33. En route pour le Collège du Griffon
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33. En route pour le Collège du Griffon
Alarin, Cher Professeur,
Conformément à vos instructions, je conduis mon groupe vers vous par le pseudo chemin indiqué en pareilles circonstances.
Après avoir dépassé Griffynbourg, nous arrivons à Aratam. Quelque chose n'est pas normal. Même si d'habitude je ne converse pas grandement avec ces villageois, là ils sont distants, à la limite du mépris.
Nous finirons pas trouver quelqu'un qui nous éclairera sur ce qu'il se passe. Le château du seigneur Borfield est fermé depuis une semaine et à la nuit tombée, on y aperçoit des ombres étranges et des hurlements effroyables. Des disparitions sont régulièrement signalisées mais très rapidement élucidées puisque quasiment dès le lendemain les disparus sont retrouvés mort, éventrés ou sauvagement exécutés.
Nous restons enquêter discrètement car nous ne sommes clairement pas les bienvenus. Le soir venu, Deneb et Faënrir se rendent au château alors que William, Choix et moi restons au temple. La nuit se déroulait normalement jusqu'à ce qu'une sorte de brume entre par les interstices de la porte et se propage parmi tous ceux réfugiés dans le temple. Il n'a pas d'effet sur moi mais rapidement je vois Choix tousser et William s'effondrer au sol. Lorsqu'ils reprennent leurs esprits, je ne les reconnais pas, ils ont le visage décharné et se ruent sur moi. Bien que je ne les connaisse pas depuis très longtemps, il relève de l'évidence qu'ils ne sont pas maitre de leur dessein à ce moment. J'ai alors fait sortir le maximum de villageois hors du temple et ai condamné la porte par un mur de glace. Malheureusement, certains n'ont pu s'échapper et j'ai assisté, impuissante au massacre de ces otages par mes comparses. Je me réfugierai ensuite à l'étage de la forge et attendrai la fin de cette interminable nuit d'effroi.
Au levé du soleil, le brouillard s'est dissipé. Je vois William sortir du temple, couvert de sang. Malgré ma conscience de sa possession et ce que j'ai pu lire au cours de mes études, je dois admettre ne pas être parvenue à gérer la présence de mes deux compagnons et ai préféré fuir pour rejoindre Faënrir et Deneb. Ils me racontent alors que Deneb aussi a été possedé mais Faënrir l'a libéré en l'assommant. Le mal a donc frappé tout le village. Ils ne sont pas parvenus à avoir beaucoup d'informations, si ce n'est que des prêtres ont demande l'hospitalité au château deux jours avant les premiers événements.
Nous nous rendons tous au château. Je ne parviens pas à me sentir en confiance près de Choix et William. Dans la cour, il y a de nouveau une brume, plus légère. Nous parvenons tout de même à entrer sans conséquences immédiates visibles. Cependant, rapidement on entendra incanter, un appel maléfique. Des squelettes s'animeront et se jetteront sur nous.
Ce combat a été difficile pour moi et l'exploration promet d'être périlleuse.
Voici le récit d e mes dernières travaux.
J'espère vous voir prochainement.
Isevig
Conformément à vos instructions, je conduis mon groupe vers vous par le pseudo chemin indiqué en pareilles circonstances.
Après avoir dépassé Griffynbourg, nous arrivons à Aratam. Quelque chose n'est pas normal. Même si d'habitude je ne converse pas grandement avec ces villageois, là ils sont distants, à la limite du mépris.
Nous finirons pas trouver quelqu'un qui nous éclairera sur ce qu'il se passe. Le château du seigneur Borfield est fermé depuis une semaine et à la nuit tombée, on y aperçoit des ombres étranges et des hurlements effroyables. Des disparitions sont régulièrement signalisées mais très rapidement élucidées puisque quasiment dès le lendemain les disparus sont retrouvés mort, éventrés ou sauvagement exécutés.
Nous restons enquêter discrètement car nous ne sommes clairement pas les bienvenus. Le soir venu, Deneb et Faënrir se rendent au château alors que William, Choix et moi restons au temple. La nuit se déroulait normalement jusqu'à ce qu'une sorte de brume entre par les interstices de la porte et se propage parmi tous ceux réfugiés dans le temple. Il n'a pas d'effet sur moi mais rapidement je vois Choix tousser et William s'effondrer au sol. Lorsqu'ils reprennent leurs esprits, je ne les reconnais pas, ils ont le visage décharné et se ruent sur moi. Bien que je ne les connaisse pas depuis très longtemps, il relève de l'évidence qu'ils ne sont pas maitre de leur dessein à ce moment. J'ai alors fait sortir le maximum de villageois hors du temple et ai condamné la porte par un mur de glace. Malheureusement, certains n'ont pu s'échapper et j'ai assisté, impuissante au massacre de ces otages par mes comparses. Je me réfugierai ensuite à l'étage de la forge et attendrai la fin de cette interminable nuit d'effroi.
Au levé du soleil, le brouillard s'est dissipé. Je vois William sortir du temple, couvert de sang. Malgré ma conscience de sa possession et ce que j'ai pu lire au cours de mes études, je dois admettre ne pas être parvenue à gérer la présence de mes deux compagnons et ai préféré fuir pour rejoindre Faënrir et Deneb. Ils me racontent alors que Deneb aussi a été possedé mais Faënrir l'a libéré en l'assommant. Le mal a donc frappé tout le village. Ils ne sont pas parvenus à avoir beaucoup d'informations, si ce n'est que des prêtres ont demande l'hospitalité au château deux jours avant les premiers événements.
Nous nous rendons tous au château. Je ne parviens pas à me sentir en confiance près de Choix et William. Dans la cour, il y a de nouveau une brume, plus légère. Nous parvenons tout de même à entrer sans conséquences immédiates visibles. Cependant, rapidement on entendra incanter, un appel maléfique. Des squelettes s'animeront et se jetteront sur nous.
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Isevig
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