appris beaucoup sur eux puisque c’est son champ d’étude favori. Je me demande ce qu’elle devient.
Bon il faut tabler sur au moins une trentaine de combattants. Cette histoire de puissant sorcier ne me plait pas du tout ! En plus les Neryes ont été incapables de me dire quel type de magie il emploie. A quatre plus bubulle ça risque d’être un peu juste. Mais les dieux ne nous ont pas envoyés ici sans raison. Je vais juste veiller à ce que nous progressions avec prudence.
Ma parole c’est interminable. Aurais-je du laisser le diplomate se débrouiller seul ? Le hic c’est que je n’ai pas une totale confiance en lui.
Ah voila nous abordons le cœur de l’affaire. Ce village vétuste construit de bois n’est pas la demeure originelle des Neryes. Ils vivaient justement dans les anciennes mines de jussy. Un peuple troglodyte ? Voila qui expliquerait leur air miteux, l’absence d’agriculture et le manque global d’efficacité.
Il y a environ une cinquantaine d’année des lugrokis ont surgit des profondeurs et ont décimé puis chassé les Neryes qui furent alors contraints de prendre la fuite et d’abandonner leurs demeures ancestrales.
Les voila aujourd’hui dans l’impossibilité d’accéder à notre demande puisque ils ne contrôlent plus la mine. Si nous parvenons à les débarrasser des lugrokis et surtout de leur puissant sorcier ils seront par contre ravis de nous fournir tout le jussy que nous désirons. Tu m’étonnes, ce n’est pas comme si ça leur coûtait quelque chose !
Nous sortons pour en discuter entre nous. Je ne suis pas mécontent de me dérouiller les jambes et de passer à autre chose ! Kim insiste beaucoup pour que nous acceptions. Pendant qu’il marchande avec mes amis j’évalue la situation. Les forces ennemies doivent être conséquentes pour chasser au moins une cinquantaine de personnes hors de leur foyer. A moins que les lugrokis ne soient de formidables guerriers. Je ne sais pas grand-chose sur eux, à part ce qu’en disent les légendes et ça ne cadre pas. Quel dommage que nous ayons du garder l’anonymat sur Nomikos. Si j’avais pu revoir Gydd elle m’en aurait appris beaucoup sur eux puisque c’est son champ d’étude favori. Je me demande ce qu’elle devient.
Bon il faut tabler sur au moins une trentaine de combattants. Cette histoire de puissant sorcier ne me plait pas du tout ! En plus les Neryes ont été incapables de me dire quel type de magie il emploie. A quatre plus bubulle ça risque d’être un peu juste. Mais les dieux ne nous ont pas envoyés ici sans raison. Je vais juste veiller à ce que nous progressions avec prudence.
Pollonium- Dévoileur de mondes
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L'antre des lugrokis
Alors on continue ou on bat en retraite ? Le repère des lugrokis nous donne du fil à retordre ! Erik ne tient plus debout, son bouclier magique à la puissance écrasante est couvert d’impacts. J’aurai juré l’objet inaltérable ! C’est le moment de bien réfléchir.
Dès l’entrée de la mine les ennuis ont commencés. Pas de vigiles, contrairement à ce que je pensais. Non juste des fosses dissimulées dans le sol et des grosses araignées. Beaucoup de grosses araignées ! Elles ont fondu sur nous sans prévenir et en rependant la confusion. Pourquoi diable ces animaux étaient-ils si agressifs ? Bilan, une grosse frayeur, pas mal de boucan, Dylane mordue et le nez de Nel est brisé. Mais comment ça lui est arrivé ? Il n’a pas apprécié que je veuille lui replacer correctement l’os. C’est vrai ce n’est pas ma spécialité et c’est surement très douloureux. Il ne m’a pas laissé finir. Tant pis pour lui c’est son visage après tout !
La suite de l’expédition nous a révélé deux faits importants. Premièrement les neryes n’ont pas construit cet endroit. Je me disais bien que le plan en métal ne cadrait pas avec la technologie qu’ils emploient. Ce n’est pas lugroki non plus. Non cette mine, enfin ce lieu car il ne ressemble pas à une mine, est nomari. La non plus je ne suis pas un expert, mais à ma connaissance les nomaris ne sont pas du genre à abandonner leurs demeures. D’après les histoires ils les défendent avec acharnement et préfèrent les détruire plutôt que de les céder à un envahisseur. Cela a-t-il un rapport avec les nains situés à l’ouest de Norek. Je parierai que notre diplomate avait cette information.
Deuxième point importants : les lugrokis ne s’attendaient pas à une attaque. Tout porte à croire qu’ils sont aussi stupides et indisciplinés que ce que l’on raconte dans les légendes pour enfants. Pour ce qui est de leur cruauté je ne saurai dire. D’un autre coté j’en ai vu tellement qu’il en faut beaucoup pour me surprendre maintenant.
Nous avons trouvés les créatures en plein milieux de leurs corvées et de leurs jeux. L’ébriété, le bruit et leur proportion à se taper sur diverses parties du corps à l’aide de maillets pour s’amuser nous à été d’une grande aide.
En dépit de cela on ne peut pas dire que notre progression fut aisée. Il a fallu trancher dans la masse. Les lugrokis sont idiots mais ils sont courageux. Il faut leur accorder cela. Nous nous en sommes bien tirés mais il était inévitable que nous recevions des blessures, certes mineures. Notre écrasante infériorité numérique n’aidant pas vraiment. Mais je me suis surpris à nous voir faire preuve de stratégie. Enfin, depuis le temps que j’attendais ca !
Comme dans les égouts je garde surtout le souvenir de l’odeur de viscères, des râles et de cris, des corps mutilés ou fumants d’acides. Je déteste la violence, pourquoi je me retrouve tout le temps impliqué dans ces situations ?
Plus que ce carnage d’autres scènes ma hanteront jusqu’à la fin de mes jours. Ces pauvres lugrokis qui cuisinaient ou jouaient et que nous avons tué en un clin d’œil en rentrant comme des furies dans leurs habitations.
Pire encore, ces jeunes que Dylane à froidement exécuté alors qu’ils arrivaient du coin d’un couloir en riant. Je n’oublierai pas la terreur sur leur visage ni les petits cris qu’ils ont poussé alors que la vie les quittait ni leur dépouilles sur le sol. Je n’en veux pas vraiment à Dylane ils auraient lancé l’alerte. J’aimerai seulement voir un peu de peine ou de compréhension sur ses traits… je prie les dieux de nous pardonner pour cela et tout particulièrement Eissa qui va bientôt accueillir ces âmes supposées innocentes dans son royaume.
Je me console en pensant à ces deux jeunes que nous avons enfermés dans leur chambre alors qu’ils dormaient. Cela survivront, j’espère juste que ce n’est pas pour se venger de Neryes.
Bien entendu Nel est encore parti dans ses délires. La vue d’antiques portes naines, scellées depuis des siècles, est insoutenable pour lui. Les hypothétiques trésors situés de l’autre coté lui font perdre toute raison. Ni lui, ni Dylane ne nous ont pas fait la preuve d’un grand talent en crochetage. Il s’est rabattu sur moi en me harcelant afin que je détruise les serrures à l’aide de la magie. N’est-il pas magicien lui-même ? A-t-il oublié que la magie à un prix ? Si lui a oublié moi non. J’ai bien tenté d’argumenter mais je me trouvais dans une impasse. Au final nous n’avons pas trouvé grand-chose d’intéressant pour lui. Derrière une des portes nous avons trouvé un raccourci nous permettant de ne plus passer par les odieuses latrines des lugrokis ! Les mots me manque pour décrire le soulagement que j’ai ressenti à ce moment la.
Derrière une des autres portes nous avons trouvé une forge… reconvertie en salle funéraire. De nombreux squelettes nains jonchaient les lieux. Tout porte à croire qu’ils se sont enfermés ici et ont attendu leur mort. Voila qui cadre plus avec les légendes. Des manuscrits de métal trouvés sur les lieux promettent de nous en apprendre plus. Je ne sais pas lire le nain, mais je sais que ce n’est pas ce que Nel cherchait. C’est plus mon genre d’objet ça.
C’est quand on est rentrés dans la pièce nord que l’enfer s’est déchaîné. Les grosses voix au travers de la porte étaient un indice pourtant. On a pourtant neutralisé presque immédiatement deux des trois colossaux lugrokis qui occupaient les lieux. La magie et la tactique sont facilement venus à bout des ses montagnes de muscles bien équipées et protégées. Le troisième était une autre paire de manches. Plus colossal encore que les deux autres, nous l’avons trouvé sur un trône scintillant et malsain. Enfoncé dans une solide armure il faisait valser un énorme fléau entouré de flammes comme s’il s’agissait d’un vulgaire fétu de paille. Son regard vide, ses traits emplis de rage et de folie feraient trembler même le plus discipliné des combattants.
Nous lui portions coups sur coups. La magie fusait de mes mains à une vitesse jamais expérimentée à ce jour. Les lames de Nel et de Dylane plongeaient au travers de son corps et son armure. Bubulle venait le marteler de toute sa force. Pourtant malgré les impacts et les plaies le monstre ne faisait pas mine de faiblir, de ressentir la douleur ou même d’avoir conscience de la situation. Comme un vrai possédé il balayait la pièce de sa fureur et de son arme. Le pauvre Erik d’habitude si vaillant en était cantonné à se protéger derrière son bouclier et à encaisser les chocs d’une violence insoutenable. Mes deux autres compagnons vivotaient tels des libellules pour détourner les assauts du monstre du nordique. Au péril de leur vie ils plongeaient sous la chaîne de la puissante arme. A leur place j’aurai fui de terreur. Même à la distance ou je me trouvais j’ai bien failli prendre mes jambes à mon cou. Le lugroki semblait intuable. En désespoir de cause j’ai changé de stratégie. J’ai concentré ma magie, altéré l’eau qui se rassemblait dans ma main pour la rendre corrosive. Puis je l’ai projeté de toutes mes forces vers la créature qui m’exposait son dos. Le destructeur à du entendre mes prières désespérées. Le projectile à complètement réduit à l’état de bouillie l’armure du lugroki et la colonne vertébrale qu’elle protégeait. Tombé au sol et agité de soubresaut il continuait néanmoins de projeter une présence terrifiante.
Ce n’est qu’une fois que sa tête fut séparée du corps que nous avons pu souffler. Par la même occasion nous avons enfin fait attention aux trois prisonniers enfermés dans une cage dans un coin de la pièce. Aussitôt nous sommes allés les libérer. Deux neryes et une jeune elfe. Enfin jeune, pas facile à savoir. En tout cas je l’ai trouvée plutôt jolie, même après plusieurs jours d’emprisonnement. J’ai utilisé notre carte pour lui indiquer le chemin de la sortie et les pièges à éviter puis nous nous sommes séparés.
Voila ou nous en sommes. Nous sommes exténués, Erik est presque au sol. J’ai utilisé tant de magie que mes mains luisent en permanence. Elles me font souffrir comme jamais maintenant que le calme est revenu. La magie a un prix ! Je les dissimule dans ma robe pas la peine de faire peur à mes compagnons. Étrange d’ailleurs que cette robe n’ait pas attiré l’attention des lugrokis. Je pensais que c’était un vêtement porté par leurs prêtres.
Le trône est décidément singulier et maléfique. Je pense qu’il vaut mieux s’en écarter. Je crois qu’il faut battre en retraite. Ce n’est pas l’avis de Nel. « Tu vois ces portes derrières le trône. Il y a surement des trésors ». ça ou le petit frère du type qu’on vient de décapiter ou se putain ce sorcier qu’on est sensé tuer ! Impossible de lui faire entendre raison. Il part voir, Dylane sur les talons. Ne t’inquiètes pas Erik je te protégé et si on nous prend à revers je te porterai sur mon dos !
Ils reviennent avec un sourire niais. Ils ont trouvé des breloques, super ! Un instant quelque chose ne va pas avec leur regard. Comment ça « on doit être bien sur ce trône » ? Dylane commence à s’en rapprocher. Erik est réactif, il utilise ses dernières forces pour la plaquer au sol. Je sens que Nel va faire pareil. Une bonne paire de baffes lui remet les idées en place. En plus ça me détend !
C’est décidé on quitte les lieux. Je vais faire s’écrouler le passage cet objet ferai mieux de disparaître à jamais.
Dès l’entrée de la mine les ennuis ont commencés. Pas de vigiles, contrairement à ce que je pensais. Non juste des fosses dissimulées dans le sol et des grosses araignées. Beaucoup de grosses araignées ! Elles ont fondu sur nous sans prévenir et en rependant la confusion. Pourquoi diable ces animaux étaient-ils si agressifs ? Bilan, une grosse frayeur, pas mal de boucan, Dylane mordue et le nez de Nel est brisé. Mais comment ça lui est arrivé ? Il n’a pas apprécié que je veuille lui replacer correctement l’os. C’est vrai ce n’est pas ma spécialité et c’est surement très douloureux. Il ne m’a pas laissé finir. Tant pis pour lui c’est son visage après tout !
La suite de l’expédition nous a révélé deux faits importants. Premièrement les neryes n’ont pas construit cet endroit. Je me disais bien que le plan en métal ne cadrait pas avec la technologie qu’ils emploient. Ce n’est pas lugroki non plus. Non cette mine, enfin ce lieu car il ne ressemble pas à une mine, est nomari. La non plus je ne suis pas un expert, mais à ma connaissance les nomaris ne sont pas du genre à abandonner leurs demeures. D’après les histoires ils les défendent avec acharnement et préfèrent les détruire plutôt que de les céder à un envahisseur. Cela a-t-il un rapport avec les nains situés à l’ouest de Norek. Je parierai que notre diplomate avait cette information.
Deuxième point importants : les lugrokis ne s’attendaient pas à une attaque. Tout porte à croire qu’ils sont aussi stupides et indisciplinés que ce que l’on raconte dans les légendes pour enfants. Pour ce qui est de leur cruauté je ne saurai dire. D’un autre coté j’en ai vu tellement qu’il en faut beaucoup pour me surprendre maintenant.
Nous avons trouvés les créatures en plein milieux de leurs corvées et de leurs jeux. L’ébriété, le bruit et leur proportion à se taper sur diverses parties du corps à l’aide de maillets pour s’amuser nous à été d’une grande aide.
En dépit de cela on ne peut pas dire que notre progression fut aisée. Il a fallu trancher dans la masse. Les lugrokis sont idiots mais ils sont courageux. Il faut leur accorder cela. Nous nous en sommes bien tirés mais il était inévitable que nous recevions des blessures, certes mineures. Notre écrasante infériorité numérique n’aidant pas vraiment. Mais je me suis surpris à nous voir faire preuve de stratégie. Enfin, depuis le temps que j’attendais ca !
Comme dans les égouts je garde surtout le souvenir de l’odeur de viscères, des râles et de cris, des corps mutilés ou fumants d’acides. Je déteste la violence, pourquoi je me retrouve tout le temps impliqué dans ces situations ?
Plus que ce carnage d’autres scènes ma hanteront jusqu’à la fin de mes jours. Ces pauvres lugrokis qui cuisinaient ou jouaient et que nous avons tué en un clin d’œil en rentrant comme des furies dans leurs habitations.
Pire encore, ces jeunes que Dylane à froidement exécuté alors qu’ils arrivaient du coin d’un couloir en riant. Je n’oublierai pas la terreur sur leur visage ni les petits cris qu’ils ont poussé alors que la vie les quittait ni leur dépouilles sur le sol. Je n’en veux pas vraiment à Dylane ils auraient lancé l’alerte. J’aimerai seulement voir un peu de peine ou de compréhension sur ses traits… je prie les dieux de nous pardonner pour cela et tout particulièrement Eissa qui va bientôt accueillir ces âmes supposées innocentes dans son royaume.
Je me console en pensant à ces deux jeunes que nous avons enfermés dans leur chambre alors qu’ils dormaient. Cela survivront, j’espère juste que ce n’est pas pour se venger de Neryes.
Bien entendu Nel est encore parti dans ses délires. La vue d’antiques portes naines, scellées depuis des siècles, est insoutenable pour lui. Les hypothétiques trésors situés de l’autre coté lui font perdre toute raison. Ni lui, ni Dylane ne nous ont pas fait la preuve d’un grand talent en crochetage. Il s’est rabattu sur moi en me harcelant afin que je détruise les serrures à l’aide de la magie. N’est-il pas magicien lui-même ? A-t-il oublié que la magie à un prix ? Si lui a oublié moi non. J’ai bien tenté d’argumenter mais je me trouvais dans une impasse. Au final nous n’avons pas trouvé grand-chose d’intéressant pour lui. Derrière une des portes nous avons trouvé un raccourci nous permettant de ne plus passer par les odieuses latrines des lugrokis ! Les mots me manque pour décrire le soulagement que j’ai ressenti à ce moment la.
Derrière une des autres portes nous avons trouvé une forge… reconvertie en salle funéraire. De nombreux squelettes nains jonchaient les lieux. Tout porte à croire qu’ils se sont enfermés ici et ont attendu leur mort. Voila qui cadre plus avec les légendes. Des manuscrits de métal trouvés sur les lieux promettent de nous en apprendre plus. Je ne sais pas lire le nain, mais je sais que ce n’est pas ce que Nel cherchait. C’est plus mon genre d’objet ça.
C’est quand on est rentrés dans la pièce nord que l’enfer s’est déchaîné. Les grosses voix au travers de la porte étaient un indice pourtant. On a pourtant neutralisé presque immédiatement deux des trois colossaux lugrokis qui occupaient les lieux. La magie et la tactique sont facilement venus à bout des ses montagnes de muscles bien équipées et protégées. Le troisième était une autre paire de manches. Plus colossal encore que les deux autres, nous l’avons trouvé sur un trône scintillant et malsain. Enfoncé dans une solide armure il faisait valser un énorme fléau entouré de flammes comme s’il s’agissait d’un vulgaire fétu de paille. Son regard vide, ses traits emplis de rage et de folie feraient trembler même le plus discipliné des combattants.
Nous lui portions coups sur coups. La magie fusait de mes mains à une vitesse jamais expérimentée à ce jour. Les lames de Nel et de Dylane plongeaient au travers de son corps et son armure. Bubulle venait le marteler de toute sa force. Pourtant malgré les impacts et les plaies le monstre ne faisait pas mine de faiblir, de ressentir la douleur ou même d’avoir conscience de la situation. Comme un vrai possédé il balayait la pièce de sa fureur et de son arme. Le pauvre Erik d’habitude si vaillant en était cantonné à se protéger derrière son bouclier et à encaisser les chocs d’une violence insoutenable. Mes deux autres compagnons vivotaient tels des libellules pour détourner les assauts du monstre du nordique. Au péril de leur vie ils plongeaient sous la chaîne de la puissante arme. A leur place j’aurai fui de terreur. Même à la distance ou je me trouvais j’ai bien failli prendre mes jambes à mon cou. Le lugroki semblait intuable. En désespoir de cause j’ai changé de stratégie. J’ai concentré ma magie, altéré l’eau qui se rassemblait dans ma main pour la rendre corrosive. Puis je l’ai projeté de toutes mes forces vers la créature qui m’exposait son dos. Le destructeur à du entendre mes prières désespérées. Le projectile à complètement réduit à l’état de bouillie l’armure du lugroki et la colonne vertébrale qu’elle protégeait. Tombé au sol et agité de soubresaut il continuait néanmoins de projeter une présence terrifiante.
Ce n’est qu’une fois que sa tête fut séparée du corps que nous avons pu souffler. Par la même occasion nous avons enfin fait attention aux trois prisonniers enfermés dans une cage dans un coin de la pièce. Aussitôt nous sommes allés les libérer. Deux neryes et une jeune elfe. Enfin jeune, pas facile à savoir. En tout cas je l’ai trouvée plutôt jolie, même après plusieurs jours d’emprisonnement. J’ai utilisé notre carte pour lui indiquer le chemin de la sortie et les pièges à éviter puis nous nous sommes séparés.
Voila ou nous en sommes. Nous sommes exténués, Erik est presque au sol. J’ai utilisé tant de magie que mes mains luisent en permanence. Elles me font souffrir comme jamais maintenant que le calme est revenu. La magie a un prix ! Je les dissimule dans ma robe pas la peine de faire peur à mes compagnons. Étrange d’ailleurs que cette robe n’ait pas attiré l’attention des lugrokis. Je pensais que c’était un vêtement porté par leurs prêtres.
Le trône est décidément singulier et maléfique. Je pense qu’il vaut mieux s’en écarter. Je crois qu’il faut battre en retraite. Ce n’est pas l’avis de Nel. « Tu vois ces portes derrières le trône. Il y a surement des trésors ». ça ou le petit frère du type qu’on vient de décapiter ou se putain ce sorcier qu’on est sensé tuer ! Impossible de lui faire entendre raison. Il part voir, Dylane sur les talons. Ne t’inquiètes pas Erik je te protégé et si on nous prend à revers je te porterai sur mon dos !
Ils reviennent avec un sourire niais. Ils ont trouvé des breloques, super ! Un instant quelque chose ne va pas avec leur regard. Comment ça « on doit être bien sur ce trône » ? Dylane commence à s’en rapprocher. Erik est réactif, il utilise ses dernières forces pour la plaquer au sol. Je sens que Nel va faire pareil. Une bonne paire de baffes lui remet les idées en place. En plus ça me détend !
C’est décidé on quitte les lieux. Je vais faire s’écrouler le passage cet objet ferai mieux de disparaître à jamais.
Pollonium- Dévoileur de mondes
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Re: 18- Le trône maudit des nains
L’humeur est à la guerre et à la reconquête chez les neryes ! Le coup que nous avons porté aux lugrokis et la libération de leurs prisonniers les a galvanisés. La tête du colosse possédé et hirsute que nous avons ramenés avec nous y est pour beaucoup aussi… Nous voici traités comme des héros. Il y a fort à parier que d’ici peu le peuple troglodyte aura bouté ses ennemis en dehors de ses terres ancestrales. Enfin pas si ancestrales que ça. Notre diplomate et grand seigneur Kim a eu la bonté de me traduire la plaque que nous avons trouvée avec les nains.
Il estime qu’elle date d’au moins 7000 ans. J’ai du mal a concevoir une telle durée.
La plaque raconte l’histoire funeste d’un clan nain. Leur destin fut scellé quand ils ont extrait une pierre inconnue de la montagne. De cette pierre émanait une promesse de puissance et une aura d’attraction. Ils la taillèrent pour en faire un trône et rapidement ils eurent de grandes difficultés à s’en éloigner. Quand les premiers s’écroulèrent ils ne firent pas immédiatement le lien. Pour une raison ou une autre le trône propageait une puissante maladie. Rongés de l’intérieur par une force invisible les nains s’éteignaient les uns après les autres. Quand les plus résistants eurent identifié le problème il était déjà trop tard pour eux. Ils décidèrent donc de sceller le trône et de se cloîtrer ensemble en attendant la mort. Ainsi ils ne déverseraient pas sur le monde la terrible maladie. Leur dernier acte fut de graver sur l’acier leur histoire afin de mettre en garde les explorateurs.
Nous avons une nouvelle fois évité la catastrophe de peu !
Le repas de victoire se termine. Nous n’allons pas tarder à reprendre la route. J’espère que notre chargement de jussy conviendra au conseil et aux nains. J’ignore pourtant l’usage qu’il compte faire du rularon.
Avant de partir je vais en profiter pour discuter un peu avec Linil, l’elfe que nous avons sauvé. D’après le peu qu’elle m’a confié elle a été capturée en tentant d’aider les neryes. Voila un altruisme que j’admire. Il va falloir faire vite, elle est pressée de retourner rassurer les siens.
De mon coté il ne faudra pas que j’oublie d’aller remercier les dieux à mon retour à Norek. Shaal et Eissa bien sur. Mais Teris et Cay aussi. Je n’oublie pas qu’ils nous ont tous deux aidés à leur manière.
Il faudra aussi que je voie Masba Oliner. Les nains seront sans doute mieux disposés envers la ville si on leur ramène la plaque du clan disparu.
Il estime qu’elle date d’au moins 7000 ans. J’ai du mal a concevoir une telle durée.
La plaque raconte l’histoire funeste d’un clan nain. Leur destin fut scellé quand ils ont extrait une pierre inconnue de la montagne. De cette pierre émanait une promesse de puissance et une aura d’attraction. Ils la taillèrent pour en faire un trône et rapidement ils eurent de grandes difficultés à s’en éloigner. Quand les premiers s’écroulèrent ils ne firent pas immédiatement le lien. Pour une raison ou une autre le trône propageait une puissante maladie. Rongés de l’intérieur par une force invisible les nains s’éteignaient les uns après les autres. Quand les plus résistants eurent identifié le problème il était déjà trop tard pour eux. Ils décidèrent donc de sceller le trône et de se cloîtrer ensemble en attendant la mort. Ainsi ils ne déverseraient pas sur le monde la terrible maladie. Leur dernier acte fut de graver sur l’acier leur histoire afin de mettre en garde les explorateurs.
Nous avons une nouvelle fois évité la catastrophe de peu !
Le repas de victoire se termine. Nous n’allons pas tarder à reprendre la route. J’espère que notre chargement de jussy conviendra au conseil et aux nains. J’ignore pourtant l’usage qu’il compte faire du rularon.
Avant de partir je vais en profiter pour discuter un peu avec Linil, l’elfe que nous avons sauvé. D’après le peu qu’elle m’a confié elle a été capturée en tentant d’aider les neryes. Voila un altruisme que j’admire. Il va falloir faire vite, elle est pressée de retourner rassurer les siens.
De mon coté il ne faudra pas que j’oublie d’aller remercier les dieux à mon retour à Norek. Shaal et Eissa bien sur. Mais Teris et Cay aussi. Je n’oublie pas qu’ils nous ont tous deux aidés à leur manière.
Il faudra aussi que je voie Masba Oliner. Les nains seront sans doute mieux disposés envers la ville si on leur ramène la plaque du clan disparu.
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