Présentation des voyageurs

Présentons ici les différents voyageurs qui se croiseront au cours des différents périples sur Emer!

PS : je mets les présentations des compagnons disparus qui avaient été faites en leur temps

"AH, par la tabatière de mes ancêtres, cette tête de mule n'est pas ici non plus." Dit-il en fermant le clapet de sa petite boussole, avant de la ranger religieusement sous sa cotte de maille cliquetante.
Posé sur un rocher d'où il observe, le jour levant, encore une de ces villes de "grandes guiboles", Darek Bolgar retire son sac qu'il laisse tomber à ses pieds dans un grand fracas. Après quelques instants ponctués de grognements de concentration, il en extrait une longue pipe, sans doute bien plus vieille que lui, et commence à y tasser un tabac dont l'odeur ne manquerait déjà pas d'incommoder les narines les plus sensibles
"Eh bien, j'espère que là où il est, ce crétin rit de ma malchance. Mmmph.. Oui, j'espère qu'il rit, au moins."
Un court son de raclement déchire le silence ambiant, et une volute de fumée sort de l'objet en siècle tandis que Darek tire de quelques souffles maitrisés. Quand enfin, ses sourcils broussailleux (mais étrangement charmants) viennent à s'ouvrir, son regard mélancolique vient se perdre dans l'horizon.
Jamais il n'aurait cru avoir un subir un tel tournant dans la vie. Quelle ironie. Tant d'hommes déjà tombés sous ses yeux, sous son commandement, sans jamais que cela n’ébranle sa ténacité... Pourtant, elle, il n'a jamais pu tout à fait s’en remettre. Il songe, un instant, à la fierté qu’il aurait eu un jour, de tenir un fils entre ses larges m…
" Aaahh, eh ! J’te foutrai mon pied au cul ! "
Ne sachant pas lui-même s’il s’adressait à celui qu’il cherche tant, ou à ce grand benêt qui se lamente tout seul sur ce rocher perdu, il entame une bascule pour se remettre sur ses pieds en envisage alors de ranger tout son fatras, pipe pendue à ses lèvres par l’action de ses dents étonnamment blanches. Il s’arrête alors un moment, la main plongée dans ses affaires, comme hésitant à extirper ce qu’il sent du bout des doigts, mais se résigne rapidement.
C’est en remettant ce sac sur ces épaules que tout le poids de son voyage lui tombe dessus en un instant. S’il est « crevé », il n’en doute pas, c’est à cause de ce sacrifice. Un de plus. Il ne les compte plus. « Pourquoi faire ? », après tout, il en aura encore beaucoup, autant se fatiguer utile, car la route sera sans doute encore longue.
Il en vient à repenser à ses anciens compagnons, jusqu’à presque regretter la disparition de ce vista-truc, ce « Rodriguo Valtringue ». Force est de constater que seul, la morosité le rattrapait très vite. Tout de suite, il a très envie de trouver une bonne auberge, de boire et fumer de tout son soûl, pour rire avec des gaillards de passage. Pour Rire, pour embraser l’étincelle qui chaque matin, lui donne la force de retrouver l’être cher.

Dans mon enfance, mon nom était Gwyn, et ma vie ne n'était pas aussi simple et paisible que la majorité des humains. Je suis ce qu'on appel un « bâtard », et en tant que tel, mon père a choisit de m'abandonner moi et ma mère dans une bourgade ou règne la loi de plus fort, étant persuader qu'aucun de nous n'y survivrait. Afin d'assurer ma sécurité, ma mère supplia le plus proche monastère de s'occuper de moi. Ce monastère, situé non loin d'un cité naine, a essayé de m'inculquer les valeurs religieuses qui lui était rattaché, cela ne m’intéressait en aucun cas. Je n'ai jamais cesser de fuguer pour découvrir par moi-même le monde. Au cour d'une de mes nombreuses escapade, j'ai rencontré un vieux mage qui proposa de m'apprendre les rudiments de la magie, il croyait fermement en la déesse Orgiana, il ma même forcer à m'y soumettre si je voulez suivre son enseignement. Il m'appris les base de la magie des élémentaires.
Lorsque le maître de monastère appris ce que je faisait, et à quelle divinités j'avais prêter serment, il fit une crise particulièrement virulente. Une irrépressible envie m'envahit soudain, une voix au fond de moi ma dit : « vas-y, c'est une occasion unique de voir ce que vaut ta magie ! » Sans réfléchir, j'ai mis le feu au vêtement du maître. Alors qu'il hurlait de douleur, j'admirais la scène en silence, le début de mon ascension en temps qu'élémentaliste. C'était le milieu de la journée, tout les moines étaient de sorti, et le monastère était grand, personne ne pouvait l'entendre hurler. Alors qu'il brûlait, je sentis une force magique émané de ses anneaux, il serait dommage de laisser cela se perdre. Je mis ma main dans le tas de flamme qu'était devenu le maître du monastère. La douleur fut extrêmement vive, mes propres flammes m'attaquèrent. Cette douleurs, jamais je n'avais connu une telle sensations... Les flammes commencèrent a se propagé dans toute la pièce. Je pris la fuite rapidement, le bras gauche, serrant fortement les reliques, toujours enflammé. J'ai fuis la ville jusqu'au bosquet situé à quelque centaines de mètres de celle-ci.
Une fois loin du danger, j’éteignis les flammes sur mon bras. La douleur était d'une intensité, était-ce une punition pour que je sache ce qu'a pu ressentir ce pauvre hommes ? Non, c'était autre chose... Cette douleur ne cherchait pas a me montré cela, elle voulait me faire vivre. Oui, c'est dans la douleurs qu'on se sent vivant ! C'est ce qu'Orgiana a voulu me faire comprendre, un message de ma déesse !
Cela étant fait, je n'avais plus ma place dans cette ville... Il était temps pour moi d'explorer le monde extérieur, de vivre pleinement ma vie, au lieu de rester attaché a cette ville. Gwyn n'etait plus, consumé pour laissé place à Artorias.
Le souffle brûlant du vent des cités du sud sont loin derrière toi maintenant. Le désert bordant Kenezàn ne te manque pas pour autant. Toutes ses années "enfermé" entre les murs de la ville de lumière, ta poussé à changer d'horizon. Orgiana est maudite en ses terres sous régime de théocratie. N'étant qu'au balbutiement de ton Art, tu cherches un endroit reculé ou la loi des prêtres ne te chassera pas. Les montagnes de Pochantos ont le mérite d'être assez sauvage pour t'en préserver. Le nom de la vallée que tu t'apprêtes à rejoindre à l'avantage de repousser les petites nature. Le Val de Sombrelune, au pied des montagnes sera un endroit parfait pour en apprendre plus sur tes capacités. Seuls des forestiers et des bucherons se rendent à Nid-du-Faucon. Cette bourgade devrait te permettre de te faire oublier quelques temps... Et les histoires de la région parlent de volcan. Le feu est hypnotisant. Tellement puissant et sauvage, Ce lieu pourrait bien réserver des surprises.

Que j'aime la fin de la nuit. La plupart des mortels n'émergent pas avant que la lueur du soleil ne darde ses rayons dans la pâleur du ciel lointain. Pendant qu'ils dorment je peux profiter d'un peu de quiétude. A la lueur vacillante d'un chandelier je compulse les écrits que mon maître m'a donné à étudier. Je crois que j'en ai fait le tour. Sans aide extérieure je ne peut plus avancer. Mais que fait donc mon maître ? Voila presque un mois qu'il m'a laissé ici pour "régler une bricole". Lui serait-il arrivé quelque chose ? Aurait-il succombé à la vieillesse comme c'est le lot de ces mortels ? Je crois que j'ai assez attendu, demain je reprendrai la route. Kesh'Ta'Kai ne m'a pas apposé sa marque pour que je baille aux corneilles dans une auberge miteuse !
Je me demande ce que dirai Linil si elle me voyait ainsi. Ma jumelle me manque, mes parents aussi... A quoi bon penser à cela, si j'ai choisi l'exil c'est pour leur éviter tous les ennuis occasionnés par mon don.
Quel est ce vacarme ? On dirait qu'un de ces primates se fait jeter dehors par sa partenaire d'un soir. J'entends ses pas lourds qui le mènent à la salle principale. Je crois que mes heures de calme vont bientôt se finir. Je vais ranger mes affaires et ne pas lui prêter attention, ils sont si susceptibles parfois ! Il ne l'entend pas ainsi bien sur. "T'as un problème le bouffeur de salades ?" Me jette t-il. "Non tout vas bien monsieur." Pas de provocations ils devrait se calmer... Il faut croire que non ! La tasse qu'il me jette m’atteint en plein visage. Un bref flash rouge illumine le teint blafard de mon assaillant... Furieux, il pointe un doigt accusateur sur moi et hurle "Sorcier, tu viens de me jeter un sort". Bon il n'y a plus qu'une chose à faire. "LOSTA". Le mot de pouvoir fait effet aussitôt. La brute glisse lentement au sol et se met à ronfler. Toute l'auberge commence à s'agiter en réponse à cet accident. voila l'aubergiste qui arrive. Je vais lui régler ma note et m'éclipser avant que l'ivrogne ne se réveille ou que les autres s'organisent pour "punir" le sorcier.
Certes, ses paysans ne sont pas surpris de croiser la route d'un elfe dans un endroit aussi reculé que leur Bourgade de Nid-de-Faucon, mais c'est bien qu'ils ne savent pas que la forêt avoisinante n'est pas ton intérêt premier... loin de là. Le ferry m'a déposé ici après une semaine à remonter une rivière en direction d'une vallée ou l'homme s'est installé depuis peu. Savent-ils ou ils ont mis les pieds ? Certainement pas. Les quelques notes que j'ai réussi à déchiffré voilà quelques années sont claires pour moi. Reste encore à en savoir plus et à découvrir la région. Les ruines sont certainement pleines de connaissance à portée de main....

J'ai grandi au sein d'une immense forêt protectrice dans laquelle vit ma famille depuis des générations. Après quelques décennies d'exploration de cet environnement qui m'est si cher, vint le temps de l'enseignement elfique, si dense et passionnant. Mes illusions ont alors disparu et j'ai réalisé que je ne pourrai me contenter d'avoir une vie tranquille à étudier la nature.
Lorsque l'on grandit dans un environnement familial protégé, il y a des événements qu'on ne peut soupçonner. Jamais on ne peut imaginer que son peuple a quasiment été décimé à peine quelques millénaires auparavant.
Je ne permettrai pas que cela se reproduise, j'apprendrai tout ce qu'il faut connaître afin de maitriser mon art à la perfection mais jamais plus un peuple des miens ne s'éteindra. Peu importe la durée de ma quête, j'ai plusieurs siècles devant moi.
Un dernier regard à mes étoiles jaunes et en avant!
Haestra est loin maintenant. La forêt de jade aussi. Des mois de voyages pour approcher de ce lieu reculé n'ont pas été sans mal. Le contournement des montagnes par le nord a permis d'approcher pour la première fois la mer. Mais ma route me mène en Tai-emer. Si j'écoutais le commun, on me traiterai de folle. Mais je sais ! Je sais que mon parcours touche bientôt à sa fin. Voilà presque deux semaines que je remonte à pied une grande rivière descendant des montagnes . On m'a informée que là haut seuls des forestiers sont installés. Ils ont nommés l'endroit le Val de Sombrelune. J'ai suffisamment écouté mon cœur et la nature. On a besoin de moi là bas. Les hommes sont imprudent et ces lieux sauvages sont aussi dangereux qu'ils doivent être protégés. Et ce n'est certainement pas pour rien que ma route suis le vol d'un Cygne de Droskmere, réputé pour ne jamais quitter leur lac.... C'est un appel de la nature, il se passe quelque chose sur place.


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Les choses ont changé, il me faut changer. La nature m'a envoyée un message des plus forts, retournant ma magie contre moi et me confrontant des épreuves inimaginables.
L'imminence de la mort, la trahison, la traque, le mal... mais aussi l'espoir et la confiance en celui qui m'a sauvé de ces épouvantables moments.
Rien ne sera jamais plus comme avant.
Kementari est le nom que mes parents m'ont donné et signifie reine de la Terre.
C'est donc vers elle que désormais je me tourne.
Elle m'appelle à elle et je la suivrai vers les nouveaux horizons qu'elle annonce.
Fini le naturel des végétaux et la candeur sauvage.
Il me faut dorénavant travailler sur mon apparence et sur mes aspirations avec force et vigueur afin de tailler ma pierre comme la Terre me le demande.

Mon nom est horbald .. mon histoire est courte mais rempli de sang.. pas du miens.. et encore moins du sang que j ai fait couler.. mon père était chirurgien de campagne.. il sauvait des vies comme il pouvait.. je partis rapidement avec lui étant son seul fils , ma mère étant morte d une maladie.. oui..on ne tue pas la maladie en découpant un membre.. J y appris à tenter de sauver de vie.. A recoudre mais pas le tissu.. a faire un feu mais pas pour y faire cuir de la viande.. nous suivions la troupe du seigneur avec le dispensaire .. quand un mage revanchard nous attaqua alors que nous tentions de sauver des vies des deux camps.. ils étaient nos adversaires mais non nos ennemis.. que des hommes comme nous.. mon père fut grièvement blessé par un sort horrible.. je ne fus pas assez rapide et je ne fis sûrement pas non plus les bon choix... J étais jeune et Je décida de prendre la fuite.. mais je me perdis dans le val sombre près de ma ville natale.. je fus sauver par un Hermite qui me pris en pitié. .. il m expliqua les bien fait des plantes .. chose que je n avais pas pu apprendre auprès de mon père chirurgien boucher mais néanmoins héros. .. je passa quelques lune auprès de lui.. et j en reparti bouleversé et changé. . Je ne laisserais plus personne mourir à cause de mon ignorance.. je trouverais comment vaincre la mort par la vie..

On me connaît sous le surnom de Corwin mais personne ne sait mon vrai nom. J’ai grandi dans la ferme de mes parents, loin du brouhaha des villes. J’ai passé de longues heures à m’occuper des bêtes avec mon père, qui m’a appris beaucoup de choses sur son métier. Avec mon frère, nous allions souvent chasser dans la forêt avoisinante, ce qui m’a permis de devenir un bon tireur.
Mon frère, de par le droit d’aînesse et étant plus doué que moi pour le travail de la terre, mon père lui a promis qu’il dirigerait la ferme le jour venu. De ce fait, j’ai passé de plus en plus de temps à chasser et à protéger le domaine familial. Les autorités locales ne voulaient pas s’occuper sérieusement de la petite délinquance, et les voisins venaient me voir lorsque des animaux ou du matériel disparaissaient. J’étais assez bon pour les retrouver et l’on venait donc me confier de plus en plus de missions.
Un jour, en revenant de la chasse, je vis un groupe d’Orcs s’éloigner à vive allure alors qu’une fumée noire s’échapper de la chaumière. J’ai accouru jusqu’à la demeure familiale, et je suis resté tétanisé d’effroi pendant de longues minutes devant ce spectacle macabre. Ma mère avait été démembrée, mon père pendu avec ses propres viscères et le corps de mon frère était étendu sur le sol sans tête. Depuis ce jour je voue une haine infinie pour ce peuple immonde et puant que sont les Orcs.
J’ai quitté les cendres de la ferme et me suis lancé dans ce que je sais faire de mieux : traquer les hors la loi pour qu’ils puissent assumer les conséquences de leurs actions.

a prophétie disait juste : la mort de la du dernier Nôm, révélera au voyageur perdu le terrible dessein que les dieux lui confièrent.
Tremblez devant celui qui invoque l’innommable, qui brule l’imbrulable, qui viole l'inviolable, qui révoque l'irrévoquable qui, qui...
NEL §§§

La journée avait été épouvantable. Pas tant pour Sigwald, quand il y pense. Son repas était chaud, il n'avait pas ri si fort depuis longtemps, et surtout, il était vivant. Vivant, avec l'intime conviction que cet évènement funeste n'était pas sans lien avec ce qu'il était venu faire ici.
Cette seule pensée aura suffit à les galvaniser. Déjà, les doutes, les craintes se dissipent, et c'est avec plus de hardiesse que la pierre frotte le fil de Skalja. On lui avait toujours enseigné qu'il fallait d'abord prendre soin de ses amis avant de prendre soin de soi, et jamais autant qu’aujourd’hui il n'avait appliqué ce vieil adage.
Bientôt, lorsque sa méticuleuse entreprise arriva à son terme, un bruissement familier vint assombrir subitement la pièce.
Sigwald porta machinalement sa main à sa sacoche, et après un bref instant, se rapprocha de la fenêtre de son éphémère demeure, un petit paquet à la main.
"Oiseau de malheur... Je t'avais dit de déguerpir", lacha-t-il dans une grimace, qui, rapidement, se transforma en un sourire passablement amusé quand un grand bec tordu arracha un filet de chair de la viande cru qu'il lui tendait.
Il ne regardait pas ce drôle d'oiseau se délecter de son infâme pitance. Il repensait à ce nain qui n'hésita pas à combattre le démon, et à sa drôle d'équipée. Sans bien savoir pourquoi, il se doutait qu'il ne tarderait pas à les revoir. Et cela ne lui plaisait guerre. Ce nain...
Lui inspirait trop confiance.