4 - Nid-du-Faucon - La Souillure de l'Ecume Noire - Le monastère Nomari

Cirth :

Nous avons ensuite repris la route et somme tombé dans une embuscade. Un petit renard pris dans un piège servit de diversion alors que quelqu’un faisait feu sur nous depuis le couvert de la forêt. Deux énormes corbeaux à mâchoire dentelé en profitèrent pour prendre leur envol vers nous ! Plus de peur que de mal car ni les volatiles ni les flèches ne nous blessèrent. Kementari s’est empressée de libérer le petit animal, un fennec à pattes de feu d’après elle.
Nous sommes sortis de la forêt par le nord et avons longé sa bordure vers l’ouest. C’est la que nous sommes tombés sur un spectacle répugnant. Un zombie, je ne vois pas comment appeler cela autrement. Un kobold zombie pour être exact. Il a fallu le mettre en pièce pour sa carcasse pourrissante soit enfin libérée de cette magie nauséabonde.
Nous avons poursuivis vers l’ouest et nous sommes arrivés à destination peu avant le crépuscule. Le creuset de Droskar, il était la devant moi ! Je m’imaginais déjà les savoirs runiques que j’allai découvrir. Mais ca ne s’est pas passé comme cela. Dans la cour du monastère nain désaffecté un cadavre à la gorge broyée tenait lieu d’avertissement, mais trop tard nous étions attaqués. Deux puissants chiens zephyrs d’ombre se jetèrent sur nous. Le combat fut rapide et violent. Le souffle d’un des molosses fit sombrer le guerrier humain dans le coma tandis que nos armes ôtaient la vie d’une des bêtes et estropiaient l’autre, qui s’enfuit en claudiquant.
Nous pensions le danger écarté, ainsi sommes nous rentrés dans les bâtiments. J’avais à peine fait quelques pas qu’une flèche vint se planter dans mon avant bras gauche. La douleur me fit m’effondrer au sol. Tandis qu’un compagnon me tirait à l’abri j’eu le temps d’entrevoir un kobold préparer une nouvelle flèche. A bout de force je réussi à me traîner jusqu’au corps inconscient de l’humain. De la je pu mesurer au combien nous étions désorganisé. Venant de différents endroits du bâtiment des cris et des bruits de combat qui s’éteignirent un par un. Puis il émergea devant moi. Un chien zephyr de taille prodigieuse, sans aucun doute le maître des lieux. Ma flèche et mon arc tremblotants étaient d’un maigre réconfort. Je me voyais déjà mort. A ma grande surprise la créature s’adressa à moi. « Pourquoi es-tu venu ? » Une question simple à laquelle je commençai à répondre en bredouillant quand le Nomari fit irruption arme en main. « Je reviens » me lança la créature magique en chargeant mon compagnon. La fourrure et les morceaux d’armures volèrent sous la violence de l’impact. Aucun des deux combattants ne prenait le dessus et tous deux s’épuisaient à vue d’œil. Finalement Grise-fourrure, le Zephyr, rompit le combat et entama les pourparlers. Nous pouvions aller chercher les champignons dans sa tanière et rester dans la cour jusqu’au petit matin, passé ce délai il lancerait la meute sur nous. C’est donc meurtris et terrorisés que nous allons passer la nuit ici.

TE 6044, Orhan 4, Purlyen 30
Le retour jusqu’au nid du faucon n’a pas été de tout repos tant nous étions fatigués et blessés. Par chance nous ne fîmes aucune mauvaise rencontre. Une fois au camp des bûcherons on nous fit terminer le chemin en chariot. Nous avons au plus vite livré nos ingrédients à l’herboriste. Je suis ensuite allé faire soigner mon bras puis je suis allé m’écrouler sur un lit à l’auberge. C’est seulement après douze heures de sommeil que j’ai enfin émergé. Je vais tacher de retrouver les autres et de voir ou en est cette histoire de remède.

Kementari :

Alors que je marchais sans grande conviction en suivant les autres, j'ai entendu un cri d'animal en détresse. Retrouvant mon instinct, je me suis précipitée vers lui. D'un seul coup, l'humaine se jette sur moi et j’entends des flèches voler. Je laisse le soin à mon groupe de s'occuper de cela car je dois m'occuper de ce pauvre fennec à pattes de feu qui est piégé. L'humain bizarre m'aide à le libérer de la mâchoire et je l'endors pour le soigner, pendant que les autres se battent contre deux ailes-rasoirs.
Après ces animations nous repartons en route et le fennec se met à me suivre. Je l'emmène donc avec moi pour le soigner, malgré les propos irrationnels du nomari et de l'humain bizarre qui veulent le manger...
Au bout de notre marche, nous quittons la forêt et tombons sur un kobold zombie répugnant. L'humaine, Almandrina, panique, ça lui rappelle de mauvais souvenirs alors je la rassure. Elle est terrorisée et résiste à ma magie d'apaisement. Les autres le tuent et l'humain bizarre récupère une dent...
Nous nous remettons en marche et arrivons devant les ruines d'un monastère nomari. Almandrina est à nouveau fébrile et me parle de corbeaux qui croassent. Pour mon ami elfe, cet endroit est le creuset où les nomaris se sont réunis lors de l'éruption du volcan. Pour ma part, je vois des traces de canidés sur la route, bien plus grosses que celles de mon petit compagnon!
Alors que nous sommes entrés dans la cour, deux loups nous attaquent. Ils sont curieux, pas naturels, je ne comprends pas. Il s'agit en fait de molosses du Zephyr de la nuit. L'un d'eux souffle étrangement ce qui met l'homme bizarre à terre, inconscient. L'un est tué et l'autre s'enfuit. Nous entrons alors dans le bâtiment, au bout d'un couloir.
Pendant que nous inspections l'endroit, mon ami elfe se prend une flèche d'un kobold qui s'enfuit. Sans hésitation je me lance à sa poursuite. D'un coup, je me suis trouvée nez à nez avec un énorme loup ce qui m'a encouragée à poursuivre et accélérer ma course. Le nomari m'a rejoint et je me suis retournée pour affronter le monstre avec lui, je sais qu'il se bat bien. Comme l'autre dehors, le loup nous a soufflé dessus et nous nous sommes écroulés.
A mon réveil, le nomari n'est plus là. Je retourne dehors et voit le loup très blessé, qui fait face au nomari. L'elfe est à côté avec des champignons plein les bras, des fleurs de fer, le dernier ingrédient. Grise fourrure - le nom de ce molosse - nous autorise à passer la nuit ici.
Nous repartons ensuite pour Nid-de-Faucon où nous nous rendrons directement chez Lorel pour être soignés. Nous sommes accueillis comme des héros.

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Grise-Fourrure