Campagne donjons et dragons 5 - Faucongris - le Temple du Mal élémentaire

Astredi 20 Soufflebise

Encore une fois, une sale nuit. Si Lui s'est décidé à m'envoyer un messager, la menace est réelle… même s'il n'a pas jugé utile de m'expliquer ce en quoi elle consiste.

Le camp des mercenaires s'est révélé plus encourageant : d'une part parce qu'il avait été abandonné, mais aussi grâce au coffre rempli d'argent qui nous y attendait. Faenrir a préféré l'enterrer, juste au cas où on en ressortirait vivants. A voir le Temple, c'est loin d'être garanti.

L'édifice fait peur, à commencer par le sceau magique qui y a été apposé. Clairement, il ne s'agit pas de limiter les entrées mais d'empêcher quelque chose de sortir.
Un petit bris de vitrail plus tard, nous étions à l'intérieur ; les quelques corbeaux géants alertés par le bruit n'ont posé aucun problème. La nef elle-même rassemble à peu près tous les clichés du temple maléfique : fresques monstrueuses, piliers garnis de chaînes, autels sacrificiels, et j'en passe.
Au niveau du chœur, un immense trône a laissé Sélise sans voix. En tentant de l'identifier, Erevan a lui aussi été choqué. Littéralement.

Une fois n'est pas coutume, une exploration méthodique du premier sous-sol a ensuite commencé, de la bibliothèque à la crypte en passant par les salles de stockage. A la clé, quelques informations (apparemment, ce niveau serait dédié à l'élément de la Terre) et surtout des objets dont on se demande ce qu'ils font encore là : on citera notamment une cape de protection, une armure elfique et même cet anneau d'une efficacité… foudroyante.
Inhabité, l'endroit n'est pas exactement désert pour autant. Ici, une charmante compagnie de goules, de harpies et de ghasts. Là, une escouade de striges un rien inconscientes. Partout, le résultat est le même ; notre groupe est bel et bien monté en puissance.

La salle d'invocation est une autre affaire. Quatre élémentaires y sont apparus suite aux gaffes (volontaires) de notre ami Norvan. Peu agressifs dans l'immédiat, ils n'obéissent cependant qu'au Prêtre de la Terre. Pas moyen de les duper… pour le moment.

Le reste du niveau porte les traces d'une occupation récente… et de gnolls massacrés, mais celles-ci sont de notre fait.
De quoi trouver de nouveaux éléments ? Peut-être. Reste à savoir ce que sont ces vibrations qui frappent à intervalles réguliers. Et comme souvent, j'ai un mauvais pressentiment.

Les gnolls éliminés, notre petite exploration nous a menés vers des cellules pleines de surprises : cadavre, cadavre, cadavre, prisonnier gnome, cadav… oh.
Notre nouvel ami s'appelle Wonilon. Lui a choisi d'explorer le Temple seul, avec le succès qu'on lui connaît. Son geôlier se serait échappé en nous entendant…

… Et il nous a laissé quelques cadeaux. Dans une grande salle de torture, cinq détenus : un humain à moitié mort ; deux femmes traumatisées ; et deux orques bien abîmés, mais encore vifs… jusqu'à ce qu'ils croisent la route de Norvan. Libérés, rafistolés, les trois survivants n'ont pas tardé à nous suivre vers la sortie.
Malheureusement, le bourreau en chef n'a pas perdu son temps. Un passage secret lui a non seulement permis de filer, mais aussi d'ameuter tout l'étage.

A suivi un déferlement de violence assez charmant, réparti sur deux fronts.
D'un côté, la boule de feu d'Erevan a fait un grand ménage, tandis que Faenrir et Gward se sont chargés des ennemis les plus coriaces.
De l'autre, la combinaison entre mes sorts et ceux de Sélise a fait très, très mal à nos assaillants. Le problème ? L'espace d'un instant, sa magie a manqué de briser ma connexion à Boccob, et je n'ai pu la maintenir qu'en empruntant un chemin détourné. Une alternative à travailler, histoire d'éviter les mauvaises surprises.
Il n'empêche que le résultat est là, parachevé par les flèches de Norvan.

Un oni et ses deux ogres de compagnie ont bien failli nous surprendre. Au final, même eux sont tombés sous nos coups… non sans tuer deux de nos rescapés au passage. Les derniers renforts n'ont pas eu plus de succès.
C'est une scène de carnage, oui. Mais le calme est revenu. De quoi continuer notre promenade, quoiqu'un retour vers Hommlet soit assez tentant.