Le Gobelin Farceur - Association de Jeux à Alençon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

L'avant Hunters : Les folles nuits de Nina Blue - Février 2011

Aller en bas

L'avant Hunters : Les folles nuits de Nina Blue - Février 2011 Empty L'avant Hunters : Les folles nuits de Nina Blue - Février 2011

Message  Lunedor Ven 1 Juin - 13:01

Twisted Evil Réservé à un public adulte Twisted Evil

La Cour Rouge
Mardi 1 février

Je passe au Pink. Je commence à aménager mon bureau pour en faire un petit nid douillet, confortable et agréable. Je vais passer plus de temps dans ma boîte, non seulement pour que l’animation y soit toujours au top, mais aussi pour y gérer mes affaires. Bien que Jessie s’en charge en grande partie, il me reste quelques petites choses à faire de temps en temps.

Mais, comme je ne compte pas me servir de mon bureau au Pink uniquement pour bosser, je sépare la pièce en deux grâce à des paravents. J’envoie un petit texto à Noémie pour savoir si elle est d’accord pour les peindre un de ces jours. Elle me répond par la positive. Je m’installe donc un petit coin baise et détente sympathique. Un bon divan, deux fauteuils, un canapé moelleux, une table basse et un petit meuble pour boissons alcoolisées ; voilà le mobilier qui constitue mon espace privé et intime. Cependant il manque une télé et des consoles de jeux pour s’amuser. Du coup j’agrandie un peu ma «pièce de jeux »… « funroom » ça sonne mieux.

Quand mes quelques aménagements se terminent, je me rends compte que ma fameuse funroom occupe près des deux tiers de la pièce, contre moins d’un quart au tout début. Pas grave. Je préfère l’amusement au travail et rendez-vous d’affaires. Et puis il y a toujours l’appartement de Jessie pour bosser sans trop de distractions. En plus ce n’est pas parce que j’ai décidé de faire fructifier les recettes du Pink Crazy Monk, que mon activité sexuelle doit en pâtir. Pour le peu d’intérêt que je porte à l’argent, le contraire serait de l’auto-frustration.

D’ailleurs, comme pour me conforter dans ma décision, Kristen passe au Pink. Je teste ma funroom avec elle. C’est le pied !

Mercredi 2 février

Je vais faire ma séance d’entraînement intensif au skatepark. Kristen m’accompagne. Je commence à penser que je passe un peu trop de temps avec elle. Enfin, en toute sincérité, je ne m’en plains pas vraiment. Cela me fait un bien fou de lui fourrer son joli minou. Et ses cris quand elle jouit… Tout d’un coup je reprends mes esprits. Kirsten est en train de me demander si tout va bien. Je lance juste un « let’s go ».

Kristen a ramené son skate aujourd’hui. Je la trouvais plutôt bonne avec des rollers, mais avec un skate elle est juste douée. Elle maîtrise très bien sa planche et effectue quelques cascades plutôt impressionnantes. Je jurerai qu’elle a de maintes fois fuit le foyer familial pour s’entraîner.

Vers minuit je lâche mes rollers pour perfectionner certaines techniques de Kirsten. Elle est ravie de cette attention de ma part. Elle me remercie avec des baisers très langoureux. Cela me fait plaisir, en plus de faire rougir et/ou fantasmer mes quelques jeunes fans qui viennent régulièrement à mes séances d’entraînements.

Vers 3h du matin je raccompagne Kristen chez elle. Je m’adonne à un autre sport de glisse avec elle.

Jeudi 3 février

Je vais à la Dame Jeanne en compagnie de Noémie et Sidney. Un groupe de hard rock y passe : Blackspirit. Les membres du groupe utilisent les mêmes instruments que ceux souhaités par mes deux jolies blondes. Elles écoutent avec attention. Mais je dois dire que certains musiciens du groupe ont un problème de rythme évident. Les chansons sont bonnes, mais de nombreuses erreurs techniques nuisent à la qualité des œuvres.

A la sortie, No et Sid semblent un peu déçues des Blackspirit. Elles ont trouvé que leurs chansons en ligne étaient bien meilleures qu’en live. Mais elles s’enflamment sur leur futur groupe. Elles sont persuadées que Céleste va les rejoindre et devenir leur chanteuse. J’ai de gros doutes. J’ai très bien entendu les paroles de Céleste et je crains qu’elles n’aient dépassé les pensées, probablement à cause de l’alcool et de la gaieté de la soirée durant laquelle elles sont survenues. Je vais me charger de leurs trouver une bassiste et une joueuse de clavier. Je dis une parce que l’idée de faire un groupe entièrement composé de Blue Girls est très attrayante.

Les filles m’emmènent ensuite chez elles. J’écoute les quelques groupes qui les inspirent le plus. Nous buvons quelques bonnes bières et dansons ensemble sur le rythme endiablé de leurs musiques préférées. Puis nous nous envoyons en l’air toutes les trois. Ensuite, je file chez Kristen. Mais cette dernière me fait une crise de jalousie sous prétexte que j’ai passé une grande partie de la soirée avec Noémie et Sidney. Putain ! J’ai vraiment pas envie de me prendre la tête ce soir. Je quitte Kristen à peine cinq minutes après mon arrivée. Sa réaction me fâche. Je croyais que Kristen avait compris, je suis une libertine, ma sexualité est libre et je ne vais pas changer les choses malgré toute l’affection que j’ai pour elle.

Vendredi 4 février

C’est le jour du grand concert de Céleste. Elle et son groupe se produisent au McDonald Theatre. Les productions artistiques dans ce lieu appartiennent à tous les registres possibles. Je suis heureuse pour Céleste qu’elle puisse jouer dans un lieu aussi prestigieux. Ca change un peu de voir les « marginaux » se produire dans un espace tous publics. Je suis avec Noémie, Sidney et Moriah. Il ne manque que Kristen mais je suis toujours en colère contre elle.

Le concert est vraiment énorme. Céleste se déchaîne sur scène. Le public vibre sous la vague d’énergie qu’elle envoie. Sa voix est puissante et pleine d’ardeur. Elle me glisse même un petit clin d’œil lors d’une chanson, en rajoutant « Nina » à la fin d’un refrain qui se termine par « I feel your lips all the night long ». Charmant.

Mais, à la fin du concert, et à ma grande surprise, Céleste fait ses adieux aux membres de son groupe. Ceux-ci vont partir étudier la musique en Europe et, alors qu’elle devait les suivre dans cette aventure lointaine, elle va continuer de déchainer son énergie sur Eugene. Elle joue la carte du mystère en évoquant son possible retour sur scène très bientôt. La foule semble ravie.

Je rejoins Céleste dans sa loge avec Sid et No. Moriah est rentrée car elle est un peu malade depuis quelques jours et qu’elle ne voulait pas se coucher trop tard. Mes deux jolies blondes se jettent sur Céleste et se retournent vers moi avec un sourire victorieux. C’est donc vrai. Elles vont jouer toutes les trois dans le même groupe. Les anciens partenaires de Céleste ne semblent pas très heureux de me voir. Autant sur scène ils affichaient des sourires de circonstance, autant là, ils ne cachent pas leur désapprobation. Mais j’en ai pas grand-chose à foutre. Bientôt il y aura un groupe entièrement composé de Blue Girls. Il faut juste que je m’active pour trouver une bassiste et une clavier.

C’est trop cool !

Les Burning Angels quittent assez vite la loge. Rien ne se dira devant nous, mais les discutions ont du être houleuses quand Céleste les a informé de sa décision de quitter le groupe. Bref on se retrouve très vite à quatre dans la loge. Ma belle furie aux cheveux multicolores va bientôt recevoir quelques fans pour une petite séance de dédicace et doit participer à une interview faites par des étudiants. Je la laisse donc et je l’invite à venir chez Sidney et Noémie quand elle aura terminé.

Sidney et Noémie font preuve d’un enthousiasme débordant. Il est difficile de trouver des mots pour exprimer leur joie. Mais il n’y a pas toujours besoin de mots. A peine je pénètre dans leur appartement, qu’elles se déshabillent et, une fois nues, se précipitent sur moi et m’ôtent mes vêtements en posant leurs lèvres un peu partout sur mon corps. Il nous faudra plusieurs minutes pour rejoindre leur chambre et faire l’amour.

Un peu plus tard, alors Sidney, Noémie et moi jouons à la console, nues sur le canapé, Céleste sonne à la porte. Sidney va lui ouvrir. Céleste vient s’installer à côté de moi. Elle pose sur moi des yeux plein de désir. Je l’entraîne à un bout du canapé. Mes mains retirent délicatement ses vêtements, un par un. Mes lèvres lentement de sa bouche jusqu’à son entrejambe. De l’autre côté, Sidney et Noémie s’envoient une nouvelle fois en l’air. Elles sont vraiment top, avec elles je peux exprimer et réaliser mes envies sexuelles. Pas comme Kristen. En plus tout cela sans jalousie mal placée. Céleste ne baise pas avec Noémie et Sidney, et pourtant elles s’entendent très bien. Cependant, quand j’y repense, les choses n’ont pas toujours été aussi simples. Peut être que je n’ai pas donné suffisamment de temps et d’explications à Kristen.

Après le sexe sur le canapé, mes trois Blue Girls discutent avec ferveur de leur futur groupe. Je reste un peu avec elles puis je vais faire la fermeture du Pink.

Samedi 5 février

En début de soirée je reçois un mail de Kristen. Elle m’invite à une fête étudiante. Deux amies à elle, un peu plus âgées, l’ont invitée et elle ne souhaite pas y aller seule. Elle m’écris avoir des choses importantes à me dire, mais elle reste très évasive.

Je me rends à la soirée. Kristen et ses deux copines arrivent dans une belle bagnole. Elle appartient sûrement à un parent d’une des deux jeunes étudiantes. Mais ce n’est pas la voiture qui m’en met plein les yeux. Kristen est superbe. Elle revêt une magnifique robe rouge éclatante super sexy, avec le dos et les épaules dégagées. Elle me regarde avec un air penné et un peu triste. Elle s’en veut de sa réaction de l’autre jour. Je vais l’embrasser. Avec la langue et, surtout, avec passion. Mes mains sont dans les siennes. Alors que notre baiser se prolonge, je sens l’apaisement qui s’empare de son corps, ses muscles relâchent peu à peu la tension. Mes lèvres s’écartent des siennes. Ses yeux brillent de joie et de soulagement. Kristen me glisse qu’elle s’excuse et qu’elle souhaite parler de nous. Je la fait taire en posant un doigt sur sa bouche. Je lui dit qu’on va profiter de la fête et que nous aurons tout le reste de la nuit pour cela.

La soirée est agréable. Même si il y a un peu trop de lycéens bien lourds et trop alcoolisés. D’ailleurs, alors que je m’explique avec l’un d’eux qui vient de me coller la main aux fesses sans ma permission, je vois que Kristen se dispute avec un autre gars. Mais celui-ci n’est autre que son frangin. Alors qu’il se prépare à lui envoyer une baffe, je fonce vers elle, usant un peu de ma Célérité, et je bloque le coup avant qu’il ne touche sa cible. Je tords le poignet de Ryan. Je ne dis rien. Tout est dans mon regard et la peur que j’injecte dans son esprit. Ryan sait désormais que mes menaces de faire payer toute agression, ou intrusion dans la vie privée de Kristen, de sa part, ou de celle de son père, ne sont pas des paroles en l’air. Il se barre à toute vitesse.

Une heure plus tard, Kristen m’entraîne à l’étage. Nous pénétrons dans une chambre. Deux nanas sont en train de se peloter sur le lit. Elles sont complètement nues. Tout d’un coup je réalise qu’il s’agit des deux étudiantes avec lesquelles Kristen est arrivée à la fête. Kristen s’adresse à moi alors que je regarde ce spectacle d’un œil étonné et amusé :

« Je veux me faire pardonner de ma réaction de l’autre jour. Tu sais ma crise de jalousie.

- Des filles qui se caressent c’est un joli spectacle, mais ça n’a rien d’original pour moi. Je peux…
- Non, m’interrompt-elle. Ce n’est pas juste pour regarder. Je voudrai que tu… que tu les…

Elle n’arrive pas à finir sa phrase. Elle sort alors un harnais de cuir avec un godemichet attaché dessus. « Tu veux que je les saute ? ». Kristen me fait un petit signe de la tête pour me dire que oui. Je retire alors mes vêtements ; tous sauf mon string. Puis je prends le sextoy des mains de Kristen, je me l’attache au niveau des hanches et je m’avance vers le lit. Je pénètre l’une des filles, je lui procure du plaisir avant de faire de même avec sa copine. Je passe de l’une à l’autre, jusqu’à ce qu’elles me prient d’arrêter. Elles sont en sueur sur le plumard, complètement comblées. Je ne saurai jamais pourquoi elles ont voulu -ou accepté- une telle partie de jambes en l’air, mais cela m’importe peu. Tout ce que je sais c’est que Kristen a tout regardé assise dans un fauteuil, mal à l’aise au début, un peu plus détendue vers la fin. C’est amusant de voir une fille plutôt réservée comme Kristen déployer un trésor d’imagination et de luxure, dans le seul but de reconquérir son amante. Il faut dire que ma nature et mon caractère font de moi une libertine des plus douées pour l’érotisme et le sexe. Et Kristen, entre mes mains, est accroc aux deux.

Une dizaine de minutes plus tard, les deux étudiantes ramassent leurs affaires et quittent la pièce. Elles m’adressent un « merci » joyeux. Je fais signe à Kristen de me rejoindre sur le lit. Elle ferme la porte, se déshabille et vient s’installer à côté de moi. Je l’embrasse. Je la tourne pour qu’elle soit le ventre contre le matelas. Je m’agenouille au-dessus de ses cuisses. Une position depuis laquelle je peux masser et mater ses superbes fesses. Je lui fais un massage des plus sensuels.

Au bout d’un moment Kristen prend la parole. Elle m’avoue vouloir faire des efforts pour accepter ma sexualité dissolue. Ce soir devant marquer son premier pas dans ce sens. Mais elle veut savoir si elle me plaît et pourquoi je reste avec elle alors que certaines des Blue Girls sont bien plus libres d’esprit. Je lui confie éprouver une vive attirance pour chacune des Blue Girls. Leurs beautés, leurs caractères, leurs corps, leurs passions et leurs énergies de vivre les rendent désirables à mes yeux. Pour ce qui est du sexe, elles me contentent toutes, d’une façon différente ou non. J’aime le sexe à trois avec Sidney et Noémie, j’aime les parties de jambes en l’air très câlines avec Céleste, j’aime partager mes conquêtes masculines avec Moriah. Quant à elle, j’aime jouer au « mec » et la pénétrer jusqu’à ce qu’elle hurle d’extase. Pour ce qui est de mes autres aventures, elles me permettent surtout d’étancher un peu ma soif. Une soif plutôt aisée à combler vu le désir que je génère chez les mortels. Mais mes meilleurs moments au lit sont -dernièrement en tous cas- avec les Blue Girls.

D’ailleurs je m’empresse de montrer à Kristen à quel point j’adore la sentir jouir dans mes bras.

Dimanche 6 février

Je profite de la fermeture du Pink Crazy Monk pour améliorer l’aménagement de mon bureau ; qui ressemble de moins en moins à un bureau d’ailleurs. Quand j’arrive, Noémie peint les paravents. Elle a presque terminé son travail. C’est superbe !

Une petite heure après, alors que Noémie range ses pinceaux, Kristen entre dans le bureau. Puis c’est au tour de Sidney et de Céleste d’arriver. Elles sont encore en train de parler de leur futur groupe de musique. J’ai invité Moriah mais elle ne semble pas venir. A un moment Kristen s’absente pour aller chercher la Wii qu’elle a acheté la semaine dernière. On s’éclate bien sur des jeux qui se jouent à quatre. Bon il y en a toujours une qui doit attendre un peu, mais bon…

Tout d’un coup, Sidney crie de joie. Elle vient de m’éclater à Mario Kart après un long enchaînement de victoires de ma part. Elle me murmure à l’oreille « on va baiser avec No ? ». Je lui sourie. Sidney attire Noémie elle lui tirant légèrement la main. Elle met un petit moment à comprendre, mais se lève d’un bond au moment où elle saisie les intentions de sa petite amie. Les deux blondes m’entraînent vers le confortable matelas que j’ai disposé dans un coin de la pièce. Elles déplacent les paravents pour ne pas gêner les autres. Je crois qu’elles pensent surtout à ne pas heurter la sensibilité de Kristen. Elles sont au parfum pour la crise de jalousie de cette dernière. J’ai bien sûr stipulé de ne jamais en reparler.

Quelques minutes plus tard, Noémie, Sidney et moi commençons à pousser des cris de plaisir. Tout d’un coup, un des paravents se replie. C’est l’œuvre de Kristen. Elle nous lance avec le sourire :

« Vous faites tellement de bruits que la présence de ces paravents et très superflue, puis elle me regarde dans les yeux et me dit, j’ai hâte que ça soit mon tour ».

Noémie et Sidney rient. Elles sont heureuses que la situation soit débloquée avec Kristen.

Je reste sur le lit une grande partie de la soirée. Mes Blue Girls viennent jouir une par une -sauf No et Sid- avec moi. Elles terminent toutes nues ou en sous-vêtements dans le bureau à jouer à la console. L’ambiance est conviviale et, bizarrement, le sexe n’en enlève rien.

Lundi 7 février

Nouvelle séance d’entraînement au skatepark. Je dois être au top pour jeudi. Kristen est venue avec moi, mais elle passe le plus clair de son temps à bouiner sur son mini-pc. Je finie par me rendre compte que je l’ai un peu laissée de côté. Du coup je lui montre de nouvelles figures à faire avec son skate. On y passe deux bonnes heures tellement les figures que je lui montre son difficiles. Kristen se débrouille comme une pro.

Plus tard dans la soirée, je prends ma douche chez Kristen. Quand je reviens dans la chambre pour des câlins, ma mignonne blondinette s’est endormie. Je l’embrasse. Je la couvre avec la couverture et je m’en vais bosser au Pink.

Mardi 8 février

Sidney et Noémie m’invitent à passer chez elles. Elles ont commandé un vrai festin de sushi et de maki. On se matte des épisodes de How i met your mother ensemble. J’adore cette série. C’est vraiment drôle.

Après quelques épisodes, je reçois un texto de Kristen. Elle me demande si elle peut passer me voir. Je la trouve vraiment très collante ces derniers temps. Je crois qu’elle est un peu trop accroc à moi. Je demande donc à mes hôtes si Kristen peut passer. Elles n’ont rien contre.

La soirée se termine tranquillement sur le canapé entre deux petits couples qui s’amusent ensemble devant une série délirante. Kristen s’endort très vite sur mes jambes. Entre le lycée et les nuits avec moi, je crois que ça lui fait des jours bien trop chargés. Finalement, entre les soirées peinardes, les soirées de jambes en l’air et les soirées de couple, je crois que Noémie et Sidney ont vraiment trouvé un bon équilibre, pour elles autant que pour moi.

Mercredi 9 février

Séance intensive de répétition au skatepark. Beaucoup de mes jeunes fans sont présents. Ils savent pour demain. Ils sont venus pour m’encourager et admirer mon talent. Car ce soir je répète les enchaînements de figures que je présenterai demain.

Le pote de Katsumi, le black baraqué, vient regarder le show. Mes exploits sur la rampe ne semblent pas l’impressionner. Je n’arrive pas à comprendre le pourquoi de sa venue. Et quand je tente de lire son aura, je sens qu’il n’est pas humain. Je ne suis pas une experte dans le domaine, mais je crois que c’est un métamorphe. Comme toute la bande très probablement.

Jeudi 10 février

C’est enfin le grand jour du défi contre cette petite prétentieuse de Katsumi. Elle croit pouvoir l’emporter contre moi. Je sais qu’elle n’est pas humaine, mais je ne suis pas sûre que le contraire soit vrai. C’est mon grand avantage et mon terrible handicap. Pas question que je montre l’étendue de mes pouvoirs devant tout le public présent. J’espère que l’asiatique sera assez sage pour faire de même.

Mais alors qu’un jeune skater commence à chauffer l’assemblée avec une présentation de moi et de mon adversaire, une bande de motards se pointent. Ce ne sont pas des Hells, mais ils ont de sales gueules eux aussi. Sur leurs vestes en cuir je distingue des signes d’anarchistes, de mouvements pro blancs et quelques autres symboles dont je ne connais pas la signification. Putain, il ne manquait plus que ça. Des pseudo-nazis avec des looks de loubard ultra violent.

La foule de spectateurs se disperse sans incident alors que les motards descendent de leurs bécanes. Les gars de la bande de Katsumi et de Jay Grey se rassemblent eux aussi. Il y a un côté western ou guerre de gangs dans tout ce merdier. Heureusement tout cela s’interrompt au moment où des sirènes de police retentissent. Les motards se dépêchent de remonter en selle et se tirent au plus vite. Les danseurs de hip-hop louches font de même.

Dans la débandade, j’ai juste le temps d’attraper le bras de Katsumi. Elle est sur le point de m’envoyer son poing au visage, mais elle se ravise quand elle réalise que c’est moi qui la tiens. Je lui propose de reporter notre défi à la semaine prochaine. Elle est sur le point d’accepter mais e ravise. Elle sort son téléphone portable et m’annonce que cela ne sera pas possible. Elle veut remettre ça au premier jeudi de mars. Je n’y vois aucun problème. Elle s’en va tandis que je m’interroge de moins en moins sur ce qu’elle est. Consulter les marées pour fixer un rendez-vous, et donc vérifier les phases lunaires, c’est un truc de métas.

Je rentre avec Kristen qui était venue me soutenir. Du coup ça nous fait une soirée plus longue à passer ensemble. J’en profite pour parler un peu avec elle de ralentir la cadence. Non pas que mes moments avec elle soient moins délicieux qu’avant, mais j’en ai assez de la voir au bord de l’épuisement presque chaque soir. Du coup je ne peux même pas lui prendre du sang et intensifier son plaisir sexuel. En plus il faut avouer que l’avoir tous les soirs auprès de moi bloque un peu mes possibilités de vivre de nouvelles aventures, de trouver d’autres partenaires et de nouvelles Blue Girls.

Vendredi 11 février

Sur mon bureau du Pink, un petit mot de Moriah m’attend. Elle me dit que j’ai rendez-vous à 21h pour valider la candidature d’une nouvelle serveuse. Moriah n’est pas là ce soir et comme il est presque l’heure en question, je ne vois pas l’intérêt de l’appeler. Cependant je ne vois pas pourquoi cette demande d’embauche me tombe dans les pattes. J’ai pourtant chargé Moriah de s’occuper de ça.

Quinze minutes plus tard, quand la candidate en question entre dans mon bureau, je comprends pourquoi Moriah m’a laissé me débrouiller toute seule. Crystal -c’est le prénom de la candidate au poste- est une vraie bombe sexuelle. Avec son short de jean déchiré et sa veste ouverte sur son énorme poitrine, je dirai même qu’elle ressemble à une pornstar. Je reste un petit moment à la mater de haut en bas. Faut dire, pour ma défense, qu’elle donne beaucoup à voir.

Crystal s’avance vers mon bureau, retire son chewing-gum de sa bouche d’un geste plus qu’érotique. Puis elle me dit :

« J’ai vu le site des Blue Girls et je suis devenue fan dès les premiers instants. Je me suis dit que cela serait chouette de bosser au Pink pour Nina Blue, une star des plages californiennes venue passer un peu de temps à Eugène. Par contre je me demandais, pour le sexe t’es plutôt câlins et léchouilles ou tu préfères donner des coups de reins ? Ou en recevoir d’ailleurs. »

Waouh. J’ai rencontré pas mal de gens dans ma courte vie de vampire. Mais jamais personne d’aussi cash. C’est plus de la drague à ce niveau là ; le jeu du « ça glisse ou ça casse » à la rigueur. Je jette un coup d’œil sur le CV. Crystal entame sa maîtrise d’histoire des arts, elle a effectué des fouilles archéologiques sur plusieurs sites à travers le monde, c’est une passionnée d’océanographie… Je lui jette un coup d’œil, juste pour vérifier ce que je pressens. Ce qu’il y a de noté sur son dossier est la stricte vérité. Je crois que Crystal illustre parfaitement l’expression « l’habit ne fait pas le moine ». Sûrement une sorte de compensation quasi divine à l’encontre de tous ceux dont l’habit fait le moine.

J’hésite un peu. Cela fait un bon moment que je n’ai pas trop de relations sexuelles avec des mecs. Du coup je sors un sextoy très proche de celui que j’utilise sur Kristen, je le lance à Crystal et je lui dis d’un air satisfait : « j’opte pour que tu me baises ». Elle fait le tour de mon bureau. Je m’assoie sur celui-ci. Elle retire mon pantalon tandis que je fais tomber le sien au sol, puis elle enlève ma petite culotte. Elle me lèche un bon moment avant de me pénétrer. Je crois que personne n’a jamais mis aussi peu de temps pour me sauter. Crystal se débarrasse de sa veste. Ses seins sont énormes. J’ai du mal à faire le tour d’un seul avec mes deux mains. D’habitude je ne suis pas une grande amatrice des gros lolos, mais je dois dire que les siens sont beaux.

Plus tard je savoure ma victoire. Crystal retire le sextoy de mon corps. Il n’y a presque plus rien sur le bureau à part moi. Elle sait manier son engin artificiel d’une manière bien plus agréable que la majorité des mecs ne savent utiliser leurs vraies queues. Crystal s’allonge à côté de moi, sur le bureau. Elle est exténuée. Elle me demande :

« Si jamais je ne suis pas engagée comme serveuse, je pourrai quand même venir te fourrer le minou de temps en temps ?
- Pour ce qui est de la place de serveuse, pas de soucis. Mais tu ne commenceras que le mois prochain. Pour le minou, tant que tu me contentes aussi bien que ce soir, c’est avec plaisir. Et pour ça c’est quand tu veux. »

Samedi 12 février

Je participe à une soirée au Vertigo avec trois Blue Girls officielles, Noémie, Sidney et Kristen, ainsi que Crystal, une nana sexy qui a toutes ses chances d’en devenir une. Le patron de la boîte a requis les services des Blue Girls pour « mettre le feu ». Il a prévu un concours de T-shirt mouillés. Je trouve cela amusant mais sans grande originalité. Il en faut bien pour tous les goûts.

Franchement c’est pas mon truc de dévoiler mes parties intimes -sauf à mes partenaires sexuels-. Je préfère que les gens fantasment et espèrent les voir en vrai, plutôt que de satisfaire leur curiosité érotique et briser le rêve. Heureusement Crystal joue le jeu à merveille. Par jalousie, nombreuses sont les autres filles à se lancer dans le concours et tenter de détourner les regards de l’imposante poitrine de Crystal. Même Kristen se lance dans la bataille pour répondre à la bravade. On aurait fait un concours de culottes mouillées elle aurait eu ses chances, mais là le combat est disproportionné. D’autant plus que les seins de Crystal, en plus d’être gros, sont bien foutus.

Sidney passe une grande partie de la soirée à tenter de convaincre Noémie de participer au concours. Elle réussie, au plus grand bonheur de tous les spectateurs. Sidney s’y joint juste après et roule une pelle à sa petite amie. Dire que la température est un peu montée à ce moment précis est un euphémisme.

Dimanche 13 février

Je prépare le grosse soirée de demain. Décorations, dernières commandes, contacts, réponses aux derniers mails… Il faut dire que j’ai mis le paquet pour cette soirée. J’ai même fait assurer une campagne publicitaire radiophonique d’importance.

Kristen et Noémie m’aide pour la décoration. Je suis d’ailleurs assez surprise de voir Noémie sans Sidney. Elle doit avoir quelque chose d’autre à faire. Céleste passe pour monter la scène et faire les arrangements sons, mais elle ne reste pas. Crystal n’arrête pas de chercher à m’allumer. Kristen, en réponse, joue les petites amies tendres et douces -et un peu collante pour le coup-. Je suis en train de galérer à mettre tout en place pour demain et deux canons jouent la provocation pour attirer mon attention. Autant dire que j’ai du mal à me concentrer sur ce que je suis en train de faire parfois. Ce qui amuse beaucoup Moriah et Noémie. Surtout quand je manque de me péter la gueule d’un escabeau parce que Crystal vient me montrer les tatouages en formes de cœurs qu’elle s’est collée sur les tétons.

Mais je ne cède pas à la tentation de m’envoyer en l’air. Je dois terminer tous les préparatifs. En plus ça me frustre un peu de ne pas répondre à ces provocations. De cette manière, demain, j’aurai vraiment les crocs.

Lundi 14 février

Ce soir je suis très occupée. J’effectue les derniers préparatifs de la grande fête que j’organise au Pink pour la St Valentin. Céleste vient chanter sur la scène que j’ai fait agrandir pour l’occasion. Un changement qui sera permanent.

Noémie et Sidney passent au Pink, mais elles ont prévu de se faire une soirée entre amoureuses. Cependant, pour me montrer que je compte aussi beaucoup pour elles, mes deux jolies blondes m’entraînent vers ma funroom pour y faire l’amour. Quand je regarde dans leurs yeux, quand j’analyse la façon dont elles m’offrent leurs corps et quand j’entends leurs mots doux, je suis certaine que faire l’amour n’est pas un vain mot.

Kristen arrive peu après le départ de Sid et No. Elle recherche très vite la chaleur de mes bras et de mes baisers. Elle veut passer la soirée, et probablement la nuit qui va suivre, en ma compagnie. Je n’aie absolument rien contre. Le problème arrive avec la fin de la représentation de Céleste. Celle-ci vient rechercher mon affection. Du coup je me retrouve un peu entre deux feux. J’ai la vague impression de revivre la journée d’hier. Heureusement que Crystal n’est pas là ce soir -bizarre cela dit-, cela aurait été encore plus compliqué.

La situation amuse Moriah, plus encore que celle similaire d’hier. La pauvre elle bosse vraiment hard ce soir. J’arrangerai une autre soirée avec Lucas pour me faire pardonner.

J’anime donc la soirée du Pink, toujours en compagnie de mes deux charmantes Blue Girls, câlines et séductrices. Une espèce de duel s’est engagé entre elles. Je crois que l’enjeu est de savoir avec laquelle des deux je passerai la nuit. Comme si j’avais un choix à faire. Mais je ne vais pas les empêcher de faire leur duel, il favorise leurs petites attentions lascives.

La soirée au Pink se termine tard. Kristen est endormie dans mon bureau. Céleste s’y trouve aussi et joue sur le pc à de petits jeux en ligne. Je m’apprête à réveiller Kristen mais Céleste m’en empêche. Elle me glisse une idée plutôt cochonne à l’oreille. Du coup je fais l’amour avec elle sur un des canapés de ma funroom. Ses cris finissent par réveiller Kristen. Celle-ci jette un regard envieux à Céleste, qui lui annonce alors :

« J’ai gagné le défi on dirait. Mais je suis bonne joueuse. Rejoins nous… juste pour aujourd’hui. J’ai trop envie de ne pas passer cette nuit seule et toi aussi. »

Je n’ai pas besoin de dire que Céleste a un petit coup dans le nez émettre une telle idée. Mais ce qui m’enchante le plus c’est la réaction de Kristen. Elle se déshabille, se caresse sensuellement et répond : « merci. Mais finissez. J’attends sagement mon tour ». Bon le sagement était de trop. Elle n’arrête pas de prendre des poses sensuelles ou d’exhiber des gestes lascifs pour que je la rejoigne au plus vite. Cependant, cette nuit, je comprends que Kristen accepte enfin ma sexualité débridée.

Mardi 15 février

Je me pointe au Skinner. Emile me raconte qu’il a reçu la visite de John Q. et de quelques membres des Hells hier. Le chef des motards-criminels s’est plaint du vol d’une cargaison d’armes. Il a souligné qu’Emile -dont il semble connaître les fonctions exactes- était responsable car le chauffeur des Hells a été vidé de son sang. Il a donné trois jours à Emile pour résoudre l’affaire.

Mais pour qui il se prend ce sale type ? Et comment il connait autant de choses sur notre communauté ? Il faut absolument en apprendre plus sur lui. Il commence à m’énerver à nous prendre au mieux pour ses égaux, au pire pour des gens à son service, ou du moins redevables à son égard. Cependant nous allons devoir nous pencher très vite sur cette affaire. Qu’un vampire traîne en ville et sème des preuves aussi évidentes est dangereux.

Je décide de me rendre à l’adresse notée par un des serveurs du Pink la veille. Adresse prise sur la carte d’identité d’un des jeunes gens qui m’ont semblé former une sorte de troupeau vampirique. Sur place je découvre, ainsi qu’Emile qui s’est décidé à venir, une grand baraque avec un grand parc autour et une piscine à l’arrière. J’observe à travers les fenêtres. Tous les jeunes aux teints pâles d’hier semblent vivre ici.

Je frappe à la porte de la maison. Un jeune mec vient m’ouvrir. Il est âgé de dix-huit ans, guère plus. Il porte un gilet noir en flanelle ouvert sur la poitrine. Un look propre aux vampires qui ont mauvais goût. Il m’autorise à rentrer, puis, quelques secondes plus tard il se ravise et me demande de sortir. L’appel de la porte est intense et y résister est impossible. Je tente juste de repérer une éventuelle présence non-humaine, mais je n’y parviens pas.

Je continue à observer les lieux. Par les fenêtres des diverses pièces du rez-de-chaussée je finie par repérer l’ensemble de la petite bande croisée lors de la fête de la St Valentin au Pink. Toute la bande… pas tout à fait. Il manque une nana. Celle qui m’avait paru très mal en point.

Je téléphone aux flics. Je prétexte qu’une de mes amies est retenue contre sa volonté. Je donne l’adresse de la belle baraque bourgeoise où habite le troupeau. J’attends avec Emile la venue des flics. Ils ne tardent pas à arriver. Ils entrent et ressortent presque aussi vite. Des pouvoirs vampiriques ont du contrôler leurs esprits faibles. Merde !

Emile décide de laisser un mot en priant le vampire caché dans la maison de bien vouloir se présenter au Skinner… Pfff. Et pourquoi on lui offrirait pas une boîte de chocolats fourrés à l’hémoglobine en plus.

Nous nous rendons ensuite chez la femme, ou la copine, du transporteur des Hells qui a été vidé de son sang. Avant d’arriver à l’appartement de celle-ci, nous passons par le parking où le type est mort. Emile utilise ses pouvoirs d’Auspex. Des visions font surface mais elles sont surtout marquées par un vide, une absence, comme celle que laisserait un maître de l’Occultation. La nana ne nous apprend pas grand-chose de plus. Je tente de savoir si elle connait bien les Hells, histoire qu’elle puisse tout de même nous servir, mais elle ne fréquentait pas vraiment la bande de motards et son salopard de leader : John Q.

Nous allons ensuite faire un tour du côté de la scierie pour y rencontrer un autre furoncle de la ville : Cobaj. Et dire qu’Emile est en train de monter une filière de vente d’armes avec lui. Je ne prétends pas être blanche comme neige, mais Dzeladine Cobaj est une vraie raclure, un enfoiré de proxo.

Cobaj nous informe juste qu’une petite frappe du commerce d’armes est mort il y a une semaine de cela. Il aurait été tué dans l’incendie de sa caravane. Mais pourquoi nous lance t-il là-dessus ? Je vois bien le rapport avec le trafic d’armes… mais pas du tout avec les Hells. De plus, qu’un trafiquant d’armes soit victime d’une mort violente n’est pas franchement surprenant. Encore une visite qui ne nous avance pas beaucoup.

Mercredi 16 février

Une terrible nouvelle agite Eugène aujourd’hui. Dans la nuit de mardi à aujourd’hui, neuf jeunes gens ont péri dans l’incendie d’une grande maison. Ils appartenaient tous à des familles très riches et influentes de la ville. Les répercussions de ce drame risquent d’être nombreuses.

Les jeunes que j’ai rencontrés hier sont donc morts. Mais je suis certaine d’avoir vu un troupeau de dix personnes au Pink le 14 février. Je me rends donc à ma boîte et j’interroge les serveurs sur la nana que je recherche. Elle n’est pas passée inaperçue avec son teint maladif et son anorexie marquée, cependant personne n’est en capacité de me dire où la trouver. Je demande donc de me prévenir au plus vite si jamais elle se pointe dans le coin.

Emile arrive au Pink un peu plus tard dans la soirée. Il est passé sur les lieux de l’incendie. La maison n’a pas été entièrement réduite en cendres, la plupart des jeunes sont morts d’asphyxie. Emile a donc pu trouver un journal intime, très certainement celui de la nana que je recherche vu la photo qu’il ramène avec le carnet. Après une lecture succincte, on peut deviner une transformation radicale de son auteure. D’une personne pleine de vie et d’énergie, elle change peu à peu et devient plus sombre, plus psychotique. En utilisant ses pouvoirs sur l’objet Emile sent des impressions de creux. Comme celles laissées sur le parking où le même des Hells est mort. L’adolescente qui a écrit ce journal serait-elle une vampire ? Une goule ? L’Angeltear serait-elle responsable de ce nouvel « effet indésirable » -selon les sages paroles de Q.-.

Alors qu’Emile et moi réfléchissons à la suite, Moriah vient me voir pour me dire que la nana que je recherche a été vue dans une ruelle derrière le Pink. Nous nous dépêchons d’y aller. Je ne vois d’abord rien, puis une forme blanchâtre se détache d’un mur. Il s’agit d’une jeune femme en robe blanche légère. Celle-là même que nous recherchions. Mais, avant même que nous puissions placer un mot, elle se jette sur nous comme une furie. Emile sort ses griffes et la décapite d’un coup. Elle s’évanouie dans une brume rouge étrange et inquiétante. Steeve -dont la présence m’est sortie de l’esprit- gueule alors : « La Cour Rouge ».

Après un long moment de silence, Steeve s’explique sur la Cour Rouge. Celle-ci s’opposerait à la Cour Blanche, dont nous autres faisons partie. La Cour Rouge serait composé de vampires dévoyés et monstrueux, de psychopathes dégénérés. Les morsures de ces vampires provoquent la folie et transforment très rapidement les humains en rejetons vampiriques. Les vampires de la Cour Rouge sont considérés comme de vrai bêtes sans aucune humanité. Des créatures dangereuses et violentes.

Il est clair que la créature qu’Emile vient d’abattre était une nouvelle-née. Elle ne maitrisait absolument pas ses pouvoirs. Mais on putain de maître doit être encore en vie. Emile téléphone donc notre Reine pour prendre la mesure du problème.

Deux heures plus tard, nous attendons sur une petite piste privée de l’aéroport. Un jet se pose. La porte d’ l’avion s’ouvre et un grand type tout de cuir vêtu en sort. Des pointes ressortent d’un peu partout sur sa tenue. Dans sa main droit il tient un long fouet tressé d’argent. Ca me fait un petit frisson dans le dos. Le type est suivi par cinq molosses. Ce type se fait appeler le Chasseur. Ouais… aucun doute sur sa spécialité… Il prend le van que la conseillère de la Reine nous a demandé d’amener et nous demande de le conduire sur les lieux où la jeune vampire est morte.

Nous revenons du côté du Pink. Le Chasseur se place à l’endroit où la nouvelle-née a été abattue. Il claque du fouet. Ses chiens se transforment en créatures humanoïdes trapues avec des gueules de clebs peu rassurantes. Il nous affirme qu’il va retrouver le vampire de la Cour Rouge et le tuer. Les humains ne le verront pas -ce qui est une chance vu sa tronche et celle de ses « chiens »-.

Emile, son garde du corps et moi allons nous détendre un peu au Pink.

Avant l’aube, un coup de téléphone de Jane Deady nous informe que le Chasseur a effectué son travail. Pourvu que ce type ne remette jamais les pieds à Eugène. Il est certes très efficace, mais quoi de plus ironique pour des vampires de faire appel à un chasseur de vampires.

Jeudi 17 février

Emile a récupéré toutes les informations possibles sur le meurtrier de l’homme de John Q. Le vampire de la Cour Rouge s’était créé un nouveau repaire dans une église. Sûrement avait-il l’intention de se nourrir du sang des fidèles. Mais par contre, aucune trace du van plein d’armes.

Nous allons voir Q., et cela ne m’enchante guère. J’ai l’impression de suivre exactement ses règles du jeu. Il prend l’ascendant sur Emile et cela n’est pas bon du tout. Bah Emile manque de niaque pour un ancien soldat. Je me barre avant la fin de la conversation. Je déteste que quiconque s’amuse à me manipuler… et encore plus quand j’ai la certitude que c’est le cas.

Q. va payer son insolence. Mais moi je n’irai pas à grand coup de poings sur la table et de gueulantes. Il faut que je trouve un moyen de le priver de la toute-puissance qu’il croit détenir. Affaiblir ses rangs, faire douter ceux qui le suivent, voilà une méthode qui peut fonctionner. Avant, il faudra sûrement que j’arrive à savoir ce qu’il est en réalité. Pas un humain normal, ça c’est sûr !

Je vais à la Knight Librairy pour y faire des recherches sur la Cour Rouge ou des légendes semblables. Mais très vite je m’ennuie. Les bouquins, encore plus dans le domaine de l’occulte, c’est vraiment pas mon truc. Du coup je me mets à mater les gens qui trainent encore ici à une heure si tardive. Il y a un vieux bonhomme presque ensevelis derrière sa pile de livres, un couple d’étudiants qui passent plus de temps à se tripoter qu’à travailler, quatre jeunes gens qui semblent terriblement en retard et font tout leur possible pour finir un travail en urgence, et puis il y a une jeune femme aux cheveux rouges. Je m’attarde longuement sur cette dernière.

La nana en question est plutôt pas mal. Elle porte un symbole satanique autour du cou. Sur sa table s’étale un nombre impressionnant de livres aux titres mystérieux et intrigants. Tous semblent porter sur l’ésotérisme. Je vais fouiller le rayon sur les pratiques magiques et j’y prends un bouquin après quelques minutes de recherche. Je vais ensuite vers la table de la fille aux cheveux rouges, je pose le bouquin prêt d’elle et je lui lance : « au moins si ces rites ne marchent pas, ils doivent être plaisants ». Elle jette un œil sur le livre. Celui-ci est consacré aux rites magiques sexuels Wicca. Puis d’un ton en apparence très calme elle me répond : « déjà lu et relu ». Puis elle lève les yeux sur moi. Je manque d’exploser de rire. Un frisson lui parcourt le corps et j’entends son cœur battre la chamade. Elle reste bouche bée quelques instants avant de se reprendre. Je me trompe jamais quand je choisie mes « proies ».

Une demi-heure plus tard je quitte la librairie. Alayna -c’est le nom de la fille aux cheveux rouges- m’a donné un rendez-vous pour demain soir. En choisissant le bouquin je ne pensais pas taper si juste. C’est une jeune pratiquante du Wicca, une sorte de mélange entre religion et magie. Mais je crois qu’elle fait surtout cela pour le côté mystérieux et mystique du Wicca. En tous cas, elle à proposer de m’« introduire dans le cercle ». Etant donné que certaines pratiques de ces sorcières/mystiques consistent à tracer un cercle sur le sol avant d’effectuer des rituels, je me demande si sa phrase était à prendre au sens qui m’est d’abord apparu. Il n’est pas difficile de deviner lequel.

Vendredi 18 février

Ce soir c’est la pleine lune. Alayna me conduit jusqu’au rendez-vous secret fixé avec ses consœurs Wicca. Elle stoppe la voiture en plein milieu d’un chemin de terre et tout autour de nous la forêt. Dans la voiture elle me donne la tenue de cérémonie. Une sorte de robe blanche diaphane, qui voile à peine mes sous-vêtements sexys. Ensuite nous marchons un bon kilomètre. Mais, tout d’un coup, je me m’arrête net, à une douzaine de mètres d’un bon feu.

Autour du feu de grandes couvertures ont été disposées en cercle. Six jeunes étudiantes sont en train d’y disposer des bouteilles d’alcool, de sortir des drogues douces, des objets à caractère sexuel… Alayna m’a juste conviée à une orgie. Le côté Wicca semble n’être qu’un prétexte pour organiser une partouze entre copines. La fortune doit être mon alliée pour me conduire dans des situations pareilles. Enfin pas tant que ça, parce que le coup du feu, bien que prévisible à cette période de l’année, n’est pas très sympathique.

Malgré mes pulsions prédatrices et à cause de mon instinct de conservation, je m’éloigne du feu. Alayna vient me rejoindre très vite pour me demander ce qui ne va pas. Ses copines près du feu commencent à se tripoter mais leurs regards se tournent vers moi, bien que mon apparition dans la lumière n’ait été que très fugace. Je prétexte une peur infantile du feu. Elle retourne du côté de ses camarades, puis celles-ci commencent à ranger les couvertures et éteindre le feu. Quand Alayna revient vers moi, je lui demande ce qui se passe. Elle me répond :

« On va aller dans la maison secondaires des parents d’une amie, elle est à une dizaine de kilomètres d’ici, au plein cœur de la forêt. Tu attises un violent désir en moi, et visiblement je ne suis pas la seule à ressentir cela. Du coup on s’arrange pour que tu participes à la cérémonie ».

C’est ainsi, qu’une heure plus tard, dans une pièce bien chauffée par deux radiateurs mobiles et une grande cheminée vitrée, je m’adonne à ma première partouze de l’année. Les Wicca en herbe effectuent bien quelques rituels ésotériques mais ils sont presque tous agrémentés de pratiques érotiques ou sexuelles. J’ai plus l’impression d’enchaîner des jeux sexuels différents, que de formuler des incantations magiques avec mon corps. Mais c’est bien agréable. Le côté mystique donne une petite ambiance à l’orgie.

Samedi 19 février

Je remets ça avec les copines d’Alayna. Mais ce soir il n’est plus question de magie et d’occulte. C’est juste une méga partouze dans la même baraque que la veille et avec des mecs en plus. Je n’aie pas froid aux yeux mais je trouve ça un peu trop dévergondé. Ca baise dans tous les sens et j’ai bien trop de personnes qui s’intéressent à mon cul en même temps. La partouze d’une demi-douzaine de personnes je trouve ça fun, à plus d’une quinzaine moins. Je joue tout de même le jeu, histoire de ne pas vivre idiote.

Dimanche 20 février

Je passe une soirée tranquille avec Céleste. Nous discutons de diverses idées pour le futur groupe des Blue Girls et elle me dresse la liste du matériel qu’elle aimerait. J’ai promis que je financerai le groupe de Sidney, Noémie et Céleste –plus deux autres membres vraisemblablement-. Il s’agit bien sûr de leur faire plaisir, mais je suis convaincue qu’elles possèdent un potentiel pour former un bon groupe. Ce ne seront probablement pas des stars incontournables de la scène musicale mondiale, mais elles ont de quoi faire vibrer le public du coin.

Alors que Céleste commence à se montrer très câline, je lui avoue avoir eu bien trop de rapports sexuels hier et avant-hier. Je lui raconte mon histoire avec les Wicca, ou plutôt les partouzeuses qui aiment mettre un brin de mystique et de magie dans leurs orgies. Céleste est très ouverte d’esprit. Elle s’amuse beaucoup à écouter mon récit et me poser quelques questions sur un ton badin. Au fil de mon récit son ton change peu à peu et je sens une vive curiosité naître en elle. Céleste, contrairement aux apparences -et aux paroles de ses chansons- est assez réservée sur le plan sexuel. Il faudra que je lui propose de m’accompagner à la prochaine orgie des Wicca. Ca pourrait avoir des chances de marcher.

Lundi 21 février

Je vais m’entraîner au skatepark avec Kristen, moi en roller et elle avec son skateboard. Un public assez impressionnant est venu assister à nos exercices. Le défi du mois prochain est dans tous les esprits. C’est peut être pas plus mal qu’il ait été reporté. J’ai la nette impression que le phénomène a pris de l’ampleur depuis son report.

Lucas passe durant une bonne partie du temps où Kristen et moi sommes au skatepark. Il prend des photos de moi, et de Kristen du coup. Il m’en montre quelques unes via le portable qu’il a emmené avec lui. Il est vraiment doué. Le truc c’est que les conditions d’éclairage ne sont pas optimums.

Au moment de quitter les lieux je signe pas mal d’autographes. Même Kristen se fait quelques fans et doit répondre à leurs demandes. Lucas vient vers moi pour me demander si il nous ramène toutes les deux. Je lui dis que malheureusement ça sera pour une prochaine fois. Je sens un peu de déception dans son « au revoir ma jolie ». Mes Blue Girls deviennent nombreuses, du coup j’ai de moins en moins de temps -et même d’envies- à consacrer à mes autres conquêtes. De plus, grâce à mon image de « Reine des Blue Girls », on m’attribue une bisexualité à forte tendance lesbienne. Cela ne me gêne pas, dans le sens où je peux séduire plus facilement les jolies nanas, souvent hétéros, qui se jettent moins facilement dans mon lit que les beaux mecs. Enfin, des fois, avoir un membre viril -un vrai- dans les mains, dans la bouche ou ailleurs, me manque un peu.

Du coup ce soir je me défoule bien avec Kristen. Je lui montre comment je me débrouille avec mon membre viril, même si celui-ci est factice, forcément.

Mardi 22 février

Ce soir, et jusqu’à la fin de la semaine, je vais écumer les bars et les salles de concerts pour dénicher une bassiste et une clavier, dans le but de compléter la composition du futur groupe de Blue Girls. D’ailleurs Sidney, Noémie et Céleste ont décidé d’appeler leur groupe les Blue Panthers.

Kristen m’appelle pour venir avec moi. Mais je refuse. J’ai déjà prévu d’y aller avec quelqu’un d’autre. Au son de sa voix, je comprends qu’elle le prend mal. Elle se contente de me souhaiter une bonne soirée.

Je fais ma chasse aux talents en compagnie de Céleste. Après tout elle s’y connait mieux que moi dans le domaine musical. Notre petite virée se révèle très vite infructueuse. D’autant plus que j’y mets vite un terme. J’ai envie de passer un bon moment avec Céleste pour me faire pardonner mon manque d’appétit sexuel de dimanche dernier.

Mercredi 23 février

Je passe une soirée de recherche très active. Kristen a laissé un message pour m’informer qu’elle a attrapé la crève. Quelque part, c’est moche à dire, mais je suis plutôt soulagée. Il faut vraiment qu’elle apprenne à devenir un peu plus indépendante. L’idéal serait qu’elle se trouve une petite amie. Ma relation avec Sidney et Noémie est vraiment excellente depuis qu’elles sont ensemble. Elles aiment être avec moi, et réciproquement, mais je ne peux pas toujours partager des moments avec celles-ci, cause de ma vie nocturne, de mes envies libidineuses et de mon goût prononcé pour les partenaires multiples. Du coup, étant en couple, elles trouvent dans leur relation ce que je ne peux pas leurs apporter. Un bon équilibre au final.

Alors que je suis sur le point de rentrer au Pink, Céleste m’appelle. Elle a appris qu’un groupe de métal joue dans un des bars undergrounds de la ville. Elle m’y emmène. La bassiste du groupe est talentueuse mais elle ne me plait pas. Elle a une attitude très arrogante et fait preuve d’une violence un peu extrême. A la fin de la représentation elle en vient même aux poings avec un spectateur mécontent.

Ce n’est pas pour ce soir encore. Du coup, comme Céleste est avec moi, je l’invite à boire un coup au Pink.

Jeudi 24 février

Je reçois un coup de téléphone de Céleste alors que je suis au Pink à boire un coup avec Sidney, Noémie et Moriah. Elle m’informe qu’il y a un concours de DJ à la Dame Jeanne. Elle me dit qu’une jeune prodige de même pas vingt ans est en train de se produire et le son est d’enfer. Céleste pense que ça serait terrible de la recruter pour le Pink, au moins pour quelques exhibitions. Je file avec mes trois compagnes de table à la Dame Jeanne.

La DJ, Cassidy de son nom de scène, est méga talentueuse. En plus elle est carrément craquante. Les Blue Girls qui sont avec moi sont conquises elles aussi.

A la fin de sa prestation, je fends la foule pour aller parler à la DJ. Mais une foule de gardes du corps et un agent particulièrement retord m’en empêchent. J’utilise mes pouvoirs pour influencer leurs esprits. Non sans mal, j’arrive tout près de Cassidy. Elle est très surprise de voir que quelqu’un a traversé son mur de gardes. Je la salue et je la félicite pour son talent. Je perçois une sorte de soulagement dans ses yeux. Mon exploit d’avoir traversé ses gardes du corps l’a marqué plus que je ne crois. Je lis sa pensée principale du moment -je n’ai pas envie de gâcher tout le suspens non plus- et je découvre sa joie d’avoir percer « la prison » dans laquelle elle se trouve. Tout d’un coup la porte de sa cellule se referme et elle est happée par des gros malabars qui la font monter dans une limousine.

Vendredi 25 février

J’effectue quelques recherches sur DJ Cassidy. Elle est anglaise et son nom de scène est en réalité son nom de famille. Elle s’appelle Lilliana Cassidy. Ses parents sont de riches professeurs d’université qui ont fait fortune grâce à des galeries d’arts. Leur fille, une vraie prodige de la musique électro, est venue étudier quelques temps au Hult Center for the Performing Arts. Elle a profité de sa venue aux USA pour se faire découvrir de ce nouveau public.

Sur son blog je découvre une jeune femme passionnée de jeux vidéo et d’alter cultures. Plus j’en découvre sur elle et plus je la trouve à mon goût. Je me dis qu’elle ira très bien avec Kristen. La sœur d’une future star du hockey sur glace et une génie de la musique électro, ça pourrait faire un sacré coup médiatique pour les Blue Girls. En plus elles formeraient un joli couple. Je vais inviter Kristen à venir assister aux performances musicales de Lilliana. Cette dernière se reproduit demain, dans une des salles de musiques actuelles les plus importantes d’Eugène : le McDonald Theatre. Espérons juste que Kristen sera en forme.

Samedi 26 février

Kristen est toujours malade. Du coup mon idée de lui faire rencontrer Lilliana Cassidy tombe à l’eau.

Je vais voir le concert de Lilliana. Je joue de ma Domination pour pouvoir rentrer, car évidemment il n’y a plus de place à vendre au guichet. Dans ce lieu où l’acoustique est meilleure qu’à la Dame Jeanne, je me conforte dans l’idée que la musique de DJ Cassidy est excellente. Elle a un sens du rythme vraiment bon et elle sait surprendre le public par des mélanges musicaux osés.

A mon retour au Pink, alors que la boîte est encore loin de fermer ses portes, Moriah m’annonce que quelqu’un m’attend dans mon bureau. Bizarre, je n’aie aucun rendez-vous de prévus. Il ne s’agit pas moins de Mariyah Griffin, l’avocate d’une association moralisatrice. Cette fois elle vient me voir à cause du concours de T-shirt mouillés du Vertigo. Il faut dire qu’avec mes Blue Girls il a plutôt eu pas mal de succès.

Une bonne demi-heure plus tard, Mme Griffin ressort de mon bureau et s’assure que sa tenue est bien remise. Puis elle quitte le Pink, non sans me lancer un regard contrarié et indigné, une sorte de « la prochaine fois je résisterai »… ou un truc dans le genre. Je ne sais pas si elle-même y croit.

Dimanche 27 février

Vraiment un soir de merde. Une conduite d’eau du Pink a cédé. Du coup je dois contacter au plus vite des réparateurs pour qu’ils se bougent le cul rapidement.

Je passe le reste de la soirée à tout remettre en ordre avec Moriah. Heureusement il n’y a pas eu beaucoup de casse, juste quelques produits alimentaires qui sont bons à jeter. Rien de grave.

Lundi 28 février

Je vais à la rencontre de l’agent de DJ Cassidy. J’arrive à le convaincre, grâce à quelques talents vampiriques, d’organiser une représentation au Pink de sa jeune protégée. Nous tombons d’accord pour faire ça jeudi de la semaine prochaine. Cela me laissera le temps de réfléchir à la manière dont je vais pouvoir convaincre cette dernière de rejoindre les Blue Girls et de voir si ça peut coller entre elle et Kristen. Bon je sais c’est un peu osé comme plan mais je n’aime pas l’ordinaire, je hais la banalité et surtout j’adorerai me faire cette belle brunette. De plus, si ça marche, ma relation avec Kristen n’en sera que meilleure -et moins pesante que ces dernier temps-.
Lunedor
Lunedor
Admin
Admin

Messages : 774
Date d'inscription : 08/10/2008

Personnage
Nom: Clément
Race: Ange

https://legobelinfarceur.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum