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Cagoule, la ville des promesses dorées

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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mar 26 Mai - 19:23

Post dédié aux aventures à Cagoule.
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Message  Lunedor Mar 26 Mai - 19:25

La vengeance de Zyra l’ensorceleuse
Cagoule, la ville des promesses dorées Zyra10Cagoule, la ville des promesses dorées Zyra_b10

Cagoule, une ville construite par les nains à la frontière du royaume de Druma. Une ville  exclusivement composée de bâtiments de bois. Dans les hauteurs de la cité marchande de Cagoule, perchée sur un piton rocailleux abrupt, se trouve la citadelle céleste de Heaume. La place-forte où habitent réellement les nains, loin du bruit, de la crasseet de la chaleur de Cagoule. Et, comme une épée de Damoclès, en haut des remparts de la cité naine, on aperçoit les machines de guerre, toujours pointées sur la ville «des étrangers» située en contrebas.

Depuis mon arrivée j’ai cherché un petit boulotdans les tavernes, mais ça ne paie pas des masses. Ce n’est pas ainsi que j’amasserai suffisamment d’argent pour reprendre les terres que mon oncle a usurpées à ma famille. Mais Cagoule est au cœur d’un réseau de routes commerciales, il y a sûrement moyen d’amasser une petite fortune, reste juste à trouver le moyen d’y arriver. Et Calistria le sait, je ne me suis pas fixée beaucoup de limites pour atteindre mon objectif.

J’aperçois quelques nains qui gardent une des grandes portes de la ville. Les seuls, ou presque, à être présents sur Cagoule. La sécurité à l’intérieur des murs étant assurée par des humains -ou affiliés aux yeux des nains, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas nain. Je me demande bien quel pouvoir possède réellement Coltaine, le bourgmestre de la ville. Peut-être n’est-il qu’un homme de paille ?

Je finis par entrer au Désir Frais, une grande bâtisse qui ressemble beaucoup à un entrepôt réhabilité. Une des rares tavernes où on ne ressent pas la chaleur étouffante de Cagoule. Bien que j’aime la chaleur,de par mes origines exotiques, celle de Cagoule est lourde, moite, dénuée de vent et pas très agréable au final.

Le Désir Frais héberge des tables de jeux, des prostituées et une fosse à combats selon la rumeur. C’est un lieu à la mode. Les riches de la ville venant montrer à tous leur opulence ou chercher le frisson d’une soirée intense.

Il doit y avoir plus de cent clients actuellement au Désir Frais. Et je ne suis pas venue le jour où il y a le plus d’affluence. Le type à la grande table de jeux semble êtrele propriétaire de l’établissement. Un grand type bien habillé qui possède un air d’ancien combattant. Je crois qu’il s’appelle Mallick, ou quelque chose dans le genre. La rumeur dit qu’il cherche à recruter, et, bizarrement, ça ne semble pas se bousculer pour entrer à son service.

Un demi-orque approche de moi. Il me demande si je suis là pour le job. Je lui réponds d’un signe de tête affirmatif. Il me présente aux autres serveuses. Il me dit que je serai logée et blanchie, salariée en plus de garder les trois-quarts des pourboires. Une offre particulièrement alléchante; trop pour être complètement honnête. Mais j’accepte. Le demi-orque dit s’appeler Breimet il me confirme le nom du patron: Mallick Rel. Quant aux serveuses il y a Brenelle, une vieille femme,Kéri, sa fille, Nysal une demie-elfe et Phyliss une jeune femme de dix-sept ans.

A la fin du service, le patron me convoque. Je me retrouve autour d’une table en compagnie d’un petit homme au crâne rasé vêtu d’une robe de bure -Iroas-, Breim le garde demi-orque, un demi-elfe en armure de cuir -Kirian-,un drôle d’humain en tenue d’artiste -Arthos- et un géant d'humain du nom de Creg.

Mallick nous embauche. Nous logerons sur place mais certaines pièces lui sont réservées. Il nous présente un peu son équipe, mais il va un peu vite dans ses explications et je n’arrive pas à retenir les noms. Il apparaît évident que Mallick a une obsession de la rentabilité, mais pour autant il n’en est pas radin et il souhaite même que nous recrutions encore du monde. Pour ma part il meconfie la gestion des prostituées, Rheena et Éwyn, et il souhaite que je recrute deux autres filles. Puis il aborde la question des salaires: cinquante pièces d’or par semaine… et cela sans compter les pourboires. Une sacrée aubaine ce boulot, mais cela n’ira pas certainement sans ennuis. Mais la vie ne serait pas amusante sans son lot de piments.

Le lendemain, en fin de matinée, je vais rencontrer les deux prostituées, Rheena et Éwyn. Elles pratiquentdes tarifs plutôt élevés, mais mieux vaut cela pour la prostitution de luxe, d’autant que les filles font plus du «chauffage» que du «couchage ».

Je passe une grande partie de la journée à réfléchir aux moyens de rendre ma nouvelle activité attractive et fructueuse. Je pense notamment qu’il faut que je me procure des masques et tenues, de belles créations, à l’effigie d’animaux mythiques par exemple, à la fois pour le côté exotique mais aussi pour protéger les filles lors de leurs sorties en ville. Ce n’est pas par tendresse, mais je me dois de protéger les prostituées, en tant que servante et prostituée sacrée de Calistria.

Le soir je quitte l’établissement. Je vais aller en ville pour faire un peu de repérage et essayer de trouver deux nouvelles recrues. Alors que je sors j’aperçois Iroas, le type en robe de bure qui ressemble presque à un mendiant, d’autant plus qu’il se trimballe avec un alcoolo. Mais pas le temps de m’attarder de savoir pourquoi, ma mission nocturne m’attend.


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Message  Lunedor Mar 9 Juin - 20:37

Je passe une bonne partie de la soirée à essayer de recruter quelques putains, mais, malgré les avantages financiers de l’offre de Mallick, peu de filles semblent intéressées. Seules quelques freelance viendront demain au Désir Frais pour un entretien d’embauche. Mallick semble un peu trop connu dans le coin…

Vers 2h du matin, alors que je m’apprête à rentrer, une jeune femme vient vers moi, bien foutue et très légèrement habillée. Elle se présente sous le nom de « Ladale ». Un pseudonyme racoleur ou juste un nom trouvé au hasard pour cacher sa véritable identité ? En tous cas elle se dit très intéressée par mon offre. Nous restons à discuter un moment. Elle cherche à en savoir beaucoup sur mon employeur, mais comme je n’ai aucune confiance en ce dernier, je ne vais sûrement pas commencer à le balancer. Je me contente donc de répondre vaguement aux questions que la jeune femme pose sur moi et j’élude les questions en rapport avec Mallick ou le Désir Frais.

Puis la jeune femme finie par s’en aller, en compagnie de deux gardes du corps. Le patron de la taverne près de laquelle nous discutions s’empresse de fermer son établissement. Je commence à lui poser quelques questions sur cette « Ladale », mais il me ferme la porte au nez.

De retour au Désir Frais je m'aperçois que l'établissement a été fermé... et que la porte est barrée. Creg vient m'ouvrir, ainsi qu'à Iroas qui devait patienter déjà depuis quelques minutes. Nos comparses nous apprennent que des gens sont venus foutre le bordel. Kyrian semble prêt à trucider les deux gars qu'ils ont capturés ? Visiblement de pauvres bougres. Quel intérêt alors de les tuer ? De toutes façons cela sera à Mallick de décider.

Le lendemain je vais voir Mallick. Mais celui-ci est déjà sur un des balcons au-dessus des tables de jeux et fais une annonce. "Vous ferez tout pour que nos clients soient satisfaits de la soirée de ce soir. Plus que d'habitude vous devrez vous montrer accueillants afin que la soirée d'hier reste un vague souvenir".

Nous allons ensuite voir les prisonniers. Ils sont enfermés dans l’arène. Mallick fait relâcher les deux gredins… non sans une bonne correction de Creg. Il ne reste plus qu’un illusionniste,  dont j’avais vaguement entendu parler la veille. Une discussion s’engage avec lui pour savoir ce à quoi il pourrait bien nous servir. Mallick se décide à l’attacher tous les soirs en compagnie du nain. Le type en question sera chargé de distraire les clients avec quelques sorts sélectionnés par Iroas. L’illusionniste se nomme Oscéric.

Puis Mallick s’enquiert de savoir ce qu’Iroas et moi avons fait hier soir. Je le mets au courant de ma difficulté à trouver des filles, puis j’aborde le sujet des prostituées, de ma volonté de leurs trouver des tenues exotiques, représentation d’animaux ou de créatures mythiques, à la fois pour les protéger et offrir un service plus attractif. Il accepte de payer la moitié du prix des tenues, le reste sera retenu sur le salaire des prostituées.

Je vais donc voir les deux nanas qui bossent déjà sous mes ordres : Rheena et Ewyn. Je les informe pour les tenues et la nécessité d’apprendre à devenir  des houris, des charmeuses, des prostituées de luxe et non pas des putes de bas étage. Cela paraît un peu sévère mais je gagnerai bien plus ainsi et elles aussi, en plus de se faire sauter bien moins souvent. Il faut que je les forme là-dessus aussi d’ailleurs, car elles se doivent d’assurer des parties de jambes en l’air très agréables aux rares chanceux avec les moyens de s’offrir une nuit en compagnie de l’une d’elles ; et encore bien plus coûteuse si une personne veut faire appel à mes services.

J’interroge Rheena et Ewyn sur la fameuse « Ladale » rencontrée hier mais elles ne semblent pas savoir de qui il s’agit.

Plus tard dans la journée je reçois deux jeunes femmes. Elles souhaitent rejoindre le Désir Frais comme prostituées. Je préfère le nom d’entraîneuses, plus en rapport avec leur véritable activité, ou de catins, mot que je trouve assez joli bizarrement. Quoi qu’il en soit, Jéhess va rejoindre ma petite bande de filles. Sciallara, une fille qui me semble assez intelligente, n’est pas encore disponible et doit négocier son départ. Elle fera une très bonne recrue. Aussi je lui promets de reprendre contact avec elle prochainement.

Le soir venu j'enfile une tenue exotique (enfin au regard des habitants d’ici)  et aguicheuse pour jouer les charmeuses. Une première leçon pour les autres filles qui me voient déambuler sensuellement et proposer, à grand renforts de sourires et de poses lascives, aux clients d'appeler une serveuse pour les resservir, de s'installer à une table de jeux, de profiter de nos salons privés... et tout les autres plaisirs offerts par le Désir Frais.
Une fois la soirée bien avancée, à l’approche de la fermeture, je m’éclipse pour retourner à la taverne d’hier et y rencontrer cette jeune femme bien mystérieuse. Mais elle n’est pas là. Après quelques questions au tenancier d’une auberge du coin, j’obtiens l’adresse de la jeune femme en question. Je m’y rends aussitôt et je découvre une grande maison bourgeoise autours de laquelle patrouillent pas mal de gardes.

J’appelle un des gardes. Il commence à jouer avec moi d’une façon un peu lourde. Je réponds à son jeu mais prudemment. Je lui remets un message pour sa maîtresse et alors qu’il s’éloigne je lui lance un charme-personne pour m’assurer que ce message lui sera bien remis. Puis je rentre au Désir Frais.

Le lendemain je vais avec mes filles chez un tailleur pour confectionner leurs costumes. Creg nous escorte et il a été chargé par Mallick de trouver un masque pour l’illusionniste. Kyrian nous accompagne aussi, mais je suspecte que cela soit plus pour mater que pour protéger. Nous faisons les commandes.

A la sortie j’aperçois que des types sont en train de nous espionner. Je vais les voir mais ils ne répondent à aucune de mes questions. De sales malendrins mais aux ordres de qui ? Les filles m’assurent assez vite qu’il s’agit des hommes du baron du sud-ouest… le quartier sur lequel est implanté le Désir Frais. Il se pourrait bien que Mallick joue à un jeu dangereux avec le baron local.

A notre retour au Désir Frais deux hommes du baron sont installés au niveau de la fontaine. Ils sont là pour surveiller nos allés et venues, ainsi qu’être une « petite » menace permanente par leurs simples présences. Mallick se pointe alors à la porte et les hommes détournent aussitôt le regard… gênés. Se pourrait-il qu’ils soient d’anciens comparses de Mallick ?

En début de soirée Creg m’apporte un message. Il provient de la femme énigmatique de l’autre soir. Elle me donne rendez-vous à 2h à la même taverne que lors de notre première rencontre.

Pendant la soirée, sur la scène centrale, je me livre à une danse endiablée, à la fin de laquelle je retire le haut, exhibant brièvement ma poitrine aux yeux de tous. Tout cela avec une sensualité troublante vu le regard de certains et la bouche bée d’autres. Puis, grâce aux filles, je fais circuler la rumeur comme quoi j’enlèverai le bas la prochaine fois. Avec mon physique, mon côté exotique et les compétences apprises auprès des servantes de Calistria, je compte bien jouer les vedettes et être un atout majeur pour attirer les clients au Désir Frais.

Plus tard je file à mon rendez-vous. Alors que j’approche du la taverne, deux types un peu bourrés se rapprochent dangereusement de moi. Un sifflement provient de derrière moi et ils s’écartent aussitôt de mon chemin. J’aperçois alors un des hommes du baron. Drôlement efficace.

J’arrive à la taverne. Deux gardes sont présents ainsi que « Ladale ». Après une petite conversation elle finit par me donner son vrai nom : Badalle. Elle me confie que Mallick devrait quitter la ville au plus vite… Elle en sait donc bien plus qu’elle ne le laissait voir à notre première rencontre. J’ai vraiment l’impression de jouer les messagères en elle et Mallick. Et si je me fais baiser assez souvent, je n’apprécie pas particulièrement qu’on se joue de moi de cette façon. Elle a de la chance d’être bien jolie, ça adoucit un peu le mauvais ressentiment vis-à-vis du jeu dans lequel elle vient de me fourrer.

Le lendemain je vais pour raconter mon entrevue d'hier et le message envoyé par Badalle. Badalle Crust selon lui, la femme du baron du sud-ouest. A son grincement de dent je comprends qu'il s'agit de son ancien domaine. Mais le message de Badalle le trouble, l'énerve, bien plus que de raison au vue des nombreuses menaces déjà faites contre lui par le baron. Il semble très tendu quand je parle d'elle, je me sens de plus en plus mal à l'aise, surtout après le rêve érotique de cette nuit -rêve contrôlé par un sort de panacée universelle- où je "faisais payer" cette petite garce, un olisbos accrochée à la taille. Puis soudain, comme pour se libérer, il m'annonce : "C'est ma fille !". Ah...


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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mer 10 Juin - 18:19

[…] Une semaine plus tard

Depuis une semaine Iroas part tous les matins et revient à l’ouverture du Désir Frais. Je me demande bien ce qu’il trafique, mais, après tout, ce ne sont pas mes affaires. Creg et Breim entraînent les nouveaux gardes, quant à Kyrian il perfectionne ses « techniques » aux jeux d’argent. Pour ma part Sciallara a rejoint les rangs des filles du Désir Frais. Mais elle me donne plus de mal que prévu, avec Jéhess, quand je les ai surprises à tailler des pipes dans les couloirs de l’établissement pour vingt pièces de cuivre. Il faut qu’elles perdent les mauvaises habitudes de leurs boulots précédents pour devenir des prostituées de luxe, bien plus rentables pour le Désir Frais et bien moins dangereux pour elles.

J’ai aussi œuvré à devenir une petite célébrité de spectacles érotiques au sein du Désir Frais. Mon nom commence à attirer quelques clients et curieux, mais rien de fabuleux, sûrement à cause des hommes du baron qui mettent toujours la pression sur l’établissement. En plus j’apprécie de danser dénudée et d’attirer les regards ; d’autant plus que la paie est bonne. Si j’arrive à économiser tout ce que je gagne cela pourrait me faire un joli capital pour mener d’autres actions lucratives. Non pas que j’aime la richesse en elle-même, mais plutôt ce qu’elle me permettra de récupérer le moment venu… ce pouvoir qu’on m’a usurpé.

Aujourd’hui Iroas donne les salaires. Entre le salaire de 50 P.O., une petite prime pour le recrutement des prostituées de 10 P.O. et la générosité des clients, je m’en tire avec 85 pièces d’or en poche, une belle somme pour seulement une semaine de travail. Bien sûr cela ne suffira pas à nourrir mes ambitions, mais depuis ma fuite d’Aspenthar, c’est bien la première fois que je commence à pouvoir mettre de l’argent de côté.

Iroas me remet aussi deux potions de lumière éternelle et deux potions de ténèbres. Je ne sais pas trop ce que je vais en faire mais cela peut s’avérer utile… ou se revendre à bon prix.

Ce midi j’ai rendez-vous avec Badalle pour un déjeuner dans un restaurant chic de la ville. Elle est plutôt sympathique comme fille au final… enfin pas aux yeux de Mallick certainement. Nous discutons ensemble. Elle me dit qu’elle a eu un enfant avec le baron Urko Crust et qu’elle en attend un deuxième de lui. Pour sa part il a déjà deux fils, un jeune adulte et un adolescent. Elle commence à émettre l’idée de m’embaucher mais elle ne semble pas diriger beaucoup de choses des affaires du baron, surtout depuis le retour de Mallick qui doit la placer dans une fâcheuse situation. Elle affirme avoir des accointances avec les gardes de la porte, les nains. Je ne sais pas si cela est vrai, mais elle ne semble pas plus menteuse que cela. Manipulatrice, ça, sans aucun doute.

Deux jours plus tard, alors que la soirée à commencer, deux personnes importantes rentrent dans le Désir Frais : « Scicave » Andarist, un puissant marchand de Druma qui gère depuis peu les caravanes du Roi des nains ; et un nain vêtu d’une riche robe -complètement bourré-, un nain de la citadelle. Iroas s’occupe de lui et lui fait apporter un tonnelet d’une bière de grande qualité. Il ne faudrait pas en effet qu’il arrive des bricoles à ce nain. Pour ma part je vais tenir compagnie à Andarist. Il apprécie particulièrement ma compagnie, mais seulement quand sa femme n’est pas avec lui.

A un moment Breim vient me voir, et avec les manières d’un demi-orque me lance d’un air amusé « moi je ne sais pas ce que les nains aiment mais celui paie en platine ». Une allusion assez graveleuse. Heureusement le nain en question semble  heureux avec sa bière et n’aura probablement pas besoin d’une fille pour la soirée.

Un peu plus tard deux hommes du baron rentrent. Ils escortent un type qui semble dépourvu d’arme. Mallick tire une tronche pas possible et s’en va aussitôt dans ses appartements. Je suppose alors sans peine que l’homme sans arme, avec un physique qui laisse pourtant penser qu’il est un combattant, doit être le fameux Urko Crust. Creg fait signe depuis l’entrée du Désir Frais. Il semble que d’autres hommes du baron soient dehors… bien armés. Veut-il attaquer ce soir ?

Breim emmène alors le nain dans un salon privé. Il serait bête que celui-ci se prenne un mauvais coup dans un échange « d’amabilités ». Le baron s’assied à une table avec ses hommes. Je retire la main posée sur mes fesses et je m’excuse auprès d’Andarist. Heureusement il gagne depuis le départ de Mallick et prête peu d’attention à mon départ précipité. Je monte à l’étage voir Mallick mais celui-ci m’envoie promener. Je redescends donc dans la salle principale, sous le regard du baron qui me dévore des yeux. Je lui lance un sourire. Il me répond avec le même geste et écarte une chaise de la table. Une invitation à m’asseoir avec lui. Comment refuser ? Surtout que je pourrais ainsi en apprendre d’avantage.

La première partie de notre discussion porte sur les thuviens, peuplade dont je fais partie. Il me dit que près de deux cents thuviens seraient présents à Cagoule. Urko dénigre mes compatriotes, trafiquants d’esclaves -rien d’étonnant- qui seraient lâches, faibles et idiots. Le racisme ordinaire dans la bouche d’un baron du crime. Assez amusant en réalité car je n’ose pas imaginer avec quelles personnes Urko a dû s’allier pour asseoir sa position. Lâches, faibles et idiots, beaucoup doivent correspondre à ce profil. Le chef des thuviens serait un certain Corabb, probablement un baron du crime lui aussi -du sud-est-.

Puis le baron Crust se met à me parler des rendez-vous avec sa femme. De son entêtement, de sa difficulté de céder dans les conflits, de revenir à la charge même quand la situation semble perdue. Mais il ne parle plus de sa femme depuis longtemps. Il parle juste de Mallick. Soudain, il change de ton, se met à parler bien plus fort, annonce l’argent qu’a dû coûter le Désir Frais, le nombre exact de personnes qui travaillent dans l’établissement… Une manière d’intimider… une fois de plus.

Je lui demande alors quels sont les avantages aux éventuels nouveaux associés quand il parle d’embaucher Creg. Urko parle alors de pardon, de « possibilité d’avoir un futur ». Mais dans l’attitude des gardes avec lui, dans leur manière de le craindre, rien ne laisse penser que ce fameux « pardon » soit accordé sans le payer cher.

Urko finit par partir. Il appelle son fils qui se lève d’une table voisine avec quelques amis à lui.

Iroas, peu de temps après le départ du baron, organise une réunion de crise entre Breim, Creg, Kyrian, Arthos, lui et moi. On discute de notre loyauté envers Mallick. Les autres ont l’air de craindre le baron, à raison d’ailleurs, mais je suspecte Mallick d’avoir un plan derrière la tête, un atout caché dans sa manche -comme il le fait aux tables de jeux-.

Le lendemain je vais voir Mallick. Il craint une intervention d’ici quelques jours du baron et de ses forces. Il me confie avoir un plan de réserve, mais avec quelqu’un de peu fiable, qu’il n’aimerait pas voir intervenir en réalité. Mais se demande combien de temps il reste devant nous pour nous préparer. Réponse que je vais avoir, un peu plus tard dans la journée, quand Creg annonce que les gardes du baron -avec lesquels il a sympathisé- l’ont prévenu d’une attaque imminente. Merde !


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Message  Lunedor Ven 31 Juil - 18:25

Ce matin Mallick fait un nouveau discours pour rassurer les employés. Ensuite nous nous réunissons pour décider de la suite des choses, Crust va bientôt attaquer et il faut que nous sachions ce que Mallick compte faire pour contrer cette offensive. Nous montons donc à son bureau et nous lui annonçons l'imminence de l'attaque : demain ou après-demain dans le meilleur des cas.

Mallick nous assure qu'il va faire appel à des alliés car il veut avoir de quoi distraire les hommes du baron. Je me propose pour distiller de fausses informations auprès de Badalle. Plusieurs compagnons vont me suivre pour me protéger. Iroas s'en va de son côté prendre un rendez-vous avec Duicker, un type très influent en ville, pour qu'il rencontre Mallick.

Je sors donc du Désir Frais avec Breim et Creg. J'attends qu'un des mecs qui nous suit habituellement vienne à nous. Je lui présente le message que j'ai pour Badalle mais il refuse de le lui apporter. Je vais donc à la maison de Crust, encore plus escortée que prévu.

Sur place on me fait rentrer mais Creg et Breim sont invités à rester dehors. Badalle m'invite à prendre le repas avec elle. Assez vite je lui fais savoir que nous laisserons les choses se faire si le baron intervient avec ses troupes. Elle met en place un code pour signifier que les troupes de son père sont prêtes à l'assaut afin que nous puissions quitter le Désir Frais juste avant l'assaut. Elle me fait signer deux documents. Ensuite je fais mine d'aller voir où en sont les costumes pour donner le change à ceux qui nous suivent.

Un peu plus tard nous nous retrouvons tous de nouveau dans le bureau de Mallick. Chacun lui fait son rapport. Selon Mallick Urko Crust est le baron avec le plus d'hommes, Corabb a des esclaves et de l'argent, Dasem le baron du nord-ouest est un « crétin sans cervelle » que personne n'a réussi à tuer, et le dernier, au nord-est est un petit nouveau à la tête d'une bande affaiblie, du nom de Crokus.

Mallick souhaite que j'informe Corabb de l'attaque d'Urko Crust qui devra alors en plus se méfier du quartier sud-est si celui-ci se tient sur le pied de guerre. Breim, Creg, Kyrian et Iroas vont m'accompagner. Il faut dire que le quartier nous est inconnu. Mais Mallick réquisitionne Iroas pour rencontrer Coltrain, le bourgmestre.

Au milieu de l'après-midi nous traversons donc la ville. Deux types de Crust nous suivent... jusqu'au quartier sud-est, où ils nous abandonnent bien vite. Assez vite nous arrivons au cœur d'un souk. Des esclaves viennent nous interpeller. Je demande à voir Corabb Bhilan de la part de Mallick. Sur le chemin un petit vieux m'interpelle pour me demander si je suis la danseuse thuvienne du Désir Frais. Je lui réponds par l'affirmative, lui révélant même que je viens d'Aspenthar. Puis je réalise que la personne en face de moi n'est autre que Corabb lui-même. Il m'invite à prendre le thé avec lui.

Assez vite j'informe Corabb de l'attaque de Crust. Corabb passe une grande partie du temps à m'interroger, il est clair qu'il a beaucoup de relations auprès des thuviens et qu'il possède un réseau semble t-il étendu. Je ferai bien de me méfier de lui.
Le soir nous sommes de nouveau au Désir Frais. Mallick veut que nous assurions la soirée comme si de rien n'était. Mais nous allons nous apercevoir que les clients sont bien frileux ce soir. Les marchands les plus importants ne sont pas venus. Iroas nous signale que des individus un peu suspects sont présents.

Vers 11h des cris se font entendre. Je fais relancer la musique et Kyrian s'active aux tables de jeux. Mais, malgré cela, le Désir Frais se vide. Il ne reste bientôt qu'une dizaine de clients. Mallick nous rejoint. Bizarrement il a l'air content. Il est au courant de l'attaque qui est en train de se produire et il  bien que les attaques en cours vont être très négatives pour les affaires, Mallick ne semble pas plus inquiet que cela.

Le lendemain matin une drôle d'ambiance règne dans le quartier ; une sorte de calme morbide. Les gens se regardent avec méfiance et défiance. Il semble que beaucoup de morts sont à déplorer. D'ailleurs il n'y a pas un seul homme de Crust devant la fontaine.

Mallick informe certains d'entre nous qu'un groupe du gang du nord-est a attaqué la maison des Crust dans la nuit. Tout le monde serait mort, les biens auraient été pillés et Badalle probablement enlevée.

Mallick veut ouvrir le Désir Frais ce soir. Une idée que je trouve très mauvaise même s'il promet d'organiser une fouille à l'entrée. Je vais voir les filles pour leur dire de faire très attention aux armes dissimulées. J'irai avec elles sur la scène, bien plus que d’ordinaire, pour éviter les problèmes.

Dans la journée très peu de monde se déplace en ville. Le vieux garde du Désir Frais parle de la folie du mec du nord-est qui a massacré nombre de civils. Ce Crokus est un fou. Et c'est Mallick qui l'a lâché... Qui est le plus fou des deux du coup ?
La soirée débute. Les gardes de l'entrée sont très vite débordés, non par l'affluence mais par le fait que tous les gens qui viennent sont armés. Il y a une drôle d'ambiance ce soir. Les gens boivent beaucoup, les filles sont toutes sur la scène pour éviter une éventuelle agression et chacun semble penser que son voisin de table est un danger potentiel.

Bien plus tard une douzaine de types arrivent. Ils viennent chercher une « donation ». Une extorsion de fonds dans cette ambiance chaotique voilà qui n'est guère étonnant. Breim se prend très vite un carreau. Creg recule alors et referme les portes. Puis soudain les portes s'ouvrent de nouveau, Iroas lancent un sort et les combattants à l'extérieur foncent vers l'entrée. Heureusement ils sont très vite mis en déroute. Creg ramène deux prisonniers.

Iroas interroge les voyous capturés. Ils disent bosser pour un pauvre type qui veut se faire un nom. Le gars en question était le leader de leur attaque et il est mort dans l'affrontement. Mais il est clair que ce genre de pillage n'est que le premier de la journée. Il va s'en dérouler partout dans la ville tant qu'un peu d'ordre ne sera pas revenu. Nous laissons donc les corps des assaillants du Désir Frais aux abords de la fontaine pour dissuader de nouvelles bandes de s'en prendre à nous.

En milieu de matinée l'émeute s'est emparée de toute la ville quand de manière très brusque le calme revient. Les rayons du soleil baignent la ville d'une douce lumière. Devant le Désir Frais une compagnie de vingt nains en tenues de combat arrive. Ils demandent à voir Malick. Il va être arrêté... mais nos noms sont sur la liste aussi. Et nous sommes arrêtés. Putain !

Nous suivons les nains vers la citadelle. Dans la ville des centaines de nains sont en train de procéder à des arrestations.
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Ven 31 Juil - 18:28

Je suis enfermée dans une cellule avec les autres comparses du Désir Frais, Mallick, et bien d'autres membres de gangs totalement inconnu. La cellule est installée dans une rotonde en permanence surveillée par une trentaine de gardes nains. Selon Mallick c'est la première fois que les nains interviennent de cette façon.

Rapidement des nains arrivent avec de gros seaux d'eau et de la nourriture. Mallick est embarqué en tant que responsable du dortoir. Un peu plus tard des gardes arrivent avec un scribe et celui-ci prend les noms des prisonniers ainsi que leur activité professionnelle. Sur le registre je suis donc référencée à « Zyra, prostituée du Désir Frais ». Moins ils sauront de choses mieux ce sera.

La journée se passe. Les gardes nains mettent en garde contre d'éventuelles bagarres à l'intérieur des cellules. Un peu plus tard une bagarre éclate justement et les nains arrivent vite pour résoudre le problème à grands coups de matraque.

Plus tard, sans que je puisse vraiment dire combien de temps il s'est déroulé depuis notre arrestation, le scribe nain revient et je suis sortie de la cellule, ainsi que mes compagnons du Désir Frais. Nous suivons le nain. Pendant le trajet il nous informe que Crokus est mort. Ce qui est en fait rassurant quelque part. Finalement nous arrivons dans une grande cours. Au centre de celle-ci un bourreau fait son office. J'aperçois la tête de Mallick dans un panier. Les choses deviennent très compliquées. Nous sommes enfermés dans une cellule, en face de l’échafaud. Breim, Creig et Kyrian commence à parler d'un ingénieur nain qu'ils auraient ramené à la citadelle, un certain Krupp d'après le scribe selon la description que mes comparses font de lui. Le scribe va voir ce qu'il peut faire.

En fin d'après-midi le fameux Krupp arrive. Il n'a pas l'air de se rappeler grand chose mais il va intercéder pour voir où en est notre dossier.

A la tombée de la nuit le scribe revient. Il nous demande de le suivre. Je me prépare au combat mais nous nous dirigeons vers l'intérieur de la fameuse citadelle céleste et non l'échafaud. Nous y croisons plein de nains... des habitants cette fois... des femmes, des enfants, des vieillards, pas le genre de nains que nous avons l'habitude de voir d'ordinaire.

Puis nous arrivons dans une immense salle avec un trône sur lequel se trouve une immense gemme de plus d'un mètre habillé de mithril. Devant, le long d'une table, sont installés une dizaine de nains en armes et en armures. Ils sont affairés avec des tas de papiers. Ils délibèrent un moment alors que nous patientons à une dizaine de mètres d'eux. Puis, le scribe revient vers nous. C'est alors que nous découvrons qu'il s'agit d'un juge et non d'un simple scribe. Il nous annonce que nous ne serons pas condamnés à mort mais condamnés à l'exil par le sud... par les souterrains.

Nos armes nous sont restituées. Mais quelle différence par rapport à l’exécution rapide ? Le juge nous explique que cet exil est une sanction, des sortes de travaux d'intérêt généraux de nettoyage des tunnels. Mais avons-nous une chance de nous en sortir ? Le juge, à ma demande, nous affirme que trois ou quatre jours minimum sont nécessaires pour sortir des tunnels. Les nains vont aussi nous donner des sacs à dos. Dans chacun se trouve une outre d'eau, de la viande séchée, des champignons, une torche éternelle. Le juge nous remet aussi un mot en provenance de Krupp Vertacier :

« Trouvez les Derro ! (ils sont toujours proches de la surface)
Attention à vos lumières (elles se voient de loin)
Nourrissez-vous d'Atastor (le grand champignon violet)
Aidez-vous des Zûrunal (violet tâcheté, sa sève soigne)

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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Ven 31 Juil - 18:29

Enfoirés de nains ! Ils nous larguent dans des souterrains infestés. Bien sûr, si nous survivons, nous serons les bienvenus à la Citadelle. Nous sommes ensuite emmenés dans une grande salle circulaire avec de grandes portes métalliques incrustées de dizaines de runes. Les nains, au bout d'un long rituel les ouvrent et nous sommes largués dans les tunnels.

Nous commençons notre périple. Nous traversons une immense salle avec plein de colonnes de près de quatre cents mètres de long avant d'entrer dans un dédale de tunnels.

Nous découvrons bientôt un petit feu. Kyrian part en éclaireur et il commence à revenir vers nous quand il se fait attaquer par une étrange silhouette encapuchonnée à la tête de corbeau. Une bande de petites créatures, un peu semblable à la première, se lancent dans le combat. Creig affronte les petites créatures tandis que Breim entame un combat contre l'humanoïde à tête de corbeau. Il finit par le vaincre. La créature se transforme alors aussitôt en boule de feu blanche et explose au contact des mes compagnons engagés au corps à corps.

Les créatures invoquent des ténèbres magiques qui compliquent le combat. Breim fonce dans les ténèbres après que Kyrian ait lancé quelques carreaux à l'intérieur. Très vite les ténèbres disparaissent sous l’activation conjuguée de nos torches éternelles et je tire des rayons de givre sur les créatures.  

Les tunnels dans lesquels nous avançons sont chauds et moites. L'atmosphère lourde et pesante est un frein à notre avancée. Nous déambulons dans des couloirs aux embranchements multiples. Puis nous tombons sur un ancien village fortifié souterrain. Kyrian signale qu'il voit une sorte de nuage de poussière sur notre chemin. Nous lançons un objet enflammé dans cette masse gazeuse. Une créature, dans l'ombre, se glisse vers l'objet mais se retire précipitamment à son contact. Nous nous constituons donc des torches pour éloigner ce danger.
Puis, un peu plus loin, nous découvrons une étrange plante qui libère un nuage de spores. Mais le plus terrifiant c'est qu'elle avance vers nous avec des sortes de pattes végétales et agite devant elle des tentacules. Le combat s'engage contre elle. Les coups fusent sur elle alors que je lui balance des sorts.

Soudain le demi-orque s'écroule. Il se débat de toutes ses forces alors que les tentacules commencent à l'étouffer. Je tire des rayons de givre ce qui a pour effet d'empêcher la « plante » de déployer ses spores. Jusqu'à ce que l'un d'eux l'abatte.

Nous passons la nuit dans les ruines. Kyrian me passe un collier à examiner : des pierres semi-précieuses et de l'argent martelé. Peut-être un vieil objet nain. Kyrian veut me donner l'objet, sûrement parce que je suis une femme, mais je préfère le mettre dans la caisse commune.
Le lendemain nous fouillons le reste des ruines mais il n'y a rien d'intéressant. Nous revenons donc en arrière jusqu'à un grand champ de champignons, la plupart violets. Nous allons pouvoir faire des provisions car il s'agit bien du champignon avec lequel les nains réalise leur fameux « pain de nain » selon Iroas. Je lance une détection du poison, juste pour être sûre.

Plus loin nous arrivons à un croisement. Un chemin semble remonté. Nous le suivons mais très vite nous passons devant une caverne dont l'entrée est pleine d'ossements. Un cri en émane. Nous pressons le pas.

Quelques centaines de mètres plus loin nous arrivons à un salle où se trouve trois ouvertures fermées par des portes en bois. Les lieux ressemblent à des cryptes naines. Soudain trois orques surgissent alors qu'Iroas a commencé les fouilles et il est la première cible de ces monstres. Puis deux autres orques se jettent dans le combat. Plusieurs d'entre eux tombent sous nos coups alors que le prêtre/mage Iroas en endort deux avec un sortilège. Mais, alors que notre victoire est proche, un immense cri provient de derrière nous. Puis un pas lourd se fait entendre. Nous nous débarrassons des orques au plus vite et nous filons par l'unique sortie alors qu'un troll de pierre arrive.

Notre course nous conduit sur les bords d'un étang souterrain d'où émergent de multiples îlots. Mais le troll est encore derrière nous. Je déniche un radeau orque et je fais signe aux autres pour le mettre à l'eau. Nous nous éloignons de la rive. Nous nous arrêtons sur une île avec des champignons violets tachetés. Nous nous posons donc là pour récolter de la sève.  

Puis nous longeons le lac jusqu'à une pente accidentée par laquelle nous descendons  jusqu'à une grande caverne remplie de toiles... et sûrement d'araignées géantes. Je balance un trait de feu pour dégager le passage. Cependant une demi-douzaine d'araignées géantes se sortent du brasier et nous attaquent. Je finis par en tuer une avec mes rayons de givre, puis une autre, avant de tuer celle que combat Kyrian. Et il semble plutôt en colère de mon geste... il est un peu bizarre quand même...

A la fin du combat Creg est super mal. Le poison des araignées l'a beaucoup affaibli. Nous sommes même obligés de lui retirer son armure qu'il n'a plus la force de porter.

Alors que le combat contre les araignées vient de se terminer un cliquetis se fait entendre en provenance du lac. Quelque chose approche. Je reste en observation avec les autres. Un gros crabe arrive sur les lieux et commence à dévorer les restes calcinés d'araignées. Nous nous éloignons discrètement du gros crustacé.


Dernière édition par Lunedor le Mer 19 Aoû - 17:43, édité 2 fois
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mer 19 Aoû - 17:31

Nous poursuivons notre errance dans les souterrains. Puis, soudain, une vibration émane de la paroi située à notre droite. Nous pressons le pas pour rejoindre l'elfe parti en éclaireur... mais qui ne semble pas avoir détecté ce « petit détail ». Derrière nous un humanoïde tombe sur le sol. Une sorte de créature à mi-chemin entre le cafard et le gorille. Iroas pense qu'il s'agit d'une ombre des roches. Une créature bien trop redoutable pour nous.

Nous faisons une pause plus loin dans une ancienne habitation naine. Kyrian annonce aux autres « moi et la princesse royale on va monter la garde ». Sa pseudo-insulte ne me touche pas... d'autant que s'il savait à quel point il est proche d'une certaine vérité, il ne serait peut-être pas aussi désinvolte. Quoi que...

Pendant la nuit j'entends un bruit de succion assez atroce. Je recule dans notre abri en toute discrétion. Je m'assure que le danger ne vienne pas vers nous. J'aperçois une ombre se glisser dans le couloir, juste devant l'habitation.

Le lendemain, alors qu'Iroas prodige des soins soutenus au demi-orque et au chevalier, le bruit de la nuit fait son retour. Planquée dans l'habitation naine je vois passer une sorte de cube gélatineux de couleur turquoise dans lequel flotte des morceaux d'araignées. Il a mis six heures pour aller jusqu'à la caverne aux araignées et en revenir. Nous restons donc au repos le reste de la journée. Puis, douze heures plus tard, le cube revient. Nous attendons une bonne heure avant de nous diriger vers l'endroit d'où il provenait.

Plus loin nous nous rapprochons d'une cité naine ou quelque chose du genre. Des statues ornent les murs et un dallage plutôt propre fait place à la pierre nue. Nous repérons de nombreux longements comme celui dans lequel nous avons passé la nuit. Avant d'arriver au bord d'un gouffre. Il y a des rails suspendues sur lesquelles se trouvent un pont de bois et de métal. Mais le pont est décalé par rapport au chemin principal. Cela ressemble beaucoup à un pont-levis, mais au-dessus d'un gouffre de plusieurs dizaines de mètres de haut.

Kyrian descend sur une corniche pour activer le mécanisme en contrebas. Mais, malgré un brciolage à base de cordes, rien n'y fait, le mécanisme refuse de bouger. Il monte donc sur le pont en suspension et traverse le gouffre. De l'autre côté il trouve de quoi actionner le pont et le mettre dans la bonne position. Breim décale de nouveau le pont une fois de l'autre côté pour éviter qu'on suive notre piste trop facilement.

Un peu plus loin nous arrivons dans un immense complexe, une véritable cité naine abandonnée. Au bout d'une centaine de mètres à marche dans ces lieux, une conversation se fait entendre. Des voix stridentes comme celles des gobelins. Iroas, Creg et moi restons en arrière avec la torche tandis que les deux bâtards s'avancent silencieusement. Ils reviennent vers nous très vite pour nous signaler que des gobelins se sont installés dans le poste de garde de la cité naine.

Nous avançons discrètement  pour surprendre les petites créatures à la peau verdâtre. Les deux guerriers chargent une fois que nous avons une bonne vue sur nos adversaires. Moi j'envoie des rayons de givre dans leurs dos. Kyrian arrive de flanc, juste à temps pour venir en aide à Iroas qui vient de se faire charger par un gobelin armé d'une lance.

Je continue de bombarder les gobelins de rayons de givre dès qu'ils ne se méfient pas de moi. J'en tue un en combat contre Creg. Le chevalier et le demi-orque empêchent le gros des gobelins de harceler Iroas et moi. D'ailleurs ce dernier recule soudain vers moi. Deux gobelins viennent de lâcher un Greek, une sorte de serpent monstrueux pourvu d'un bec. Iroas lance un sortilège pour l'empêcher de nous attaquer, ce qui semble fonctionner... pour le moment.

Le combat se termine enfin, mais des bruits se rapprochent de notre position. Le vacarme de l'affrontement a certainement alerté d'autres gobelins. Nous entrons dans la citadelle naine avant d'avoir à rencontrer ces renforts. Très vite nous nous perdons dans le dédale de couloirs, usant de prudence pour éviter les nombreuses patrouilles lancées à notre recherche.

Au bout d'un moment nous nous retrouvons en haut d'un escalier le long d'un gouffre. Au-dessus de nous s'étalent une cinquantaine de niveaux. De plus bas proviennent des cris de gobelins. Creg et Breim crient pour les intimider mais deux géants les rejoignent et les cris de mes compagnons ne pèsent plus grand chose dans la balance. Nous courons à toutes vitesse vers les hauteurs.

Nous remontons les étages un à un... Je suis à bout de souffle quand nous rejoignons le dernier étage. Devant nous se trouve une grande salle où se trouvent de nombreuses statues en parfait état. On dirait qu'on se trouve dans le quartier des temples nains. D'ailleurs j'aperçois deux chapelles. Iroas indique qu'une puissante magie émane de ces deux lieux. Mais les cris continuent de se rapprocher, il ne faut pas que nous restions ici. Kyrian détecte un passage qui continue de remonter vers la surface. Nous l'empruntons.

Nous dépassons assez vite les portes de défense de la cité. Elles sont tombées il y a fort longtemps visiblement. Nous continuons notre avancée jusqu'à un grand croisement. Un large couloir semble remonter en pente douce vers la surface. Kyrian va tout de même inspecter un autre passage, très étroit, qui remonte lui aussi. Les autres redescendent vers les profondeurs, nous les avons donc éliminés de l'équation. A son retour, après une inspection infructueuse, nous prenons le large couloir, qui ressemble beaucoup à une entrée de mine ou quelque chose du genre.

Plus loin, alors que Kyrian est une nouvelle fois parti en éclaireur, celui-ci revient vers nous d'un pas pressé et nous crie « gobelins ! ». Nous sommes dans une position stratégique plutôt avantageuse : dans un escalier surplombant un pont de pierre que les gobelins seront obligés d'empruntés pour nous affronter. Le pont est au-dessus d'une faille au fond de laquelle coule une rivière agitée. Je commence à tirer des rayons de givre sur le pont pour le rendre glissant.

Une nuée de gobelins frénétiques arrivent. Derrière eux se trouvent un immense chien étrange, un Bargheist. Breim et Creg se place devant le pont pour former un mur défensif. Plusieurs gobelins  chutent à cause de la glace répandue sur l'édifice naturel de pierre. Breim et Creg font pleuvoir de redoutables coups sur les gobelins qui arrivent au contact. Ils tombent les uns après les autres. Malheureusement Creg est entraîné au sol par les gobelins et il lutte avec eux pour éviter d'être précipité dans le vide. Soudain je réalise qu'un sort tente de s'emparer de mon esprit. Je réalise alors que le Bargheist est derrière nous, dans les escaliers et qu'il attaque Iroas. Iroas tombe sous les coups de la créature qui bondit furieusement. Kyrian se porte au contact mais il se fait balayer. Breim rompt alors le combat contre les gobelins pour affronter le molosse. Il se fait gravement blessé mais la bête tombe. Le combat se termine. Les derniers gobelins fuient.
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mar 29 Sep - 22:17

Nous fabriquons un brancard de fortune pour trimballer les deux blessés : Iroas et Kyrian. Il semblerait que Kyrian, contrairement à ce que j'ai vu du combat, se soit pris un sale coup pendant l'affrontement. Heureusement que Breim arrive à se remettre debout malgré ses blessures. Il faut dire que les demi-orques ont une résistance hors du commun à la douleur et à la fatigue.

Puis, pendant plusieurs jours, nous circulons dans un dédale de tunnels, de couloirs, de cavités naturelles, prenant juste soin d'emprunter les chemins qui semblent remonter vers la surface.

Un jour nous arrivons dans une immense caverne à la végétation dense. Une véritable forêt souterraine. L'endroit est peuplé de nombreux animaux, assez similaires à ceux de la surface. Sous la végétation les restes d'une ancienne voie naine.

Breim part en éclaireur, grandement aidé par sa vision dans le noir qui lui permet de voir comme en plein jour. Mais, très vite, le guerrier demi-orque nous fait signe, à moi et Creg, de nous arrêter. Breim revient vers nous d'une manière un peu étrange. Il semblerait qu'il essaie d'être discret... Cependant cela ne fait pas du tout effet et soudain une harde de sangliers lui fonce dessus. Je commence à user de mes traits de feu pour les repousser, Breim reste à les affronter au corps à corps tandis que Creg se précipite à son secours, sa lourde épée à la main. Les sangliers sont vite mis en déroute. Breim en profite alors pour nous annoncer qu'il a vu de petites créatures bipèdes, des sortes de lézards humanoïdes, postées dans un sentier parallèle à la voie naine que nous suivons. Nous décidons de passer à côté d'eux sans provoquer les hostilités.

Alors que nous passons non loin de ces petites créatures reptiliennes, affairées à cuisiner un sanglier semble-t-il, l'une d'elle nous interpelle. Nous avançons vers elles avec la plus grande des prudences. Les créatures, probablement des kobolds, ne sont pas très agressives. Très vite nous en venons même à échanger de la nourriture contre des pièces et des morceaux de champignons. Les créatures parlent un mauvais commun et seul Breim, avec ses rudiments d'orque, arrive à communiquer facilement avec elles. Il nous annonce soudain une grande nouvelle : il existerait une sortie pour rejoindre la surface non loin de leur village. Le chef de leur petit troupe commence alors à négocier avec Breim. Il veut des pièces en échange du service de nous conduire à la sortie.

Le lendemain nous repartons donc en direction du village des kobolds. Bien plus tard nous arrivons à ce fameux village, entièrement constitué de petites habitations troglodytes. Nous y rencontrons le sage du village qui se propose de nous conduire vers la sortie en échange de quelques pièces. Mais il refuse de le faire maintenant et insiste pour nous y conduire demain. Quelques pièces suffisent à le faire changer d'avis. Pour ma part j'achète même des fourrures et de la nourriture pour une vingtaine de pièces d'or. Ca ne les vaut sûrement pas, mais qu'importe dans ces conditions.

Sur le chemin de la sortie Breim et le vieux kobold parlent d'hommes des montagnes. Cependant il n'y aurait aucun village à proximité de cette fameuse sortie vers la surface. Assez vite nous entrons dans les ruines d'une vieille forteresse naine. A partir de cet instant le vieux kobold nous fait signe de ne plus faire de bruit... bien étrange...

Une petite demi-heure plus tard nous arrivons dans un grand hall délabré, au fond, deux couloirs. L'un d'eux est bloqué par des gravas, mais de l'autre il me semble distinguer la nuit étoilée. Nous sommes enfin de retour vers la surface.

Alors que nous avançons notre attention est captée par un immense tas de pièces d'or. Nous avançons machinalement vers ce trésor. Je m'aperçois alors que notre guide n'est plus là. Il vient de déposer quelques pièces au sol et faire demi-tour. Je prête un peu plus attention aux détails et je m'aperçois que des morceaux de chair écailleuse dépassent de pièces. Et une voix résonne soudain dans mon crâne : « Démon du feu ! ». Sans attendre je cours vers la sortie. Je sens un sort qui tente de prendre possession de mon esprit mais j'arrive heureusement à le repousser.

Derrière moi les pas lourds de mes deux camarades qui trimballent les brancards comme ils peuvent. Puis soudain le bruit d'une pluie métallique. Derrière nous se dresse un immense dragon blanc. Les pièces ruissellent sur lui telle une cascade d'or et d'argent. Je fonce à toute vitesse. Un nouveau sort m'atteint. Je sens que l'on fouille dans mes souvenirs. Un violent mal de crâne s'empare de moi mais je suis trop proche de la sortie pour abandonner maintenant. Je fonce.

Je passe l'ouverture et je me retrouve soudain à moitié ensevelie dans la neige. J'agite les bras pour avancer aussi vite que possible, mes compagnons juste derrière. Derrière nous une grande tour de garde naine se dresse dans la nuit et un dragon s'en échappe pour foncer dans le ciel nocturne.

Nous marchons jusqu'au levé du jour. Il fait très froid mais le soleil, et surtout les fourrures des kobolds, rendent ce manque de chaleur supportable. Au pied d'un rocher nous décidons de creuser un abri. Le voyage de nuit sera bien plus sûr pour éviter la terrible créature draconique qui doit être en chasse désormais.

Nous repartons dans la nuit. Je suis malade. Il faut dire que le froid ne me convient pas du tout. Là d'où je viens, jamais il ne fait aussi froid et aussi humide. Je me demande bien comment des gens peuvent vivre sous un tel climat. C'est insupportable !

Puis, alors que nous progressons avec difficulté, une silhouette se dresse devant nous... même plusieurs en fait. Une voix grave nous interroge sur la raison de notre présence ici. Breim et Creg commencent à parler de « punition des nains », et bien que je ne sois pas persuadée que c'était la bonne chose à dire pour commencer, l'un des types en face de nous parle alors d'un certain Duicker... du magicien... du Désir Frais. Et, alors que leurs vêtements laissent penser à une bande de barbares, ces hommes parlent très bien le commun et semblent répondre à un code militaire, ils évoquent même un général. Je réponds alors que nous étions au service de Malick, aujourd'hui décédé, avant de nous retrouver mêlés à une histoire de « sanction » naine.

Un peu plus tard nous nous retrouvons au campement des « barbares ». On nous donne de la nourriture cuisinée chaud, un endroit pour dormir au sec et un médecin prend en charge nos compagnons blessés. Cela fait un bien fou de se retrouver ici, même s'il s'agit juste d'un campement militaire très organisé.

Le lendemain j'en profite même pour prendre un bain. Un garde nous surveille sans arrêt et a été chargé de répondre à nos demandes. Je le soupçonne de profiter de ma toilette pour s'attarder sur moi, bien plus qu'il ne le faisait jusqu'alors. Heureusement que ces hommes semblent répondre à un code militaire très strict, étant semble-t-il la seule femme du camp, les choses ne se seraient peut-être pas aussi bien passées sous d'autres circonstances.

Dans la journée nous attendons le retour d'un officier plus haut gradé. J'apprends que les « barbares » font partie d'un peuple appelé Wickan. Des tatouages de clan permettent de les identifier bien que je n'en comprenne pas encore les subtilités. Je passe le reste de la journée à prendre soin de moi, nettoyer et réparer magiquement mes vêtements, dormir et manger. De quoi reprendre des forces après ces insupportables errements dans les tunnels nains.

En début de soirée on vient me chercher. Un lieutenant m'interroge sur le dragon, puis sur ce que je sais des nains, de leur organisation. Sûrement doivent-ils savoir que la bête est capable de s'infiltrer dans les pensées. Le jeune gradé en question propose alors d'organiser une équipe pour récupérer le trésor et nous propose de partager le butin trouvé.

A la nuit tombée nous partons pour le repaire du dragon. Les Wickans nous confient un peu de matériel, de quoi affronter la neige et le froid.

Une fois aux abords de la tour, un moment d'hésitation se fait. Mais, par appât du gain sûrement, notre petite troupe se décide à avancer jusqu'à l'entrée du repaire. Un hurlement se fait alors entendre mais le froid surnaturel des lieux est absent. Alors que quelques soldats commencent à paniquer je leurs assure qu'il doit s'agir d'un sort d'Alarme. Nous courrons au plus vite au trésor et chacun tente d'embarquer avec lui tout ce qu'il peut.

Pour ma part je déniche une hache de maître, un bouclier de maître, que je donne très vite à Breim pour remplacer le sien bien abîmé, et un anneau runique, qui se révèle être un anneau des arcanes, un objet magique qui me sera bien utile. Bien sûr je me remplie les poches de pièces (13 PA ; 66 PO ; 12 PP) et de gemmes (pour une valeur totale de 900 PO). Avant de repartir au campement avec toute la troupe sans plus tarder et surtout sans prendre le risque que le dragon ait le temps de nous tomber dessus. Bien sûr nous laissons plein de précieux biens derrière nous mais le sortilège de garde du dragon pourrait bien l'avoir alerter de notre présence dans son repaire.

De retour au campement je compte range soigneusement mes pièces et je planque au mieux les gemmes dans mes affaires. Avant de mettre un peu de parfum, du maquillage avec le peu que j'avais sur moi et qui est resté en bon état et je me fais aussi belle que possible. Il y a probablement quelques Wickans plein d'argent prêt à débourser une jolie somme pour profiter des joies offertes par une thuvienne au corps de braises, une beauté exotique jusque là inabordable pour eux. Cela me permettra aussi de mieux connaître ces hommes pour séduire, si le besoin s'en fait sentir, ce fameux haut-gradé censé nous rejoindre sous peu. Et, il faut se l'avouer, les nombreux jours d'abstinence dans les souterrains, commencent à me frustrer. Loin du confort de la civilisation, loin des plaisirs citadins, et sans sexe, la vie d'exploratrice de contrées sauvages n'est pas pour moi.
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mer 21 Oct - 17:49

Je commence à trouver le temps long... et froid... Heureusement j'apprends que nous allons repartir vers Heaume dès le lendemain. Mais... il y aura au moins deux jours de marche pour rallier la ville. D'ailleurs il s'est passé un peu plus de deux semaines depuis les émeutes en ville et le paysage de la ville d'être grandement modifié à notre retour. Les soldats avec lesquels nous sommes font route vers Heaume. Je me demande bien pourquoi.

Les soldats sont loin d'être désagréables. Ils parlent entre eux une langue étrange et leurs équipements ne sont clairement pas locaux. Je commence à user de mon charme vers le vieux capitaine, celui qui a le plus d'influence sur la troupe, mais il refuse mes avances. Une sorte de morale idiote semble l'animer ; pas de fidélité à une femme, pas un manque d'attirance pour moi, juste un code qui lui dicte qu'il ne doit pas profiter de l'existence plus que ses hommes... Vraiment étrange comme modèle hiérarchique.

Du coup je reporte mon attention sur un autre homme, lui aussi assez âgé, qui passe son temps à raconter des histoires sur de lointaines steppes enneigées et des chevaux. Cette fois j'arrive à mes fins et je passe le début de la nuit dans son lit. Il m'offre dix pièces d'or pour mes services, mais il reste très inutile en matière d'informations, ne me lâchant que des éléments sans importance et refusant de révéler pour le compte de qui il travaille.

Au moment où il s'apprête à quitter le lit, je lui monte dessus et je me caresse la poitrine avant de lancer une petite provocation : « C'est tout ? Je pensais qu'un guerrier comme toi serait plus endurant... ». La pique fait mouche. Je me mets dans des positions très excitantes mais surtout très fatigantes pour lui, entrecoupées de petites pauses pour faire durer la partie de jambes en l'air.

J'arrive ainsi à mon but : l'épuiser physiquement. Et, alors qu'il dort profondément après les efforts intenses déployés pour me sauter, je vais fouiller dans ses affaires. A défaut d'informations utiles peut-être a-t-il des bien intéressants ? Au milieu de lacets de cuir, de grigris, de plumes mélangées à de l'argile, je trouve des gemmes. Je commence à les échanger contre certaines des miennes moins intéressantes. J'arrive ainsi à doubler ce que je vais pouvoir tirer de la revente de mes pierres précieuses.

Le lendemain, réveil à l'aurore. C'est bien dur... Les Wichans s'échinent déjà à isoler la grotte pour y revenir plus tard. Leur voyage en ville n'est donc que temporaire ? Le train de marche est énergique, bien trop pour moi. Cependant je suis trop fière pour me laisser porter sur le traineau comme un soldat le propose. Je dois montrer ma détermination ou je serai traitée comme une vulgaire gêne. Le vieux soldat de ma nuit d'hier en profite pour me lancer une petite vanne : « chacun son tour d'être fatigué ! ». Je lui sourie pour dissimuler ma colère. Iroas lui se laisse porter par les soldats.

Plus tard dans la journée, je finis par capituler et je monte sur le traineau, aux côtés d'Iroas, frais de n'avoir pas marché du tout de la journée ou presque.

A la fin de la journée nous croisons une autre escouade, plus importante en nombre. Les soldats de cette troupe possèdent presque tous d'étranges chiens, très trapus. Ils nous annoncent qu'ils vont nous accompagner jusqu'à Heaume. Nous sommes aussi informés que le dragon a attaqué la ville mais il a été repoussé. Le capitaine de cette escouade, Chezzed, parle de soutien aux nains. Mais contre qui ces hommes préparent-ils une guerre ? Contre les peaux vertes ?

Le lendemain nous descendons vers la vallée. De loin nous pouvons déjà apercevoir le pic sur lequel est construit Heaume. Un peu plus loin sur le chemin, une grande armée est stationnée dans les montagnes. Plusieurs milliers d'hommes. C'est impressionnant ! Je me demande bien combien coûte une telle armée... Mais un jour j'aurai les moyens suffisants pour payer autant de mercenaires et je reprendrai ce qui m'est dû.

Une fois dans le campement, un messager vient à notre rencontre et nous entraîne vers la tente du général. Quelle surprise, une fois dans la tente, de découvrir que ce fameux général n'est autre que Coltrain, le bourgmestre de Cagoule. Il est accompagné d'un jeune chamane de quatorze ans ainsi que de Duicker -ce vieux roublard-. Je me précipite vers le feu pour réchauffer mes membres gelés. J'observe un peu les personnes sous la tente. Le jeune gamin semble très important et Duicker lui voue un profond respect, par ses paroles et ses gestes. Un maître des esprits Wickans... Ouais... enfin un gamin tout de même.

Duicker explique que le réchauffement pose de gros problèmes aux nains de Heaume, auprès desquels il faut faire signer le papier de notre condamnation pour être définitivement « blanchis ». Duicker en vient à parler d'un dragon d'argent présent dans la cité naine. Quant au dragon blanc il n'est qu'un danger limité face à ce qui pourrait être le présage d'une éruption volcanique.

Coltain, issu des tribus nomades, est le leader du rassemblement des différentes tribus. Il nous informe que le Désir Frais a été pillé mais qu'il a aussi été repris par la fille de Mallick... Badale. Cependant Coltrain et Duicker semblent vouloir que nous reprenions le Désir Frais à notre compte, en échange d'une petite « taxe ». Un échange dans lequel ils comptent bien que nous servions aussi d'intermédiaires avec les nains. Coltrain a dans l'idée de proposer l'aide de ses troupes aux nains dans une guerre contre les peaux vertes et ainsi récupérer l'équivalent d'un statut réservé aux clans nains pour les siens. Est-ce de l'altruisme ou un pur désir de pouvoir ? Difficile à dire pour le moment.

Nous repartons donc le soir en direction de Heaume. Nous pénétrons dans la forteresse naine en compagnie de Duicker et Coltain... mais des centaines de marches se dressent devant nous pour rallier le cœur de la forteresse. Quelle plaie !
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Mer 4 Nov - 15:35

Le haut des escaliers est enfin là...

Nous entrons dans la citadelle par une immense pièce, très haute de plafond. Plein de nains s'agitent dans tous les sens. Beaucoup d'entre eux sont massés autour d'une table et discutent visiblement de stratégie. Coltain se dirige directement vers l'estrade sur laquelle est juchée une grande table garnie de cartes et de pions de bois, puis il attend que quelqu'un lui adresse la parole. Nous autres, attendons derrière lui.

Soudain une quinte de toux puissante se fait entendre et, depuis le plafond, la tête d'un dragon d'argent rentre dans la salle. Son corps doit être juché sur la plate-forme installée au-dessus de la pièce où nous nous trouvons. La présence du dragon d'argent est froide... et plutôt désagréable pour moi.

« Borgrim, mon petit », ainsi parle le dragon du roi des nains. Son intervention suffit à ce que le roi des nains relève la tête vers nous. Je tends presque aussitôt le papier pour obtenir la signature qui nous délivrera de la « sanction » des nains. Je ne prononce pas un mot, seul Coltain rappelle que nous souhaitons regagner la cité et il demande même à ce que la propriété du Désir Frais nous soit octroyée.

Puis le dragon se rapproche soudain de Creg et discute avec lui à voix basse. Creg présente assez vite un harnois sorti de son sac, un très vieil artefact selon les dires du dragon. Borgrim remet alors sa dague personnelle à Creg, promettant de lui trouver un cadeau à la hauteur de l'armure retrouvée une fois la guerre terminée. D'ailleurs le roi nous propose de partir en guerre avec lui et offre une place toute particulière à Creg dans sa garde personnelle. Cagoule est cependant une terre de richesses plus intéressante que les montagnes envahies de peaux vertes. Le dragon quant à lui prend son envol dans le but de récupérer un bouclier dont Creg a parlé et qui se trouve dans le repaire du dragon blanc.

Duicker nous entraîne ensuite dans la citadelle et nous accompagne jusqu'à l'administration naine pour nous déclarer propriétaires du Désir Frais. Un acte qui sera écrit à nos différents noms. L'administrateur nous remercie d'ailleurs chaleureusement au nom de la nation naine. Une bien étrange attitude alors que nous avons été envoyés dans des tunnels aux multiples dangers mortels. Il nous remet aussi des bourses à chacun, remplies d'une vingtaine de pièces de platine chacune. Breim demande à contacter Krupp puis nous allons voir un joaillier pour revendre nos gemmes en attendant.
Dans les couloirs de la citadelle, Duicker nous arrête. Lui et Coltain, ainsi que les tribus, vont partir en guerre avec l'armée naine. Il veut que nous l'informions de ce qui se passe en ville. Iroas semble se réjouir de cette demande, mais pour ma part je ne vois aucun intérêt à lui donner tout ce qu'il veut. Duicker souhaite aussi que nous exercions une surveillance sur sa maison et celle du bourgmestre.

Puis il nous parle d'activités étranges qui se dérouleraient dans les souterrains de la ville. Il veut que nous enquêtions sur ce qui s'y passe, nous prenant de plus en plus pour ses agents. Cela dit, c'est peut-être le cas d'Iroas. Il évoque un groupe qui manie l'énergie élémentaire et qui pourrait chercher à provoquer l'éruption du volcan -quel volcan???-. Il pense que ces bouleversements sont dus aux nombreuses disparitions enregistrées ces derniers temps. Et, comme si c'était un détail, nous annonce que le Désir Frais a brûlé... Il ne pouvait pas le dire avant ? Et il espère vraiment qu'on va tout lui confier de ce qui se passe à Cagoule pendant son absence ?

Comme prévu nous arrivons chez un joaillier nain. Breim parle des fonds nécessaires pour remonter la taverne et le marchand de gemmes et lui s'arrangent pour engager des maçons nains. Après cela va mettre du temps. Il faut vraiment trouver de quoi engendrer des profits en attendant la reconstruction du Désir Frais, mes compagnons comptent sûrement rester sur Cagoule pendant les dix années à venir, mais ce n'est pas mon cas. Une fois que j'aurai assez d'argent pour engager une armée de mercenaires mon séjour ici touchera à sa fin.

Nous quittons enfin Heaume pour revenir dans le climat agréablement doux des rues de Cagoule. Nous allons réserver une chambre dans une auberge avant de nous rendre au Désir Frais pour constater les dégâts. Mais cela attendra demain. Il est déjà bien tard. Breim frappe à la porte de l'auberge jusqu'à ce que le tenancier de l'établissement vienne nous ouvrir, un bonnet de nuit sur la tête. Il reste heureusement deux chambres de libres. Je m'installe dans la plus petite tandis que mes trois compagnons prennent l'autre. Creg n'est d'ailleurs toujours pas là.

Le lendemain matin l'aubergiste vient me demander où je souhaite prendre le repas et m'offre même un agréable bain chaud qu'il fait monter dans ma chambre. Enfin je retrouve avec une grande satisfaction les plaisirs de la civilisation. Et le repas en terrasse est des plus agréables, à peine troublé par mes comparses qui se plaignent de la température, très élevée selon eux pour la saison. Moi je trouve que le temps est juste parfait.

Dans la journée nous recroisons Creg qui passe juste nous annoncer qu'il part se battre aux côtés du roi des nains. Étrange personnage... enfin c'est un guerrier, un chevalier de l'ordre de la Cocatrix, j'imagine qu'il ne trouve pas tout ce qu'il voudrait à Cagoule.

Breime paie trois pièces de platine à l'aubergiste pour s'assurer d'une semaine en pension complète chez lui et de sa discrétion. Une discrétion tout relative puisqu'elle sera remise en question par une somme légèrement plus importante j'imagine...

Puis, tard dans l'après-midi, nous allons au Désir Frais. C'est une ruine ! Il y a même une sorte de campement de fortune à l'intérieur du bâtiment. Un campement occupé par quelques anciens employés du Désir Frais, dont le père et sa petite famille. Breim lui assure qu'il aura bientôt de nouveau un toit sur la tête et un lieu où travailler. L'homme confirme alors que Badale est la nouvelle baronne du secteur et qu'elle croit être la propriétaire légitime des lieux. Cela va poser quelques soucis...

Breim commence donc à déblayer pour estimer les dégâts, Iroas commence l'inventaire de ce qui est encore en état -peu de choses-, Kyrian commence son inspection des sous-sols et pour ma part je commence à réfléchir et préparer mon intervention auprès de Badale Crust.

Plus tard, alors que Kyrian et Breim retournent à l'auberge, qu'Iroas part vers la maison de Duicker, j'annonce à mes compagnons que je vais faire un tour en ville. Peu de temps après je me retrouve devant la maison des Crust. Elle est complètement en ruines. Heureusement des gros bras du quartier sont là. Je commence à en interroger un sur l'endroit où trouver Badale Crust. Un petit charme-personne lui délie efficacement la langue et il m'affirme que Badale occupe une auberge, celle où je l'ai rencontrée, lieu qui se trouve être son nouveau Q.G. Je demande au malfrat de m'accompagner là-bas. Ce qu'il accepte avec joie non sans en profiter pour me mettre la main aux fesses. Au moins cela en fera un garde du corps efficace pour le trajet jusqu'à l'auberge.

L'auberge en question est très occupée. A l'extérieur de nombreuses prostituées tapinent, dont Sciallara, une ancienne du Désir Frais. Mais je passe trop vite pour qu'elle me reconnaisse. L'intérieur n'est pas moins bondé et deux gros malabars protègent l'accès à l'escalier. Il ne reste donc plus que ces deux-là entre moi et mon objectif du soir. Après, est-ce que Badale sera coopérative est une autre histoire...
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Dim 7 Fév - 18:17

Je me dirige vers les gros bras de l'établissement et je demande à voir la patronne : Badale. Celui qui monte avec moi à l'étage à des traits wickans... étrange. Puis je passe une bonne dizaine de minutes à me faire reluquer des pieds à la tête, enfin des fesses aux seins pour être plus précise. Ensuite on me fait entrer dans une salle où sont présents cinq types en armes et armures. Un des gardes m'entraîne alors vers un petit salon, qui n'est autre qu'une chambre à coucher installée derrière un rideau. Là je vois Badale en petit déshabillé et un immense type allongé sur le lit en train de ronfler.

Badale se lève, vient à ma rencontre, me désigne le gros bonhomme endormi et me le présente : Dacem Ultor, un ancien collègue de son défunt mari. Notre conversation part ensuite très vite sur le sujet épineux qui m'amène ici : le Désir Frais. Le nom de Corabb vient à ses lèvres dès le début, elle semble avoir un service à me demander à son sujet. Pourtant elle reste évasive et se contente de faire monter du vin pour nous deux. Je passe une bonne partie de la nuit à discuter potins -plus ou moins intéressants- avec elle, avant de rentrer à l'auberge.

Le lendemain Kyrian et Iroas partent à la bibliothèque de la Citadelle, Arthos et Breim eux vont s'occuper de faire des courses pour le Désir Frais. Pour ma part je vais trainer en ville  et voir les commerces ou lieux de plaisirs qui marchent en ce moment. Mais je suis dans l'incapacité de traverser la ville, l'armée naine effectuant la traversée de Cagoule pour partir en guerre. Le déplacement vaut tout de même le coup puisque j'aperçois Creg -humain plutôt grand et baraqué- au milieu de la troupe naine. Il a donc répondu à l'appel du roi des nains... Idiot ou héros ? Sûrement un peu des deux mais j'espère qu'il réussira dans sa quête, car il fut un compagnon agréable.

En ville le climat tue les habitants. Ils sont peu à sortir. Pourtant les patrouilles de gros bras aux ordres des barons sont bien moins nombreuses. En fin de journée je retourne à l'auberge de Badale, devenu le QG du quartier ouest.

J'aperçois de nouveau la barrique d'hier. Je reconnais alors qui il est : le baron des quartiers nord-ouest et sud-ouest grâce à son alliance avec Badale. Je rencontre recette dernière qui me fait part de sa volonté de prendre la totalité de la ville en négociant l'ancien quartier de Krokus avec Corabb. Une idée bien audacieuse. Je doute que le vieux baron se laisse amadouer si facilement.

J'arrive tout de même à glisser le problème de la montée des températures, du fait que j'ai une équipe qui est sur l'affaire. A un moment de mon discours j'ai même l'impression qu'elle me croit responsable de l'étrange phénomène. Elle assure qu'elle, Dacem et Corabb seraient prêts à payer une très grosse somme pour la résolution de ce problème. Elle est paniquée par cette nouvelle et ne souhaite plus faire appel à moi pour négocier le quartier de Krokus. Elle souhaite que cette histoire de température soit résolue de toute urgence.

Je rentre à l'auberge, accompagnée par un garde de Badale. Je rejoins mes compagnons pour les enjoindre à se pencher sur le problème de la montée de chaleur le plus rapidement possible. Ils semblent plutôt d'accord sur ce point... il faut dire qu'ils souffrent bien plus que moi de ce nouveau climat.

Dans la nuit, alors que je fais des calculs sur ma future armée de mercenaires, j'entends des bruits en provenance d'en bas : des gens qui marchent et un cri étouffé, ou quelque chose du genre. Je sors alors dans le couloir, je rejoins la chambre d'Iroas et Kyrian, dont je crochète la serrure non sans mal. Ils se tiennent déjà débout et braquent des armes sur moi... « Il y a du grabuge en bas », dis-je.

Kyrian ne perd pas de temps, sort dans le couloir, se place à l'angle du couloir et des escaliers... Puis hurle de douleur alors qu'un carreau vient de se planter dans son épaule. Iroas balance un sort de lumière alors que j'avance jusqu'à Kyrian pour lancer des rayons magiques sur le premier ennemi à portée. C'est alors que j'aperçois nos adversaires : des immondes nains des profondeurs.

Mes sorts sont malheureusement peu efficaces face à ces créatures disposant d'une résistance à la magie naturelle. Iroas lui inonde l'escalier avec des sphères de feu pour empêcher les gnomes de monter. C'est bientôt le chaos dans l'établissement. Kyrian hurle que les gnomes sont en train de passer par la terrasse alors qu'il balance un projectile sur une de ces créatures qui vient de nous arriver dans le dos.

A la fin d'une lutte acharnée, Iroas confirme que nos adversaires étaient bien des Derro, des gnomes malfaisants des profondeurs. Les gérants de l'auberge ont disparu ainsi que d'autres personnes. Dans les rues l'incident commence à se rapporter et des membres des gangs arrivent pour fouiller les lieux à la recherche des créatures. C'est alors que Breim, censé loger au Désir Frais, arrive. Il est gravement blessé et nous annonce que l'ancien bras droit de notre feu patron vient de l'attaquer avec des araignées géantes. Le nain est mort mais les araignées se sont enfuient et elles ont pris des employés du Désir Frais avec elles. Il va être temps de résoudre cette sale histoire. Mais avant il nous faut voir les nains et négocier avec eux la juste rétribution pour cette délicate mission.
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Cagoule, la ville des promesses dorées Empty Re: Cagoule, la ville des promesses dorées

Message  Lunedor Dim 7 Fév - 18:19

Je me réveille le lendemain un peu après midi. Il fait délicieusement bon. Je me prépare pour aller à l'est de la ville, dans le quartier de Corabb. Sur place un garde du bazar m'interpelle et me mène à son leader. Je discute avec le vieux baron de l'avenir de la ville. Je lui propose de régler le problème de montée de température en échange d'argent. Mais, à ma grande surprise, il me propose plutôt d'utiliser son influence pour regagner le contrôle du royaume dont je suis l'héritière, d'engager pour moi quelques agents qualifiés et mercenaires de qualité. Il me parle ensuite du Désir Frais. Qu'il est prêt à racheter 20 000 PO la part de chacun. Une belle petite somme.

Je rejoins ensuite les autres au Désir Frais où nous avons rendez-vous. Ils sont déjà attablés quand je les rejoins. Ils s'apprêtent à descendre dans les caves pour retrouver les employés kidnappés. Je pose sur la table un coffret confié par Corabb avec quatre potions ornées d'un ruban noir et quatre autres avec un ruban bleu. Un cadeau pour un accord futur. Les bleus sont les traditionnelles potions de soins.

Peu de temps après je me retrouve donc dans les égoûts... Je mets un foulard plein de parfum sur mon nez alors que nous nous aventurons dans les tunnels. Mes comparses recherchent des traces dans la vase qui permettraient de pister d'où est venu le nain. Ils semblent y arriver, non sans peine.

Après une exploration approfondie des abords souterrains du Désir Frais, nous tombons sur un étroit tunnel qui s'enfonce dans les profondeurs. Un tunnel complètement déconnecté du réseau d'égouts. Il est tellement étroit -pour des humains du moins- que nous sommes obligés d'y aller à quatre pattes.

Soudain un piège magique explose à la tête du demi-orque en éclaireur. Heureusement il ne semble pas grièvement blessé. Mais une chose est sûre désormais : nous sommes sur la bonne voie.

Nous continuons d'avancer pour nous retrouver dans une grotte grouillante d'araignées... Les carreaux et sorts fusent pour détruire ces sales bêtes. A la fin de l'affrontement Iroas est persuadé qu'une présence invisible a influencé les araignées et il tire des sorts dans le tunnel situé face à nous, il arrive même a lancé un sort d'aveuglement sur cet ennemi camouflé à nos regards.

Iroas avance dans le couloir avec Breim pour le protéger. Le mage est persuadé qu'une créature rôde, toute proche et invisible. Soudain Kyllian fonce et écrase son épée... sur un mur. Drôle de réaction. Iroas lance alors une détection de la magie et ressent les ondes d'un puissant sort. Pour ma part il est vrai que je me sens particulièrement à l'aise, comme si une connexion avec le plan élémentaire du feu était en cours, plan d'origine de mes ancêtres Ifrit.

Iroas projette un nuage de poussière scintillante qui fait apparaître une silhouette devant nous. Tout le monde se jette dessus pour la mettre à terre au plus vite. Je cours vers cette forme féminine qui réapparaît peu à peu, dévoilant une drow armée d'une rapière. Elle fouille prestement dans son sac à dos alors que j'arrive à sa hauteur. Elle se relève d'un bond et court. Elle hurle. Sûrement des jurons ou des avertissements... ou les deux. Je ne m'en préoccupe pas et j'utilise ma magie pour décupler ma taille avant de me jeter sur elle. Le plaquage au sol est brutal. Je m'empresse de la maîtriser alors qu'elle m'insulte et se débat sans réussite.

Dans le fond du tunnel des lueurs rougeâtres brillent. Je discerne difficilement des elfes noirs enfoncés dans de la lave mêlée à du sang. Ils chantent alors que du sang ruisselle sur eux en provenance de nombreux cadavres proches... Mais le plus horrible c'est que ces elfes sont morts.

Je tente d'imposer ma volonté à l'elfe que je retiens captive mais elle résiste drôlement, d'autant qu'elle est protégée par une sorte de résistance naturelle à la magie, comme tous les membres de son espèce.

Soudain des derros fusent au-dessus de moi. Derrière nous des derros sont en train d'affluer. Breim foncent sur eux pour les contenir. Je l'assiste à coup de traits enflammés, toujours assise sur l'elfe noire qui semble avoir renoncé à s'échapper. Du côté de l'étrange rituel, Kyrian semble avoir détruit les cadavres d'elfes noirs... faisant apparaître une succube. On ne peut pas dire qu'il brille par son sens d'analyse des situations mais on dirait que le lien vers le plan élémentaire du feu s'estompe peu à peu.

Le combat contre les derros se poursuit tandis qu'Iroas revient vers nous en hurlant. Il nous presse de l'aider à combattre la succube. Puis, sans crier gare, celle-ci apparaît juste derrière lui et le mord. Putain de succube ! Iroas est très affaibli par cette attaque tandis que la créature semble guérir de certaines blessures.

L'instant d'après les attaques et les sorts pleuvent sur elle. La succube disparaît d'un coup, forcée à retourner dans son plan d'origine.

La suite est un peu entendue. Nous allons voir les nains, réclamer notre récompense pour la résolution du problème, je vais revendre les parts du Désir Frais, récolter toutes les sommes promises... De quoi faire une proposition à mes alliés : ma part du Désir Frais -5 000 P.O.- et plusieurs dizaines de gemmes contre une aide pour reconquérir mon domaine. Car aujourd'hui j'ai enfin les moyens de retourner chez moi et de reprendre mon héritage. Que Calistria soit avec moi !
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